AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Delia Ephron (20)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
L'été dernier à Syracuse

Deux couples d'américains aisés , décident de partir en vacances ensemble . Au programme: l'Italie et la Sicile , Rome puis Syracuse.

Ça a l'air idyllique , sur le papier , mais en réalité on se demande pourquoi ils font voyage commun . Dans le passé , Lizzie est sortie avec Finn, il leur reste une espèce de nostalgie amoureuse de ce qui aurait pu être, et un désir trouble de ce qu'ils pourraient faire ...

Aujourd'hui Lizzie (journaliste sur le déclin) est mariée à Michael ( écrivain célèbre , ancien lauréat du prix Pulitzer ) , qui subit un blocage créatif . Ils habitent à New-York .

Dans le deuxième couple, Finn (restaurateur) est marié à Taylor ( parfaite WASP coincée), responsable de l'office de tourisme de sa petite ville de Portland.

Eux , sont accompagnés de leur fille de dix ans , Snow. C'est une étrange enfant, presque mutique , que la mère élève de façon fusionnelle .

Et si amener des bagages est normal pour qui part en voyage, eux, vont venir avec leurs névroses, leurs trahisons et leurs mensonges .

Agitez tout ça dans un décor inconnu , rajoutez une enfant zarbi et vous aurez une idée de ce qui les attend comme souvenirs de vacances .

J'ai souvent pensé au "Talentueux Mr Ripley", pour le coté luxe, soleil et léger malaise . Mais ici, je ne parlerai pas de suspens car j'avais tout deviné , hélas, à la moitié du roman .

Chaque chapitre est porté à tour de rôle par la voix d'un des quatre personnages, seule la fillette reste mystérieuse .

Je les ai trouvé légèrement antipathiques , autocentrés. Les époux sont volages ,Taylor est aveuglée par l'amour (malsain) qu'elle porte à sa fille , et Lizzie est un peu fade , alors que, c'est peut-être par elle qu'aurait pu venir l'attachement , l'identification, l'empathie.

Un roman agréable, dommage qu' il ne m'ait pas davantage surpris ...
Commenter  J’apprécie          363
L'été dernier à Syracuse

Bienvenue ! Bienvenue dans l’Amérique de la côte Est, où les gentils habitants n’ont pas de problèmes particuliers mais sont tout à fait capables de s’en créer. En effet, ils n’ont pas de problèmes financiers, pas de problèmes de santé, ils ne risquent pas vraiment d’être au chômage ou de ne pouvoir payer leurs frais médicaux. Non, tout va à peu près bien, que ce soit à New York ou dans le Maine. Prenez par exemple Lizzie et Michaël. Ils ont tous les deux dépassé la quarantaine, n’ont pas d’enfants, et ne semblent pas s’être posé la question d’en avoir ou pas. Lui est un ex-écrivain prodige qui affirme travailler sur son nouveau roman, elle est journaliste, et peine à trouver des piges – ce qui ne les empêche pas de vivre assez bien. Ils forment un couple uni, à la sexualité active, plus comme des adolescents en goguette que comme un couple marié depuis près de dix ans. Cela n’empêche pas Michaël d’avoir une maîtresse – histoire classique – une jeune réceptionniste à qui il a promis la lune – c’est à dire quitter sa femme et se mettre en couple avec elle. Aujourd’hui comme hier, tout lecteur normalement constitué sait que cela n’arrive jamais.

De l’autre côté, nous avons Finn et Taylor. Finn est restaurateur, il travaille beaucoup, est attiré par une jeune femme pêcheur, qui est tout le contraire de sa femme. Attiré, mais il n’est pas allé plus loin – pas encore. Taylor est le personnage qui m’a le plus intéressée, sans doute parce qu’elle représente vraiment la mère de famille WASP par excellence : toujours parfaite, elle a beau travaillé à l’office de tourisme de Portland, elle a une relation fusionnelle avec sa fille unique Snow, qu’elle ne quitte quasiment jamais.

