Citations de Delphine Pessin (161)
J'ai compris que mourir n'était pas ce qui m'effrayait le plus. Non ce que je redoutais surtout, c'était de MAL mourir. Page 148
Il n'y a rien de dégradant à dire qu'ils sont vieux, c'est un fait, voilà tout. C'est même plutôt beau, quand on y pense, d'avoir déroulé le fil d'une vie et de se tenir au bout.
J'ai une théorie là-dessus. Je suis convaincue qu'un sourire, c'est comme un boomerang : quand tu l'envoies, il revient vers toi. Même si ça n'est pas toujours vrai, ça me fait du bien, à moi, de le penser.
Elle était trop jeune pour comprendre qu'il n'y a jamais une seule manière de voir un évènement. Il y'a autant de vérités que de personnes impliquées.
Tu sais, Capucine, on a tous nos fissures. Soit tu les caches en essayant très fort de croire qu’elles n’existent pas. Soit tu les acceptes et tu les répares.
Tu sais, Capucine, on a tous nos fissures. Soit tu les caches en essayant très fort de croire qu'elles n'existent pas. Soit tu les acceptes et tu les répares.
Si ma vie était un théâtre, ce jour-là serait le premier acte d'une nouvelle pièce. [...] pendant un instant le passé et le présent se sont superposés, les mousquetaires ne faisaient plus qu'un
Citation : Pourtant, le jour de la rentrée en quatrième, j’étais plein de bonnes résolutions. Je sentais ce drôle de petit creux à l’estomac, celui du premier jour.
-Pas de bêtises, a dit mon père, mais il ne paraissait pas très convaincu.
-Promis, juré, craché. J’étais sincère. J’avais décidé de me tenir à carreau cette année.
Zahra
J’ai passé mon année de sixième à avoir honte de ma lenteur, honte de ma différence, honte d’être moi.
Est-ce que l'image qu'on renvoie aux autres est toujours aussi différente de ce qu'on est à l'intérieur ?
- J'ai compris - et on me l'a confirmé depuis - que tu es dyslexique.
Voilà, on y était.
J'étais catalogué, étiqueté, rangé dans une case.
Lorsqu'Emilie est tombée et s'est fait mal au genou, je me suis convaincue qu'il ne fallait pas dramatiser les choses. Comme si en parler donnerait du poids à un acte somme toute anodin. Je n'avais pas encore compris que c'était justement le poids des mots qui aurait évité ce qui s'est passé ensuite.
« Depuis qu'Arthur a son cancer, j'ai remarqué que les gens se divisent en deux catégories : Il y a ceux qui comme Lili, prennent des nouvelles tout en cherchant à être rassurés. Ils ne savent pas comment témoigner leur amitié, appellent tout le temps, mais sont aussi très mal à l'aise sur le sujet. Les autres, qu'on croyait être des amis, se contentent de vous envoyer un texto ou deux, puis très vite c'est silence radio. Comme si au fil des mois, ils avaient oublié jusqu'à votre existence. »
Tu sais, Capucine, on a tous nos fissures. Soit tu les caches en essayant très fort de croire qu'elles n'existent pas. Soit tu les acceptes et tu les répares.
- Tu sais, Capucine, on a tous nos fissures. Soit tu les caches en essayant très fort de croire qu'elles n'existent pas. Soit tu les acceptes et tu les répares.
Tu es belle, tu es belle.... page 154
Je suis convaincue qu'un sourire, c'est comme un boomerang : quand tu l'envoies, il revient vers toi. Même si ça n'est pas toujours vrai, ça me fait du bien, à moi, de le penser. J'ai donc distribué des sourires à la pelle, et plusieurs mémés m'ont renvoyé la balle.
J'ai boutonné un sourire sur ma figure.
Pattes mouillées
Le moineau sautille
Le long de la véranda.
Couvert de papillons
L'arbre mort
Est en fleurs !