Les attentats devenaient quotidiens. Sur les marchés, dans les gares routières, une nouvelle peur s’installait, une autre réplique de l’enfer, qui abîmait l’espoir d’une vie tranquille occupée à travailler, aimer, fonder une famille, élever des enfants, rêver, comme si ce simple désir de vivre devenait une espérance de paradis.
(p. 195, Chapitre 6, Partie 3, “Troisième jour. Fumigations – Afghanistan (septembre-novembre 2001”).