Snow. La seule personne dont on n’entend pas la voix dans ce roman, ou si peu. Deuxième personnage le plus intéressant parce que nous n’aurons jamais son point de vue – les quatre autres personnages sont tour à tour les narrateurs du récit de cet été à Syracuse. Elle est encore une enfant, elle ne montre pas une personnalité très définie. Chacun de ses gestes, de ses actes, de ses paroles semblent scrutés, interprétés, surinterprétés par trois des adultes qui l’entourent. Snow est une page blanche qui reflète la personnalité des autres, par la manière dont ils la voient. Le seul a avoir une interprétation presque « simple » de ses actes est son père, puisqu’il cherche, comme presque tous les parents, la preuve que cette enfant si semblable à sa mère est une Dolan, malgré tout.



Snow qui est au coeur de tout, avec ce prénom à double sens. D’abord parce que sa mère fait tout pour la protéger, que ce soit des microbes (abondance du gel désinfectant, soin apporté aux chambres d’hôtel successives) que de tout ce qui pourrait entacher sa « pureté » – il est des mots qu’on ne prononce pas devant elle, des oeuvres que l’on ne saurait montrer. Snow qui découvre un pays, une culture. Snow qui suscite l’intérêt de Mickaël, comme une jeune fille qu’il faudrait initier. A quoi ? Là est la question. La culture ? Pas si sure. Peut-être ai-je l’esprit un peu mal tourné mais Mickael et ses mensonges à répétition n’est pas la personne à qui je confierai l’éducation artistique de ma fille unique.

Il faut dire aussi que le récit nous est raconté après coup, ce qui fait que les personnages peuvent mettre l’accent sur ce qui, à leurs yeux, a entraîné le drame. Reste à définir ce qu’il est, pour chacun d’eux, et les conséquences pour chacun.

L’été dernier à Syracuse est une histoire de couples, mais pas que. Il met à jour les petites et grandes lâchetés de chacun. Certains s’en accommodent très bien, d’autres moins, mais au final ils ne changent pas leur conduite. Leur confort avant tout. Vive l’American way of life.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          80
Comment faire l'enfant : 17 leçons pour ne pa..

Ce manuel enseigne à "faire l'enfant" en donnant de précieux conseils pour réussir bêtises et caprices. Rafraîchissant et divertissant. Je l'avais lu il y a une dizaine d'années et le relecture s'avère presque aussi amusante, même si certaines descriptions ne sont plus du goût du jour. Points forts sur les petits comportements agaçants des enfants.
Commenter  J’apprécie          50
L'été dernier à Syracuse

Hum... que dire?



Dès le premier chapitre j'ai les poils qui se hérissent sur mes bras.

Les personnages sont blasés, antipathiques et luxueusement névrosés.

Mais quand même j'ai envie de savoir! Alors je lis.

Rendue à la moitié, je perds un peu patience: soit j'ai trouvé la fin soit, vraiment, ça va me surprendre et j'adore cela. Donc, je continue.

Ben... j'avais trouvé la fin.

Passez votre chemin: il y a trop de livres pour s'arrêter sur celui-ci.

Enfin, ce n'est que mon avis!!

Une étoile et demi pour souligner l'effort: fallait quand même l'écrire!
Commenter  J’apprécie          40
L'été dernier à Syracuse

Un roman à quatre voix... un voyage planifié et deux couples que tout sépare. Et au centre se trouve une jeune fille de 10 ans, qui malgré son mutisme, jouera un rôle prédominant!



Lizzie est une femme dans la quarantaine, au caractère franc et direct. Elle est parfois vue comme étant brutale et brusque dans ses propos bref, elle n'a pas la langue dans sa poche. Alors qu'elle devrait parfois se taire, les mots sortent sans y avoir pensé au préalable. N'empêche qu'elle a une belle joie de vivre et qu'elle est prête à tout pour satisfaire son mari Michael, même à mentir.



