Denise Grover Swank

Il avait réalisé que même s’il avait porté toute son attention sur chacune de ses ex, ça n’aurait quand même pas marché. Certains pouvaient prétendre que le genre de lien qu’il recherchait était ce qu’on trouvait dans les contes de fées et les légendes (deux choses auxquelles Josh McMillan ne croyait pas vraiment), mais cette étincelle avait été présente dans le mariage de ses parents, si puissante qu’ils en rayonnaient. C’était pour ça que Josh avait du mal à accepter son attirance pour Megan. Non seulement il la trouvait séduisante, mais en plus, il avait finalement trouvé cette étincelle si rare… sauf qu’avec elle, c’était plus un brasier. C’était dingue. Il la connaissait à peine, mais il était bien forcé de le reconnaître. Et même si c’était tentant de suivre le conseil de Noah et de céder à son désir pour elle avant de partir, il ne pouvait pas. De ce qu’il en voyait, Megan avait déjà bien trop de monde dans sa vie qui cherchaient à lui faire du mal. Il ne voulait pas ajouter son nom à cette liste. Et l’idée le blessait plus qu’il ne s’y attendait. — Jusqu’où tu vas aller ? demanda Noah. Josh prit une profonde inspiration et la relâcha lentement, pour essayer de faire disparaître les images de la brune sexy de son cerveau. — Je ne sais pas encore. Les amis de Bart et ses associés en ont brossé un portrait très flatteur, mais ça ne veut rien dire. Les hommes désespérés ont recours à des mesures drastiques. Il a l’air d’un type ordinaire, on ne peut pas dire qu’il ait des goûts de luxe pour ses loisirs : un jeu de golf de temps en temps, le camping, la pêche… — Il a un bateau ? — Oui, un bateau qui a vingt ans, avec un petit moteur extérieur. — Alors c’est le mariage qui coûte cher ? — Je suis sûr que l’argent file à travers les doigts de sa femme comme de l’eau. Quand j’ai demandé s’il avait un conseiller financier, un de ses amis a sous-entendu qu’il n’avait pas beaucoup d’argent à investir. Une femme m’a tiré sur le côté parce qu’elle pensait que j’avais peut-être des informations. L’ironie, c’est que c’est elle qui avait quelque chose d’intéressant à m’apprendre. Selon la rumeur, Bart a renégocié le prêt de la maison des Vandemeer afin d’obtenir l’argent qui paierait le mariage de l’année. Et ce n’était toujours pas suffisant. — Alors Bart pourrait être le coupable ? — Peut-être. J’espérais qu’Andrew Peterman, le second associé, viendrait à la fête, mais jusque-là il n’est pas venu, et il commence à être assez tard alors je doute qu’il se montre. — Ouah, je suis impressionné. Je ne pensais pas que tu étais aussi roublard, Joshy. Noah le disait comme un compliment, mais Josh se sentit soudainement sali. — Nicole a dit que Bart avait un bureau chez lui, au premier étage à côté des chambres. J’espère pouvoir fureter dans leur maison ce soir après que tout le monde soit parti se coucher, mais je pense que les vraies preuves seront au bureau de son entreprise. Et ça risque d’être compliqué d’y aller. Sa mère est une sorte de tyran pour tout ce qui concerne le mariage. Elle a prévu un emploi du temps pour chacun de nous et je n’aurai pas une minute de libre jusqu’au mariage. Je ne sais pas comment je vais faire pour aller jusqu’au bureau de Vandemeer. — Personne ne trouve bizarre que tu n’aies pas de famille ou d’amis là-bas ? — Megan a dit que l’enfoiré qu’elle allait épouser n’avait presque pas d’amis, et que ses parents et son frère n’avaient pas prévu de venir. — Ça doit être un fameux crétin pour que ses parents eux-mêmes ne viennent pas au mariage. La fille de Vandemeer est une emmerdeuse ? — Non. Pas de ce que j’en ai vu. Plutôt l’inverse, en fait. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle allait épouser cet idiot.

