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Citations de Delphine Minoui (327)


Lire pour exister...
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Quand tu n'as pas un plan précis dans ta tête, tes idées sont confuses. Si tu définis tes priorités, tu as moins de chance de te perdre.
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Cette sensation troublante d'ouvrir la porte du savoir, de se faufiler à travers les pages comme on fuit vers l'inconnu.
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L'écriture,
chiot qui mord le néant
et blesse sans effusion de sang.
P 118
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Comme les cailloux du Petit Poucet, un livre mène à un autre livre. On trébuche, on avance, on s'arrête, on reprend. On apprend. Chaque livre dit il, renferme une histoire, une vie, un secret.
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L'espoir cultivé dans ce jardin potager improvisé sur le recoin d'une terrasse.
L'espoir dans ces tournesols qui s'échappent d'une terre sèche et polluée.
L'espoir dans cet arbuste planté au milieu d'un cratère creusé par un obus.
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Il n'existe pas de prison qui puisse enfermer le parole libre. Il n'existe pas de blocus assez solide pour empêcher l'information de circuler.
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Page 15
En une semaine, ils sauvent six mille ouvrages. Un exploit ! Un mois plus tard, la récolte atteint les quinze mille exemplaires. Des petits, des grands, des cabossés, des écornés, des illisibles, des très rares, des très recherchés. Il faut désormais trouver un lieu pour les stocker. Les protéger. Préserver cette petite miette du patrimoine syrien avant qu’il ne parte en fumée. Après une concertation générale, un projet de bibliothèque publique voit le jour. Sous Assad, Daraya n’en a jamais eu. Ce serait donc la première. « Le symbole d’une ville insoumise, où l’on bâtit quelque chose quand tout s’effondre autour de nous », précise Ahmad. Il s’interrompt, pensif avant de prononcer cette phrase que je n’oublierai jamais :

- Notre révolution s’est faite pour construire, pas pour détruire.

Par crainte des représailles, ce musée de papier serait maintenu au plus grand secret. Il n’aurait ni nom, ni enseigne. Un espace souterrain, à l’abri des radars et des obus, où se retrouveraient petits et grands lecteurs. La lecture comme refuge. Une page ouverte sur le monde lorsque toutes les portes sont cadenassées.
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Hors d'atteinte, cette université clandestine est un espace de transgression. Une transgression par l'apprentissage. Sur le tableau noir de leur nouvelle partition, les frondeurs de Daraya peuvent enfin tracer des lignes de fuite qui chantent un avenir en cours de construction.
Une mélodie fragile, celle d'une ville à l'agonie qui résiste au creux de l'obscurité.
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Si tout le monde croit en quelque chose, est-ce vrai pour autant ?
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Aujourd'hui, à cause des frappes aériennes, notre ville ne se lit plus à l'horizontale, mais à la verticale.
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Inconsciemment, dans la pénombre de Daraya, Ahmad et ses amis portent en eux cet instinct de survie par la culture.
Une bibliothérapie universelle, en temps de paix comme de guerre.
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Delphine Minoui
Les murs aussi chantent le renouveau. Au détour d'une rue, au bord d'un trottoir éventré, parfois au pied d'une façade dentelée, surgissent des pétales de poèmes, des constellations de pochoirs, des boucliers de mots... Avec ses tubes de peinture, Abou Malek al Chami, le graffeur de la bande, arpente la ville pour y peindre l'espoir en couleurs. Sur une façade déchirée par le souffle d'une explosion, il a croqué une fille de 4 ou 5 ans en robe bleue et jaune. Penchée sur une colline de têtes de morts, elle inscrit de sa main potelée le mot"HOPE", en lettres capitales.
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- La guerre est perverse, elle transforme les hommes, elle tue les émotions, les angoisses, les peurs.Quand on est en guerre, on voit le monde différemment. La lecture est divertissante, elle nous maintient en vie. Si nous lisons, c'est avant tout pour rester humain.
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Avec le temps, la peur s'est tassée. Je me suis mis à filmer de plus belle. A force de côtoyer la mort, j'en ai perdu le sens des émotions. (p. 66)
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Non maman, le passé n'est pas une fosse commune où l'on se débarrasse des souvenirs. On a beau l'enterrer,il réapparaît. Sur la peau. Sur les traits. Dans le sang et dans les rêves.
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" Ils peuvent tout m'enlever, mais jamais mon silence."
Ce sont les mots de Göktay.Elle est tombée dessus en déroulant un croquis.Ils résument si bien la fragilité et la force, le cri étouffé qu'ils sont tant à partager
Les dessins disent le reste : l'oppression, les non-dits, le langage du corps lorsqu'il prend le relais du rêve brimé.
- le silence est un espace, insiste-t-elle, qu'aucune dictature ne pourra jamais atteindre.

( p.274)
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Quand les premières balles sifflent, les jeunes protestataires redoublent de créativité : ils offrent des roses et des bouteilles d'eau aux soldats avec ce petit mot accroché au goulot : "Nous sommes vos frères. Ne nous tuez pas. La nation est assez grande pour nous tous."
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-La guerre est perverse, elle transforme les hommes, elle tue les émotions, les angoisses, les peurs. Quand on est en guerre, on voit le monde différemment. La lecture est divertissante, elle nous maintient en vie. Si nous lisons, c'est avant tout pour rester humain.
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La lecture comme refuge. Une page ouverte sur le monde lorsque toutes les portes sont cadenassées.
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