Michael est écrivain et surtout un menteur. Il ment sur presque tout. Il ment à sa femme, à son entourage. Sa vie est tellement peuplée de mensonges qu'il ne sait plus où est la vérité. Il n'a pas du tout envie de partir en voyage, d'ailleurs il aurait préféré annoncer à sa femme qu'il allait demander le divorce pour partir avec Kath. Mais au fil du voyage, il retombe peu à peu en amour avec Lizzie. Jusqu'au jour où une jeune femme blonde se pointe le nez à Syracuse.



Finn est l'ancien copain de Lizzie mais depuis il s'est marié à Taylor et ils ont eu une fille, qui aujourd'hui, a dix ans. Il se décrit lui-même comme étant un fin manipulateur. Il tente par tous les moyens de convaincre Lizzie de quitter Michael. Mais celle-ci ne se laisse pas faire. Toujours est-il que Finn se donne pour excuse d'être un grand restaurateur pour cacher plusieurs d'éléments à sa femme dont son abus d'alcool, drogue et autres...



Taylor est une mère hyperprotectrice, et ce depuis qu'elle a eu sa fille. Elle est devenue anxieuse et angoissée. Elle a une forte propension au snobisme et est un peu trop attachée à l'argent. Très peu ouverte au rapport rapproché, ce qui est possiblement la cause de sa distance avec Finn. En fait, elle ne vit plus que pour sa fille Snow, jusqu'au point de parler à la place de fille et de tout décider pour elle.



Quant à Snow... que dire? Elle est vraiment perturbée. Il est assez difficile de saisir sa personnalité. Elle est tellement sous les jupes de sa mère, mais cela cache un trouble profond et malsain. Il y a quelque chose de machiavélique en elle et on lui pardonne tout, simplement en raison de son âge. Vraiment c'est perturbant!



Et tout partira en vrille à leur arrivée à Syracuse. Les événements vont s'enchaîner et éclater!



Je reste très mitigée sur ce roman. Les personnages sont détestables. Ils ont tous un petit quelque chose de dérangeant et de dérangé! L'intrigue en elle-même est très intéressante et l'on a hâte de voir comment les événements vont s'imbriquer l'un dans l'autre, malgré que la fin soit totalement prévisible. N'empêche que je n'avais pas prévu à quel point Snow jouerait un si grand rôle. Et l'arrivée de cette jeune fille blonde à Syracuse est un élément déclencheur qui ajoute beaucoup de piquant à la lecture. Et on a hâte de passer les chapitres l'un après l'autre afin d'avoir le point de chacun des personnages. D'ailleurs, c'est un aspect de la narration que j'ai beaucoup apprécié.



Au final, un roman où l'intrigue est assez intéressante et dont les personnages sont tellement détestables par moment qu'on aurait le goût de les secouer un peu. Malgré tout, je n'ai vraiment pas ressenti de coup de cœur pour ce roman!


Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
Commenter  J’apprécie          40
Matins blêmes à Long Island



Pour éloigner son fils des mauvaises influences de la ville, Lily part habiter dans une petite ville américaine, Sakonnet Bay. Elle devient journaliste, rencontre différents habitants, se lie avec eux et raconte son quotidien.

Difficile de résumer ce roman. Il est bien écrit et souvent drôle, mais l’histoire est un peu décousue. L’intérêt du départ retombe assez vite car il se passe quelque chose mais pas vraiment. Les personnages sont sympathiques, quoiqu’assez caricaturaux et on a l’impression de les avoir déjà croisés 1 000 fois dans un roman ou une série. Le livre a plus de 20 ans, peut-être était-ce moins courant à l’époque. Assez enthousiaste au début, je finis la lecture avec une impression plutôt mitigée et assez vide.
Commenter  J’apprécie          30
Matins blêmes à Long Island

Lily une journaliste New-yorkaise divorcée décide de quitter Manhattan en compagnie de son fils adolescent pour protéger celui-ci des dangers de la ville. Elle s'installe dans une bourgade tranquille et rapidement tombe amoureuse d'un flic du coin. Il est marié et blablabla ...... Voilà un bouquin qui ne présente strictement aucun intérêt même pas celui de faire passer un bon moment: l'intrigue est cousue de fil blanc et l'écriture est archi plate. A fuir!
Commenter  J’apprécie          30
L'été dernier à Syracuse

Est-ce parce que j’ai lu ce roman juste après avoir visité Syracuse ? En tout cas, je suis passée complètement à côté de ce livre. Mis à part les névroses des personnages, de riches américains en vacances en Italie, rien ne m’a intéressé: ni l’intrigue, ni la vision de l’Italie qui y est donnée.

