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3.7/5 (sur 1020 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sétif, Algérie , le 22/10/1940
Mort(e) à : Paris , le 24/04/2010
Biographie :

Denis Guedj est un écrivain français, notamment spécialisé dans l'histoire et la vulgarisation des mathématiques. Enseignant à l'université de Paris VIII, il était également comédien et scénariste.

Il a écrit de nombreux romans parmi lesquels : «La Méridienne» (Robert Laffont, 1997), «Le Théorème du perroquet» (Seuil, 1998), «La Bela» (Seuil, 2001), «Les Cheveux de Bérénice» (Seuil, 2002), et des essais: «La Révolution des savants» (Gallimard, 1988), «L’Empire des nombres» (Gallimard, 1996), «La gratuité ne vaut plus rien» (Seuil, 1997), «Le Mètre du monde» (Seuil, 2000).

Il s'est fait connaître au grand public avec le célèbre "Théorème du perroquet". Ce roman a été traduit en 20 langues et réussit l'incroyable prouesse de faire apprécier les mathématiques aux plus récalcitrants et auquel succèdent d'autres succès comme, en 2000, "Le Mètre du monde" qui raconte comment le système métrique s'impose durant la Révolution française, ou encore "Zéro", en 2005, qui explique l'invention du zéro à travers les cinq incarnations d'une femme.

Auteur d'essais et romans mettant en scène les sciences, les mathématiques et leur histoire, il a collaboré au journal Libération de 1994 à 1997 pour des chroniques dans le cahier scientifique Eurêka qui ont été rassemblées pour former l'ouvrage "La gratuité ne vaut plus rien".
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Source : www.mondalire.com
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#mathématiques #chiffres #CulturePrime Vous avez affaire à eux tous les jours, vous les manipulez depuis l'enfance, mais avouez, cette question vous turlupine : pourquoi les chiffres ont-ils la forme qu'ils ont ? (On attend vos réponses en commentaire ) Sources principales d'information : - Marc Moyon : "Apprendre les mathématiques au Moyen Âge : l'importance des traductions arabo-latines" - Agathe Keller : "Comment on a écrit les nombres dans le sous-continent indien" - Clarisse Herrenschmidt, "Les Trois Écritures, Langue, nombre, code" (Gallimard, 2007) - Guy Beaujean : "Étude paléographique sur la « rotation » des chiffres et l'emploi des apices du Xe au XIIe siècle" - Jérôme Peignot, "Du Chiffre" (Damase, 1982) - Georges Ifrah, "Histoire universelle des chiffres" (Seghers, 1981) - Denis Guedj, "L'Empire des nombres" (Découverte Gallimard, 1996), "Le Théorème du perroquet" (Seuil, 1998) - et les ressources éclairantes de Jean-Michel Delire, Marc Smith, Océane Juvin, Matthieu Cortat, Rémi Forte, Thomas Huot-Marchand. Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤37Jérôme Peignot14¤££¤6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
" Le commencement est la moitié de tout " (Polybe). Autant dire que si ça commence mal, c'est parti pour longtemps !
(p.200 - Points)
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Il faut aux vérités de la science de belles histoires pour que les hommes s'y attachent. Le mythe, ici, n'est pas là pour entrer en concurrence avec le vrai, mais pour le rattacher à ce à quoi les hommes tiennent et qui les font rêver.
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Il en a fait du chemin notre zéro :

-Çunya !

Un long battement de derbouka salua l'arrivée du dernier des nombres.

« Çunya veut dire vide en sanskrit. Le zéro est représenté par un petit rond. Pourquoi un rond? On ne le sait pas vraiment. Par contre, on sait que, traduit en arabe, çunya devient sifr qui, traduit en latin, de zéphirum qui, traduit en italien, donna zéphiro. Et de zéphiro à zéro, il n'y a pas loin. Et le nom du zéro, devint celui de tous les chiffres.

Le zéro, « ce rien peut tout », n'avait pas volé son surnom
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Comme tous les élèves du monde, Jonathan avait croisé Thalès à plusieurs reprises. Chaque fois, le professeur avait parlé du théorème, jamais de l'homme. D'ailleurs, en cours de maths, on ne parlait jamais de personne. De temps en temps, un nom tombait, Thalès, Pythagore, Pascal, Descartes, mais c'était seulement un nom. Comme celui d'un fromage ou d'une station de métro. On ne parlait pas non plus de où ni de quand ça s'était fait. Les formules, les démonstrations, les théorèmes atterrissaient sur le tableau. Comme si personne ne les avait créés, comme s'ils avaient été là de tous temps, comme les montagnes ou les fleuves. Encore que les montagnes, elles, n'avaient pas été là de tous temps. Et l'on arrivait à ceci que les théorèmes avaient l'air plus intemporels que les montagnes ou les fleuves !
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En Sicile, il y a une expression qu'on applique plus souvent qu'ailleurs : Les tombes ne parlent pas.
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À l'époque de Thalès, au VIe siècle avant notre ère, la philosophie et les mathématiques étaient totalement imbriquées.
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Cela se passait à la fin des années 20. Chaque matin, un professeur d'Université se rendait à la gare de Shibuya, accompagné de son chien Hachiko. Un peu avant l'heure du retour de son maître, Hachiko retournait à la gare et l'attendait. Ensuite, ils rentraient tous les deux. Cela durait depuis des années. Un soir, le professeur ne revint pas. Dans la journée, il avait été renversé par une voiture et était mort sur le coup. Personne ne prévint le chien. Tous les soirs, Hachiko retournait à la gare de Shibuya pour attendre son maître. Lorsque le dernier voyageur descendait, Hachiko s'en retournait. Cela dura sept ans. En 1935, Hachiko mourut. En souvenir de cette fidélité, les habitants de Tokyo élevèrent une statue en l'honneur de Hachiko. Se donner rendez-vous à la statue du Chien, c'est être assuré que l'on vous attendra le temps qu'il faudra.
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Savez-vous, demanda-t-il, quel est le nom grec du papyrus ? Byblos. Voilà pourquoi − il désigna les rayonnages qui l'entouraient − cela s'appelle une bibliothèque.
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Ce qu’il y a de bien avec l’hiver, c’est qu’il fait disparaître non seulement les feuilles des arbres, mais aussi les touristes de Montmartre.
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Les livres compressés sur des rayonnages étriqués étaient l'une des choses qui le mettaient le plus en fureur. Il ne supportait pas, à l'inverse, de les voir avachis sur une étagère. C'est comme les gens, aimait-il à dire, isolés, ils ne se tiennent pas, entassés, ils ne se supportent plus. Ni le métro à six heures, ni la place de la Concorde le 15 août à midi.
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