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4.18/5 (sur 1227 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 01/02/1970
Biographie :

Denis Bajram est un scénariste et dessinateur de bande dessinée né en région parisienne en 1970.

Son père est issu d'une famille albanaise émigrée en France. Ouvrier, il devient ingénieur en suivant des cours du soir à l'École des Arts et Métiers et parvient à devenir un des cadres dirigeants d'Unilever Europe. La mère de Denis fait partie d'une famille de douze enfants élevés dans le catholicisme. Denis Bajram fait ses études chez les Oratoriens. Il découvre Nietzsche et remet en cause sa foi au cours de sa formation aux Beaux-Arts.

Étudiant aux Beaux-Arts, puis en scénographie aux Arts déco de Paris, il collabore à des revues telles que Scarce ou Le Goinfre (dont il a été le rédacteur en chef), avant de travailler quelque temps comme illustrateur et graphiste pour Hachette.

Finalement, il se consacre à la bande dessinée, créant un atelier en région parisienne avec Mathieu Lauffray, avant de rejoindre à Angoulême l'Atelier Sanzot puis l'Atelier Entropie. Il rencontre sa femme, Valérie Mangin lors d'une séance de dédicace du tome 2 de Cryozone et travaille avec elle dans l'atelier Saint-Julien à Paris puis celui de l'Étuve à Bruxelles.

En 2006, il crée avec Valérie Mangin les éditions Quadrant Solaire. Il en est le directeur éditorial.

Denis Bajram, avec sa série Universal War One, est devenu une référence incontournable de la science-fiction.

En 2013, Il sort la suite d'Universal War One, Universal War Two chez Casterman. La série Universal War est alors présentée comme trois cycles de 6 tomes.
Il annonce également en novembre 2013 qu'Universal War connaîtra une adaptation cinématographique.

Parallèlement à tout ceci, il a monté un groupe de variétés se revendiquant bruyant et raté, à l’origine de quelques 150 titres, tous plus fous les uns que les autres.
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Festival des Utopiales à Nantes. Aussi varié et protéiforme que le couple amoureux, et parfois plus sûrement fécond, le couple scénariste/dessinateur vit sans doute les mêmes sérénités et les mêmes orages. Quelles contraintes pour quelles richesses dans cette collaboration ? Rencontre avec une scénariste et ses dessinateurs… Avec : Valérie Mangin, Denis Bajram, Jenolab, Malo Kerfriden Modération : Gilles Francescano


Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Denis Bajram
ALBUM OU LIVRE ? BD OU ROMAN GRAPHIQUE ?

Un môssieur, tout fier d’avoir écrit un roman, a tenté de défendre sur le mur Facebook d’un ami que les bandes dessinées étaient des “albums” et pas du tout des “livres”. On a beau lui avoir opposé arguments et figures d’autorité, rien n’y a fait. Les BD portent un ISBN (International Serial Book Number) comme tout livre vendu en librairie ? Le Centre National du Livre soutient les BD, parce que ce sont des livres comme les autres ? Non, non, non, il n’en démordait pas, les BD ne peuvent pas être des livres. Heureusement que le ridicule ne tue pas, les réseaux sociaux ressembleraient au Père Lachaise.

Plus intéressant est de voir les confusions de vocabulaire apparues à cette occasion. À commencer par ce mot d’album.

L’album, c’est ce qui permet de rassembler, de collectionner, de compiler des petites choses, des morceaux choisis. Album de timbres, album musical 33 tours etc. (Éthymologie : http://www.cnrtl.fr/etymologie/album/substantif )

Dans le cas de l’album de BD, le terme s’est imposé parce que c’était un livre qui rassemblait les pages ou les épisodes parus initialement dans un journal. Ce terme est donc intimement lié à la prépublication en presse.

C’est les auteurs et éditeurs “indépendants” des années 90 qui ont popularisé le remplacement du terme “album” par celui de “livre”. La quête d’une reconnaissance culturelle pour la Bande Dessinée en était le moteur, mais les plus cultivés d’entre eux avaient bien conscience d’avoir rompu avec la presse jeunesse, et affirmaient donc à juste titre ne plus faire d’album de BD. Le mot livre l’a finalement très largement emporté dans la profession et la crispation s’est déplacée dans l’opposition des formats “48CC” (48 pages cartonné couleur, l’ex “album”) et “roman graphique” (l’ex “livre”).

On a assisté aux mêmes crispations sur le terme “BD” (et son cousin dégénéré “bédé”) qui après avoir remplacé “bandes dessinées” (qui lui même avait remplacé “illustrés”), est devenu ringard pour les indés. BD renvoyait à une production considérée comme trop commerciale et/ou populaire. Des néologismes comme “narration graphique” ont finalement cédé la place à un retour à “Bande Dessinée”, mais au singulier et avec les majuscules d’un Art majeur.

Il y a eu aussi un amusant turn-over de vocabulaire pour désigner la bande dessinée qui se veut non-commerciale. De “alternative”, “fanzine”, “graphzine” dans les années 80, elle est devenue “indépendante” voire “indé” dans les années 90, puis le néologisme journalistique “nouvelle BD” a un temps remplacé le tout dans les années 2000, avant que l’expression “roman graphique” ne finisse par l’emporter. Ce “roman graphique” est devenu un mot valise désignant à la fois un format, le livre épais, un genre, mais tellement ouvert que nul ne saurait le définir, bref tout ce qui n’est pas supposé “commercial” où “mainstream”… même si certains romans graphiques sont depuis longtemps des best-sellers.

Aujourd’hui, “BD”, “bédé” et même “Bande Dessinée” semblent toujours imprononçables sans mépris par beaucoup trop de commentateurs. En général, ce sont les mêmes qui auront un usage aussi flou que ridicule du mot “roman graphique”. On retrouve là l’opposition snobarde du môssieur cité en début de texte, qui refusait à la Bande Dessinée le mot de “livre”, elle n’était que des “albums”.