Un autre point m’a gênée: certains personnages sont décrits physiquement après déjà un tiers ou la moitié du livre, et ce qui en est dit ne correspond à rien à l’image que je m’en étais faite.

Décevant.
Commenter  J’apprécie          20
L'été dernier à Syracuse

Ce livre est ennuyeux, j'ai commencé à rentrer dans l'histoire que à la fin du livre ! Les personnages sont pathétiques et très ennuyeux ( je me suis attaché à aucun personnage) . Pendant tout le livre , on suit des gens qui trompe leur conjoint et qui ne le dit pas . Sauf qu'il y a pas de suspense !

Franchement passer votre chemin sur ce livre !
Commenter  J’apprécie          20
L'été dernier à Syracuse

L’été dernier à Syracuse est un roman à quatre voix qui raconte le séjour en Italie de deux couples, celui de Michael et Lizzie, et de Finn et Taylor, accompagnés de leur fille Snow. Quand la maîtresse de Michael fait irruption sur leur lieu de vacances, l’atmosphère s’appesantit jusqu’à tourner au drame…



Que dire de ce roman ? J’ai eu énormément de mal à accrocher aux personnages. Non, en fait, je n’y suis pas du tout arrivée. Au début, Finn me paraissait un peu plus sympathique que les autres, mais finalement, lui aussi se révélera être un parfait crétin. Le pire étant Michael, que toutes les femmes du récit semblent idéaliser, le présentant comme un homme intelligent et raffiné, alors que le seul sentiment qu’il m’a inspiré a été d’avoir affaire à un odieux connard.



Partant de là, difficile de succomber à son charme et de comprendre ce que les autres lui trouvent, ce qui est fort problématique, puisque toute l’histoire ou presque gravite autour de ce fait. Lizzie admire son mari, bien sûr, à l’instar de Kath, sa maîtresse, mais également de Taylor, qui voit en lui un parfait père de substitution pour Snow.



Taylor et Snow, l’autre point central du récit. Difficile de savoir où finit l’une et où commence l’autre, puisque Taylor est une mère surprotectrice et étouffante, qui ne semble même pas s’apercevoir combien, en réalité, elle ne connaît pas sa fille. Fille qu’elle présente à qui veut l’entendre comme une grande timide, mais qui dévoile assez vite un côté plus… dérangeant.



À bien des égards, ce roman m’aura évoqué le film Esther, et surtout son héroïne éponyme (excellemment bien interprétée par Isabelle Fuhrman). Le problème, c’est que là où cette œuvre cinématographique avait réussi son pari de me tenir en haleine jusqu’au bout, j’ai senti venir longtemps à l’avance le point d’orgue de L’été dernier à Syracuse.



Pire, une fois survenu, tout retombe comme un soufflet. Il n’y a quasiment aucune répercussion, aucune conséquence. Chacun répare les pots cassés (un euphémisme à la vue de ce qui s’est réellement passé) dans son coin, et la vie continue. La fin de ce livre est aussi frustrante que son rebondissement majeur est attendu. Dommage !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Commenter  J’apprécie          10
L'été dernier à Syracuse

2 couples d'américains partent en vacances ensembles à la découverte de l'Italie.

Lizzi et Michael sont un couple d'écrivains sans enfant et Taylor et Finn partent avec leur discrète fille Snow.

Tout au long du roman le lecteur découvre les petits secrets inavouables des protagonistes, chaque chapitre voit un nouveau narrateur prendre le relai pour raconter les idylliques vacances en Italie qui, pour tout le monde, tournent au cauchemar...

