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3.4/5 (sur 105 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vesoul , le 14 mars 1949
Biographie :

Denis Humbert, vit actuellement en Martinique
Auteur de 11 romans, né le 14 mars 1949 à Vesoul dans l'Est de la France.

Très tôt embarqué avec sa mère et ses deux frères dans les malles d’un père voyageur et humaniste, il passe son enfance en Côte d’Ivoire et son adolescence en Algérie.
De ses allers et retours entre l’Afrique et la France, des cabines de paquebots aux salles d’attente des aéroports, il conservera la faculté de se sentir bien partout et de n’être nulle part une « personne déplacée ». Persuadé que ce détachement est une richesse il promène un regard désabusé et critique sur les mondes traversés.
Le besoin de nature l’amène au début des années 80 à se poser longuement dans les paysages d’Auvergne. C’est là que naissent l’envie et la nécessité de l’écriture.

Peu soucieux de se construire une « carapace identitaire », son inspiration se nourrit à des sources multiples, de l’univers du cinéma aux auteurs anglo-saxons (Ernest Hemingway, Cormac McCarthy, Jim Thompson, James Ellroy…) de Louis-Ferdinand Céline aux grands noms de la série noire, de l’absurde d’Albert Camus à celui de Samuel Beckett.
Denis Humbert vit à partir de 2005 en Martinique. En marge de sa vie professionnelle, il a animé des ateliers d’écriture à l’Université de Clermont-Ferrand ainsi qu’à l’Université de Fort-de-France.
Dix romans ont été publiés aux Presses de la cité et un chez Albin Michel.
La malvialle, son premier roman, a connu un très grand succès. Il a publié ensuite Un si joli village, La Rouvraie, La dent du loup.
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Source : http://gbraeme.free.fr/BLOG2/
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Au bas des marches, devant la demeure cossue des Verdier, le facteur s'impatientait. Il attendait un signe, un mot de sympathie de la part de celui qui se dressait, imposant devant lui et semblait l'ignorer. il se serait contenté d'un simple regard , Mais rien ne venait. Il finit par gommer le sourire qui s'était figé sur son visage et fit demi-tour avec une certaine brusquerie, accompagnant le mouvement d'un
" Bonne journée , monsieur le maire " à peine audible.
Saloperie ! Jamais bonjour ni rien, pas un coup, même pas un café ! Je t'en ai pourtant ramené du courrier , depuis le temps des tonnes si ça se trouve.... Tous les mêmes... comme le disait souvent le grand-père de Roger : "Méfie-toi des gros s'ils le sont, c'est qu'ils ont mangé les petits !"
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René avançait en effet une théorie selon laquelle les truites elles aussi vivent la pêche comme un sport. Dangereux, certes, mais un sport tout de même. Un jeu où l'homme est l'adversaire, une manière de prouver qu'elles ont du cran alors qu'elles savent pertinemment que l'appât est pendu au bout d'un fil et dissimule un piège mortel. Sans risque, pas de plaisir.
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A Papeete, on l'aurait accueilli avec des colliers de fleurs ; au Burkina, on lui aurait servi le foie tiède d'un singe tué le jour même. Chaque peuplade a ses rites de bienvenue à l'égard de l'étranger fraichement débarqué.
Mais Monestier n'était pas persuadé d'être le bienvenu dans cette cité balnéaire. Existait-il d'ailleurs un seul endroit au monde où quelqu'un pouvait l'attendre avec sympathie ? Pas à sa connaissance, sauf peut-être ce village de l'arrière-pays niçois où sa mère était allée terminer son parcours. Et encore !... Il ne savait plus à combien d'années remontait sa dernière visite.
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Les chiens s'étaient mis à gueuler, surtout Titus, le bâtard jaune et noir, plus laid qu'une hyène et sans doute rendu méchant par l'horreur qu'il s'inspirait lui-même.
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C’est ça aussi la campagne : tu éternues dans un coin et il y en a tout de suite deux cents qui se penchent à la fenêtre pour crier "à tes souhaits".
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Il devait bien se l'avouer, la vie en France lui donnait quelques inquiétudes. Avec les années, à l'abri au coeur de ce qui pouvait passer pour un paradis sur terre, il avait oublié à quoi pouvait ressembléer une ville où les gens ne sont pas perpétuellement en vacances

Toutes ces silhouettes pressées, nerveuses et piétinantes, ces visages sérieux, toutes ces bribes de conversation qu'il surprenait malgré lui sur la banquette d'un bistrot ou dans la cohue du métro matinal, tous ces petits bonshommes gris, uniformément tristes avec leurs serviettes noires qui contenaitent des papiers tellement importants. p 16.
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Elle avait vieilli mais pas changé. Toujours aussi prévenante, toujours aux petits soins pour "son" Vincent. Dans quelques secondes, la phrase rituelle allait venir, ces mots, toujours les mêmes, qui l'avaient tellement agacé dans son enfance mais qu'il attendait aujourd'hui comme la preuve tangible de son retour :
- Et pour ce soir, qu'est-ce que tu veux manger ?
Voilà. C'était bien elle ! Vous n'aviez pas encore avalé la dernière bouchée du petit déjeuner ou du repas de midi, que déjà elle s'inquiétait pour le repas suivant. A croire qu'il n'y avait rien pour elle de plus important que se sustenter abondamment et de manière fréquente. Il fallait toujours accepter d'en "reprendre" pour éviter de la vexer de façon irrémédiable : quand à jeûner en sa présence, c'était se voir promis à une mort certaine par inanition dans les heures qui suivaient.
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... cet endroit n'était rien d'autre qu'un cloaque putride, un mouroir marécageux infesté de moustiques. [...) Il faudrait s'en accommoder. Serrer les dents et faire bonne figure, supporter cette moiteur perpétuelle et ce sentiment d'être en train de glisser dans le conduit d'un vide-ordures. (p.78)
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Vincent se sent tout drôle. Il se dit qu'il aurait mieux fait de rester avec les gamins du village et pourtant il a l'impression d'être rivé à ce pont ; quelque chose de beau est en train de lui arriver, quelque chose qu'il n'a jamais connu mais qu'il attend depuis toujours, lui semble-t-il.

Il a les james un peu molles et la bouche sèche lorsqu'il la voit déboucher dans le virage, à cinquante mètres, sur la petite route bordée de hauts buissons de muriers d'aubépines.

Elle s'avance à contre-jour, auréolée par les derniers rayons deu soleil qui descend déjà derrière les arbres. Il ne distingue pas les traits de son visage. Il espère qu'elle ne remarquera pas qu'il s'est mis à trembler. p8
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La procession s'était ébranlée lentement. Devant des enfants de choeur, ensuite la statue de la Vierge puis les pélerins. Autour de la Vierge un cordon d'enfants se tenant par la main, tous pieds nus.
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