J’avoue être passé par ces revendications et cette quête de reconnaissance culturelle. J’ai cherché dans les années 90, avec d’autres, le terme idéal. J’avais proposé “illustration séquentielle”. Illustration, car chaque “case” est en effet une image illustrant un sens, y compris par sa part textuelle. Séquentielle parce que c’est l’enchaînement de ces Illustrations qui fait la Bande Dessinée. Bon, “illustration séquentielle” est encore plus long que “bande dessinée” et se battre pour ne remplacer à la fin “BD” que par “I.S.” n’était pas des plus motivants.

Aujourd’hui, je parle de “livres” pour mes albums, je mets des majuscules à Bande Dessinée dès que c’est de notre 9e Art que je parle. Mais, ces derniers temps, j’ai une vraie envie de redire “BD”, d’assumer les origines crottées, populaires et grand public de la narration graphique. Nous avons obtenu une partie de la reconnaissance culturelle que nous réclamions pour la Bande Dessinée dans les années 90, mais à l’arrivée, cela se paye d’une gentrification, d’un embourgeoisement de notre public, alors que les auteurs, eux, s’ils sont de plus en plus formés et cultivés, s’appauvrissent. C’est un vaste sujet sur lequel il faudra que je revienne plus sérieusement.

Source : FaceBook.
Cette longue explication de Denis Bajram sur les différences (assez totalement artificielles et artificieuses) entre "Album", "Bande(s)-Dessinée(s)", BD, "Roman Graphique", Livre, etc m'a semblé suffisamment écrite et complète pour figurer parmi les citations de cet auteur, bien que non issu d'un de ses ouvrages.
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- Le paradoxe temporel, c'est un truc qu'on nous explique dans les cours de maths de l'académie navale...
En gros, ça se résume avec une petite histoire, si je me souviens bien.
C'est Albert Einstein qui voyage dans le temps : Albert remonte dans le passé, il y croise son père avant son mariage et, sans faire exprès...
Il le tue.
Problème : Albert ne pourra pas naître!
En conséquence, Albert ne pourra pas non plus, quand il aura grandi, inventer le voyage dans le temps.
Donc il ne retournera pas dans le passé, donc il ne tuera pas son propre père.
Et donc finalement il naîtra à nouveau, et ainsi de suite...
C'est ça le paradoxe temporel : c'est impossible !
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(Mario): Héros de merde !
(Balti): De merde, vraiment ? Je croyais que c'était toi, le lâche qui fait sous lui à chaque mission !
(Milorad et Amina): Ha ! Ha ! Ha !
(Amina): T'es pas un peu dur avec lui, tout de même, Balti ?
(Balti): Non. Un homme n'est dur qu'avec une femme...
(Amina): Crétin !
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Bravo pour "l'intelligence du cœur", ma pauvre Williamson. Un peu de vraie intelligence vous aurait évité de paver l'enfer de vos bonnes intentions.
"L’intelligence du cœur" ? Et pourquoi pas la sagesse de la rate pendant qu'on y est ?
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Comme si ce n'était pas déjà assez dur de se taper un enterrement, il faut encore se taper le sermon du prêtre. On le sait bien qu'on est poussière et que l'on retournera poussière...
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Alors écoutez donc cette petite histoire.
La Bible raconte que l'humanité tenta après le Déluge, de construire une tour assez haute pour toucher le ciel.
Babel était son nom.
Dieu, craignant sans doute qu'on vienne lui salir ses parquets célestes, se demanda s'il allait devoir de nouveau détruire les hommes.
Mais, flûte alors, il avait promis à Noé, après le Déluge, qu'il ne tenterait plus jamais de génocider l'humanité.
Quand on est Dieu, ce qui est pratique, c'est qu'on a un super QI... et Dieu trouva la solution.
D'un geste il démultiplia le langage des hommes.
Ne pouvant plus se comprendre les uns les autres, ils abandonnèrent le chantier de la tour et se dispersèrent à la surface de la Terre.
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On doit être dans la zone d'influence de cette saloperie de putain de mur des ténèbres !
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- June, elle sauve des vies par simple et incroyable amour de la vie...
Alors, en effet, dans ce rôle, elle a le droit de prétendre être l'incarnation de La Mère.
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— Troisièmement, et c’est ce qu’il y a de plus étrange, le lieutenant n’est resté pour nous que quatre minutes dans le vortex… Pourtant il a eu le temps d’y changer de vaisseau et de vêtements. Son voyage effectif a donc manifestement été plus long… A sa barbe naissante, on peut l’estimer à deux ou trois jours, s’il ne s’est pas rasé là-bas… Ce qui nous fait un différentiel entre l’écoulement du temps dans le mur et à l’extérieur d’au minimum 10000 !
— Euh… en clair, colonel ?
— En clair, ce mur est apparu il y a deux bonnes semaines. Si le temps s’y écoule 10000 fois plus vite qu’ici, ceux qui s’y trouvent peuvent y avoir déjà passé quatre siècles.
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— Eh bien, il y en a du monde devant Santa Monica. Ça doit être un mariage, non?
— Oui, c'est celui de Mario Delgado, je crois.
— Paulo Delgado ? Le fils du défunt Tonto ?
— Oui, c'est ça. C'est celui qu'ils surnomment tous "Mario".
— Aah oui. Mais pourquoi "Mario" ? Ça change pas beaucoup de Paulo, ça, Mario.
— Il paraît qu'il ressemble au personnage d'un vieux classique du jeu vidéo: "Super Mario", un plombier, je crois.
— Un jeu de plombier ? Qu'est-ce qu'ils n'inventeront pas ?
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