"L'été dernier à Syracuse" est plutôt réussi!
Commenter  J’apprécie          10
L'été dernier à Syracuse

Un couple d'intellos dans la force de l'âge et un couple plus jeune de leurs connaissance, accompagné de leur très jolie pré-ado partent ensemble en vacances en Italie . Ils termineront leur périple à Syracuse.

Dans leurs valises, ils emmènent qui un manuscrit prétendument à finir, qui bien des interrogations, quelques secrets et surtout beaucoup de névroses. Le soleil, la chaleur, le fait d'être des Américains en voyage en Europe aussi, ajoutés à tous ces non-dits vont former un cocktail détonnant pour le plus grand plaisir du lecteur qui, au fil des narrations alternées de ce roman choral, mesure l'ampleur du drame à venir.

Roman commencé de manière plutôt légère, l'été dernier à Syracuse prend, au fil des pages , une tonalité plus dramatique et, s'il n'évite pas quelques invraisemblances dans la dernière partie, constitue un excellent roman à glisser dans sa valise cet été, quelle que soit notre destination
Commenter  J’apprécie          10
Matins blêmes à Long Island

chronique nathalie Bullat

En cette période plutôt sombre je ne vais pas vous proposer un traité de philo sur la folie après un confinement !  mais  un roman léger ( oublié dans ma bibliothèque ) une comédie un peu  rosée  avec une dose de  piment tout de même ! Vous  trouverez un cadavre dans le placard ou plus exactement dans une résidence d'été au bord de l'océan,  fermée en octobre.

L'auteure se moque  gentiment de ces petites villes où chacun connaît  tout sur tout le monde, où les ragots vont bon train.

Lily, une  new-yorkaise  quitte à regrets les buildings de verre et d'acier, les rues bruyante de Manhattan pour une paisible bourgade de bord de mer. Elle veut protéger son fils adolescent des mauvaises fréquentations urbaines qui l'attirent. 

Cette  charmante petite ville, où les  chevreuils  vous  évitent de tondre la pelouse,  est-elle la paradis souhaité ?  Plutôt  un purgatoire ? Lilly trouve un emploi de chroniqueuse dans le journal local.  Elle, la citadine,divorcée,  célibataire,  intrigue.

Par contre son fils Sam apprécie l'endroit, il a fait la  connaissance d'une jeune fille extravagante qui comme lui est passionnée de séries et s'exprime en klingon, le langage de star trek !!

Elle qui cherchait la tranquillité, voilà que son coeur se met à chavirer pour le play-boy du coin, un flic, hélas marié ( fidèle ???) Lily pense qu'une vie vécue sans passion est incomplète. ( il faut tout de même une touche de comédie romantique, je vous rappelle que l'auteur a aussi écrit " nuits blanches à Seattle" !)

Tout cela est bien agréable, mais le cadavre d'une jeune femme dans la belle demeure isolée et vide, qu'en est-il ? Est-ce un cadavre vraiment ? Car le corps a changé de place. 

Et bien je vous laisse découvrir  la suite de l'histoire. 

A lire tranquillement dans une chaise longue en sirotant un verre.
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

Très beau roman sur l'amitié ou se que l'on croit être l'amitié.

Les relations complexes entre les êtres humains, la richesse de celles-ci…

Bref un très bon roman.
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

J'ai eu l'occasion de découvrir la version française de ce roman en avant-première, la sortie officielle étant prévue début juin. C'est par l'intermédiaire de la plate-forme NetGalley.fr que l'éditeur m'a offert la version Kindle de ce livre. Je l'ai lu cette semaine, en quelques jours, le roman étant assez court.



Avant de commencer ma lecture, je ne savais pas vraiment quoi penser du résumé :



Michael et Lizzie, deux New-Yorkais respectivement écrivain et journaliste, partent pour une semaine en Italie avec Finn et sa femme Taylor accompagnés de Snow, leur fille de dix ans surprotégée et surangoissée. Lizzie l’a décidé, ils iront d’abord à Rome puis à Syracuse, sur la côte sicilienne.



