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Citations de Denis Zott (64)


Césaire se sentait comme un ours aux prises avec un essaim d'abeille. Les questions l'assaillaient, le tourmentaient, le piquaient. Il avait beau les chasser, elles le poursuivaient jusque dans le potager où il s'était mis à bêcher rageusement un coin de terre en vue d'y planter des pieds de tomates.
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_ La jeune femme en question est en fuite, armée et sans doute blessée. Elle porte des vêtements blancs et vous n'allez pas me croire... elle a un visage de geisha.
_ Un visage de...
_ Un rire éclata, cristallin.
_ Elle a l'air rocambolesque votre histoire ! Dans notre cambrousse , on n'en voit jamais des trucs comme ça.
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Il n’avait rien vu de plus beau que ses seins pareils à deux colombes qui dormaient paisiblement dans leur nid de dentelle.
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Super livre, je le conseil , Le Chien, la Dame blanche personnages attendrissants. Quand on le commence on n'a plus envie de le lâcher. Il est vrai que certains personnages soient durs.. Facile à lire comme on dit dans notre région je me suis régalée.
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Et jamais il n'avait rien vu de plus beau que ses seins pareils à deux colombes qui dormaient paisiblement dans leur nid de dentelle.
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« Voilà ce qu’on faisait avec les esclaves… Regarde tes ancêtres, le nègre. »
La vieille lui avait montré un livre, des images d’hommes marqués au fer rouge. Des nègres qui portaient des chaînes aux pieds, la peau de leurs chevilles à vif. Des nègres que l’on pendait pour l’exemple dans les arbres ou à l’entrée des villes, les corbeaux leur bouffant les yeux et la langue, les vers finissant le travail.
« On les laissait pourrir sur place… Je te raconte pas l’odeur, avait dit la vieille en se pinçant le nez, et tu trouves encore qu’ici on te traite pas bien, mon chien ? »
Césaire avait secoué la tête.
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Le double canon d’un fusil de chasse se posa sur l’épaule du domestique.
- Dégage de ma route ou j’explose ta sale tête d’enfoiré !
Le doigt sur la gâchette, la vieille Renard visait Baron sans trembler.
- Et dis à tes crétins d’abaisser leurs pétoires !
Baron leva la main, les armes des chasseurs retombèrent.
- C’est un simple contrôle, Germaine. On recherche une fugitive responsable de l’accident survenu ce matin aux Mallet. Il y a un enfant dans le coma. Thomas, mon petit-fils.
Un sourire éclaira la face de fouine de la vieille.
- Rien à foutre de ta mauvaise graine, Baron ! Par contre, le premier qui dérange ma Rox qu’est en train d’agoniser, il est mort…
Baron considérait Césaire, tête basse, dégoulinant de sueur.
- Césaire, t’aurais pas vu une jeune femme blonde vêtue d’une veste de treillis et d’une chemise d’homme ?
- Il a rien vu, mon chien, rien ! brailla la vieille. Et une femme, pardi, manquerait plus que ça !
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Les anciens pensaient que le vent agissait sur l'humeur des hommes en aiguisant leurs mauvais penchants.
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Pourquoi fallait-il toujours que sa mauvaise conscience s'interpose et revienne le tourmenter ? Pourquoi fallait-il toujours que le curé intervienne et gâche les meilleurs moments ?
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De sa poche, le Libyen sort un cran d’arrêt. La lame à rainures claque en se dépliant.
- Pour que tu n’oublies pas. Trois jours.
Le Gitan écrase la main gauche de Tony contre le mur.
- Déconne pas, Costa ! Putain, déconne pas !
- Calme-toi, mon Tony. Rien de personnel. C’est le tarif. Tu connais les règles.
La lame entame la peau et tranche le tendon entre les deux phalanges. L’épouvantail gémit. Le Gitant lui balance son poing sur la tempe. Tony s’effondre.
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Le lit à baldaquin, le tapis en alpaga, les meubles en bois exotique, les étagères envahies d’une légion de poupées qui formaient une effrayante armée miniature. Et ce détail glaçant : sur leur visage de porcelaine, les poupées affichaient la même expression que la jeune femme blonde qui les regardait, assise au milieu du lit.
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Césaire était attaché à une croix invisible. Cloué par la peur.