Tout sépare les deux couples – milieu social, idées politiques et passions –, mais le décor idyllique fait de bons vins, de gelati et de ciel bleu devrait être celui de vacances paradisiaques. Pourtant, même loin de chez eux, les secrets du passé et les infidélités du présent refont surface. Lizzie et Finn, qui ont eu une histoire des années auparavant, flirtent à nouveau ; Michael, quant à lui, cherche le courage de dire à Lizzie qu’il veut la quitter afin de vivre au grand jour sa relation avec Kath, une jeune serveuse.



Dans un paysage inondé de soleil, les journées s’égrènent lentement. Entre désaccords et reproches, les deux couples sont mis à l’épreuve et, déjà fragilisés par le temps, se fissurent davantage. Dans une ambiance de plus en plus délétère, les mensonges sont mis au jour. Et la jeune Snow, plongée au cœur de ce quatuor dissonant, devient malgré elle le catalyseur d’un drame inévitable.



L'idée de suivre deux couples américains en vacances en Italie ne m'emballait pas vraiment, mais j'avais l'espoir que ce ne soit que le prétexte pour une critique sociale. J'espérais aussi que le changement progressif d'ambiance annoncé par le résumé soit réussi et permette de transformer le ton et les thématiques du roman. Malheureusement, j'ai été déçu. A mes yeux, le roman ne décolle jamais et le changement d'ambiance est un échec.



Je pense que la première et principale raison qui m'a empêché d'apprécier ce roman tient dans ses personnages, que j'ai tous trouvés agaçants et inintéressants. Je crois qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre : ni Taylor, petite bourgeoise qui gère l'office de tourisme de Portland et dont seule la bêtise rivalise avec la superficialité ; ni son mari Finn, chef cuisinier qui passe son temps à dragouiller toutes les filles qui passent ; ni Michael, l'écrivain mythomane dont la maîtrise lui fait la surprise de le rejoindre en Italie ; ni Lizzie, l'épouse de Michael qui vit un peu dans son ombre et excuse toutes les fautes de mari. Ne parlons même pas de Snow, la fille de dix ans de Taylor et Finn, transparente au début du roman mais dont le rôle sera capital dans le récit.



Le récit, parlons-en. Il est sans surprise, malgré les tentatives de brouiller les pistes. L'auteur essaye par la construction narrative du roman de ménager un semblant de suspense, mais je crois qu'il ne m'a fallu qu'un quart du roman pour comprendre ce qui allait se passer. J'espérais que cela soit une fausse piste mais la suite m'a malheureusement donné tort.



J'ai tout de même fait l'effort de terminer ce roman, car certains éléments sont tout de même réussis. J'ai notamment apprécié la façon dont est décrite la relation entre Snow et Michael, sorte de père de substitution qui contraste avec Finn, son vrai père.



Je regrette tout de même que ces quelques réussites soient noyées dans un ensemble stéréotypé et sans surprise. Une lecture à oublier, et cela tombe bien, car il ne s'agit pas d'un livre inoubliable ...
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

L'été dernier à Syracuse est un roman bien sympathique pour l'été. Vrai page-turner, on est saisi par cette tension qui monte à la manière d'un thriller. L'Italie nous est si bien présenté que l'on visualise très bien les lieux et nous donne envie de voyager. Ce roman nous donne 4 points de vues différents, ce qui nous permet d'avoir plus de profondeur dans chaque personnages. Cependant, j'aurais aimé avoir le point de vue de Snow pour mieux cerner sa dimension perturbatrice.
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

L’été dernier, cinq Américains fortunés se sont rendus dans cette antique cité sicilienne, après avoir visité Rome pendant trois jours. Une sixième personne les a rejoints. Chacun avec ses secrets, ses mensonges, ses silences, ses envies, ses espoirs…

Tous y ont perdu quelque chose, peu y ont gagné.



Six personnes, cinq couples, une enfant. Un roman polyphonique à quatre voix.



Delia Ephron arrive à nous happer par ses nombreuses descriptions des villes (Rome, Syracuse), ses portraits, leurs sentiments, une réflexion sur la famille, l’amour, sur « ce qui compte » et, bien sûr, par la construction de son récit.

Chacun (Lizzie, Michael, Finn et Taylor) à tour de rôle, nous raconte sa version, et leur point de vue (forcément biaisé et avec un an de recul), de ce qui s'est passé l'été dernier à Syracuse (j'adore ce procédé), en s'adressant parfois à nous lecteurs (ce que j’aime moins), pour nous prendre à témoin, pour nous convaincre de leur bonne foi, et qu’ils ont eu raison : Qu’aurions-nous fait à leur place ?

Chacun fait progresser le récit, dans un huis-clos qui va en s’oppressant, bien que certains aspects m’aient paru survolés ou invraisemblables.



La double chute (dont une mise en abyme – j’aime aussi ce procédé), m’a réservé une belle surprise.

"L’été dernier à Syracuse" fait passer un bon moment de lecture et fait voyager.
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

Nous sommes en présence de 2 couples qui partent en voyage ensemble. Finn est marié avec Taylor et Snow est leur fille, tandis que Mickael est en couple avec Lizzie.

Nous apprendrons ensuite que Finn et Lizzie ont eu une aventure ensemble et qu'ils sont toujours séduits l'un par l'autre malgré leurs nouvelles unions. Snow la fille de Finn et Taylor est une enfant particulière, souffrant d'une timidité maladive elle observe en silence tout ce groupuscule. Dans le couple Mickael - Lizzie tout n'est pas au beau fixe et on découvre que Mickael a une liaison avec Kath, sa jeune maitresse qui débarquera elle aussi en Sicile.

Voilà la trame est posée et on se demande ce qu'il va advenir de nos personnages dans cette ville sicilienne.



En fait tout commence à Rome où nos personnages posent leurs bagages et où tous les éléments de la fin du roman se mettent en place.

Les relations des uns avec les autres sont détaillées, disséquées par l'auteure.

On se rend compte très vite et très bien que l'envers du décor de ces familles en apparence idylliques est complément faussé et que les secrets, les manipulations et les mensonges ne manquent pas.

C'est cette confrontation entre le passé des uns, le présent et le futur qui donne toute sa puissance au roman. Les protagonistes sont tous des êtres qui dissimulent leurs personnalités réelles sous des vernis dorés et au fil des pages la réalité de la noirceur et des mensonges de certains apparait.



Les personnages en fait ne sont vraiment pas sympathiques du tout, on ne peut pas les aimer ni même tenter de les apprécier et c'est vraiment le point noir de ce roman car c'est un peu difficile d'aimer une histoire quand tous les personnages vous rebutent, quand la noirceur et la duplicité sont les éléments qui guident leurs existences.



Autre point un peu négatif, la lenteur du récit qui n'emporte pas dans sa lecture. On tourne les pages et on se surprend à regarder combien il en reste pour avoir une idée du moment où enfin on finira ce roman.



J'ai par contre adoré les descriptions de Rome et de Syracuse. Connaissant les deux villes je pouvais aisément reconnaitre les endroits où je suis passée.



La fin du roman est inattendue et glauque à souhaits ce qui sauve vraiment cette histoire de la banalité sans compter une bien jolie couverture...


Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

Un roman lent, des personnages antipathiques.



L'auteur nous propose une narration à quatre voix principalement : deux couples d'amis et leur fille dans une moindre mesure.



Les quatre personnages principaux sont antipathiques à souhait, faux, menteurs.

Le récit avance peu, on a le point de vue de chacun sur leur séjour à Syracuse . On découvre aussi que chacun n'est pas celui qu'il paraît être aux yeux des autres. Il se passe peu de choses concrètes, c'est plus dans le ressenti de chacun des personnages que se déroule le récit. Je me suis ennuyée comme rarement.