Il arriva dans la cour, essoré de sueur. Le vent s'était levé et lui glaçait les os. Il marcha, voûté, tête baissée. S'arrêta devant le Tube. S'appuya contre la carrosserie. À bout de souffle. Épuisé par trop d'émotions. Il devait se décider maintenant. La grange ou la fuite. Son logis ou l'inconnu. La fatigue l'engourdissait, l'empêchait de raisonner. Non, il n'allait pas fuir. Finalement, la peur de l'inconnu, tout ce qui sortait du sentier battu de ses habitudes, l'emporta sur la crainte de se faire rosser.
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Une demi-heure plus tard, une douzaine de gendarmes étaient rassemblés à la brigade de Graulhet.
- La Dame blanche est suspectée d’avoir tiré, hier matin, sur l’homme que nous avons trouvé à côté du véhicule carbonisé, dit le capitaine Roll. Nous avons donc affaire à une personne armée et potentiellement dangereuse. Je vous recommande donc la plus grande prudence. Il convient de la repérer, puis nous agirons en fonction de sa réaction. Tout est clair ?
La troupe fit route vers Puech Begoù, où Baron et ses chasseurs les attendaient à la salle des rencontres.
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Un cri déchire l’habitacle.
– Attention, le petit garçon !
Dans le rétro, il voit le regard effaré, les yeux écarquillés de la jeune femme.
Où il est, le petit garçon ?
Devant lui, la route est vide. À droite, des champs de colza jaunes comme une coulée d’or.
Où il est le petit garçon ?
Toujours rien devant. Juste une bande de bitume inégale et l’horizon noyé de soleil qui ouvre sa gueule de fournaise.
Et si elle avait raison ?
Johnny freine.
Au sommet de la pente, la route semble se jeter dans le vide à travers un rideau de feu.
Trop vite, Johnny !
Il écrase le frein.
À l’amorce de la descente, le flash d’un éclat métallique. Johnny donne un coup de volant. L’arrière du véhicule chasse.
Quelque chose frappe la carrosserie.
La voiture dérape, butte contre le repli d’une rigole de drainage et décolle.
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Johnny considéra le plan. « Les dépendances : enfin, un truc qui colle ! Trois personnes y résident en permanence. Le manoir est au bout, OK. Mais quelque chose cloche… » Il commanda à ses acolytes de se déployer, en position de tir. « Où sont les chiens ? » Il les entendit aboyer, à distance. Quelque part à l’arrière de la propriété. Il consulta son plan. « Dans le chenil ? Ça non plus, c’était pas prévu ! »
S’ils avaient été doublés, les chiens venaient de donner l’alerte. L’angoisse resserra sa gorge. Il fit signe aux gars que tout allait bien.
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Les flics referment la cellule qu’un rire tonitruant fait trembler , abandonnant Tony à la merci d’un habitué des lieux surnommé Grand Porc Malade.
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Je viens de terminer La dame blanche de Denis Zott et quel roman. La dame blanche est à ma connaissance, une légende ,une apparition de femme tout en blanc sur la route, souvent annonciatrice d'un mauvais présage. Ce roman est noir, addictif, violent. L'agressivité de certains personnages nous fait trembler. Les secrets, bref....toute une palette de sentiments, un vrai tourbillon qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Il m'a fallu beaucoup de volonté pour prendre le temps de le lire, il est difficile de le poser. Je le recommande à 100%
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Césaire sentit le regard de sa partenaire lui caresser les joues, avec la délicatesse d'une vipère.
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Trois pointes de fer griffaient la porte du cagibi. Il devait affronter ce bruit qui le terrifiait, le réduisant à l'état d'un torchon avec lequel la vieille s'essuyait le cul.
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- Ben, qu’est-ce que t’attends, mon chien ? gronda la vieille Renard.
Césaire sentit le regard de sa partenaire lui caresser les joues, avec la délicatesse d’une vipère. Il sentait tous les regards peser sur lui, même en baissant la tête entre ses larges épaules. Le public grondait, sifflait. Germaine Renard, boule de nerfs poids plume et visage de fouine, bondit de son siège.
- De quoi qu’ils se plaignent les péquenots ? Pour une fois qu’il se passe quelque chose dans ce trou du cul du monde ! Moi je leur offre du spectacle à pas cher, en plus… Allez, distribue, mon chien !
Les doigts humides, Césaire distribua. Cinq cartes à chacun, une au centre du tapis qu’il retourna. Un as de pique.
- Je passe, dit Léon.
Comme un serpent sur un mulot, la vieille Renard se jeta sur l’as.
- Moi, j’aime quand ça pique !
L’assistance s’esclaffa, trépigna. Le sol trembla.
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