La fin rehausse un peu le reste mais je ne suis pas convaincue.



Un roman avec un côté psychologique fort qui n'a pas su me convaincre : pas vraiment la lecture idéale en ces temps de fortes chaleur.



Un roman qui ne m'a pas emballé du tout, des personnages antipathiques, une histoire plate. Le seul petit point positif est cette fin inattendue mais qui ne m'a pas permis d'avoir un autre regard sur ma lecture et du coup d'apprécier un peu.
Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
Commenter  J’apprécie          00
L'été dernier à Syracuse

Ce livre n'est pas juste ce qu'il paraît. On le commence en sachant qu'il s'est passé quelque chose, quelque chose de grave, probablement. Mais on ignore de quoi il s'agit, si ce n'est que cela concerne Snow, une enfant de 10 ans.

C'est un roman choral, où les 4 voix des adultes qui l'ont entourée cet été-là se mêlent, chapitre après chapitre. Chacun va donner sa version de l'histoire, se contredisant parfois les uns les autres, apportant des nuances. On a l'impression de se trouver dans une salle d'interrogatoire, à la place d'un policier qui interrogerait des témoins. Des suspects ?

Cela va commencer du choix de départ en vacances ensemble, de celui de la destination, puis on va entrer dans les détail du voyage en lui-même, jour après jour. On va entrer dans leur intimité, découvrir ce que les autres ignorent, et comprendre le comportement de chacun.

L'autrice réussit à donner à tous ses personnages une voix qui lui est propre, et elle n'en épargne aucun. Tous ont un beau bouquet de défauts, même si certains essaient de se présenter sous leur meilleur jour. Malgré cela, elle réussit à les rendre tous attachants, ou du moins juste assez pour qu'on veuille les comprendre. J'ai tout de même eu beaucoup de mal à accepter le comportement de Taylor qui un bon gros problème dans sa façon d'aborder la maternité, ce qui fait que j'ai beaucoup plaint Snow.

La seule qui n'intervient pas, c'est justement elle. Cela renforce l'aura de mystère qu'elle dégage, d'autant que sa mère parlant systématiquement à sa place, on aura vite tendance à vouloir décrypter ses moindres faits et gestes. Très honnêtement, plus j'avançais dans le livre, plus cette gosse m'a mise mal à l'aise. C'en est arrivé à un point où j'éprouvais de la répulsion à son égard, et où j'avais envie de la juger comme l'adulte qu'elle n'était pas pour son comportement. Faut dire qu'elle est loin de l'image que l'on peut avoir d'une enfant de 10 ans qui aurait des couettes et jouerait tranquillement dans son coin, ou ferait l'intéressante auprès des adultes qui l'entourent.

Non, vraiment, cette enfant m'a dérangée. Mais comme ce n'est qu'une enfant, ce sont les adultes autour d'elle que j'ai eu envie de secouer. Ceci dit, cela pose la question de l'innocence des enfants, de leur naïveté supposée, de ce qu'ils peuvent comprendre d'une situation ou non... Jusqu'au bout, on restera dans le doute sur ces sujets-là.

Comme je le disais plus haut, on a l'impression d'être en plein interrogatoire, et cela amène évidemment un côté un peu voyeur. Cela ajoute rapidement au malaise, mais donne également envie de tourner les pages.

Ce roman a un petit quelque chose du thriller, avec une tension qui monte crescendo, le tout dans un décor parfait et lumineux, calme et immuable, complètement à l'inverse de ce que l'on va découvrir peu à peu concernant les différents personnages et situations qu'ils vont traverser.

Je tire mon chapeau à l'autrice pour avoir su me surprendre dans sa façon de mener la narration, et surtout pour ses personnages desquels elle a vraiment brossé un portrait fin et nuancé.
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Delia Ephron (86)Voir plus

Quiz Voir plus

Trouve le bon livre

Cœur caramel a été écrit par

Star Carter
Cathy Cassidy
J.K Rowling
Annie Jay

8 questions
282 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature jeunesseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}