Il avait réalisé que même s’il avait porté toute son attention sur chacune de ses ex, ça n’aurait quand même pas marché. Certains pouvaient prétendre que le genre de lien qu’il recherchait était ce qu’on trouvait dans les contes de fées et les légendes (deux choses auxquelles Josh McMillan ne croyait pas vraiment), mais cette étincelle avait été présente dans le mariage de ses parents, si puissante qu’ils en rayonnaient. C’était pour ça que Josh avait du mal à accepter son attirance pour Megan. Non seulement il la trouvait séduisante, mais en plus, il avait finalement trouvé cette étincelle si rare… sauf qu’avec elle, c’était plus un brasier. C’était dingue. Il la connaissait à peine, mais il était bien forcé de le reconnaître. Et même si c’était tentant de suivre le conseil de Noah et de céder à son désir pour elle avant de partir, il ne pouvait pas. De ce qu’il en voyait, Megan avait déjà bien trop de monde dans sa vie qui cherchaient à lui faire du mal. Il ne voulait pas ajouter son nom à cette liste. Et l’idée le blessait plus qu’il ne s’y attendait. — Jusqu’où tu vas aller ? demanda Noah. Josh prit une profonde inspiration et la relâcha lentement, pour essayer de faire disparaître les images de la brune sexy de son cerveau. — Je ne sais pas encore. Les amis de Bart et ses associés en ont brossé un portrait très flatteur, mais ça ne veut rien dire. Les hommes désespérés ont recours à des mesures drastiques. Il a l’air d’un type ordinaire, on ne peut pas dire qu’il ait des goûts de luxe pour ses loisirs : un jeu de golf de temps en temps, le camping, la pêche… — Il a un bateau ? — Oui, un bateau qui a vingt ans, avec un petit moteur extérieur. — Alors c’est le mariage qui coûte cher ? — Je suis sûr que l’argent file à travers les doigts de sa femme comme de l’eau. Quand j’ai demandé s’il avait un conseiller financier, un de ses amis a sous-entendu qu’il n’avait pas beaucoup d’argent à investir. Une femme m’a tiré sur le côté parce qu’elle pensait que j’avais peut-être des informations. L’ironie, c’est que c’est elle qui avait quelque chose d’intéressant à m’apprendre. Selon la rumeur, Bart a renégocié le prêt de la maison des Vandemeer afin d’obtenir l’argent qui paierait le mariage de l’année. Et ce n’était toujours pas suffisant. — Alors Bart pourrait être le coupable ? — Peut-être. J’espérais qu’Andrew Peterman, le second associé, viendrait à la fête, mais jusque-là il n’est pas venu, et il commence à être assez tard alors je doute qu’il se montre. — Ouah, je suis impressionné. Je ne pensais pas que tu étais aussi roublard, Joshy. Noah le disait comme un compliment, mais Josh se sentit soudainement sali. — Nicole a dit que Bart avait un bureau chez lui, au premier étage à côté des chambres. J’espère pouvoir fureter dans leur maison ce soir après que tout le monde soit parti se coucher, mais je pense que les vraies preuves seront au bureau de son entreprise. Et ça risque d’être compliqué d’y aller. Sa mère est une sorte de tyran pour tout ce qui concerne le mariage. Elle a prévu un emploi du temps pour chacun de nous et je n’aurai pas une minute de libre jusqu’au mariage. Je ne sais pas comment je vais faire pour aller jusqu’au bureau de Vandemeer. — Personne ne trouve bizarre que tu n’aies pas de famille ou d’amis là-bas ? — Megan a dit que l’enfoiré qu’elle allait épouser n’avait presque pas d’amis, et que ses parents et son frère n’avaient pas prévu de venir. — Ça doit être un fameux crétin pour que ses parents eux-mêmes ne viennent pas au mariage. La fille de Vandemeer est une emmerdeuse ? — Non. Pas de ce que j’en ai vu. Plutôt l’inverse, en fait. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle allait épouser cet idiot.

Il sourit, de ce sourire sexy qui m’avait toujours fait fondre et, tout comme les chiens stupides de Pavlov, je me transformais pratiquement en flaque.

- On a peut-être de gros ratons laveurs ici, dit-elle, mais je n'en ai jamais vu de si gros qui soient capables de s'enfuir dans un pick-up.

Alors qu'il se montrait si protecteur et attentionné envers moi, j'aurais pu facilement passer outre toute la merde qui était arrivée entre nous, pourtant je savais que c'était une mauvaise idée. Malheureusement, mon cerveau semblait avoir oublié de le dire à mon corps.

L’idée de monter dans l’avion la rendait également nerveuse pour une autre raison. Les turbulences la rendaient atrocement malade. Une collègue avait suggéré qu’elle prenne de la Dramamine en guise de mesure préventive. D’habitude, Megan détestait prendre des médicaments, même de l’aspirine pour les maux de tête, mais elle avait déjà suffisamment de soucis comme ça. Elle ne voulait pas passer chaque instant du vol à lutter contre les nausées. Elle sortit une bouteille d’eau de son sac, prit deux pilules d’un petit flacon, et les avala en espérant qu’elles fassent rapidement de l’effet.

-Tu serais folle de ne pas l’aimer. Il est gentil. Il est hyper sexy. Il est charmant. Il est attentionné. Et il est hyper sexy.

-Tu l’as déjà dit.

Libby jeta un regard à Josh, qui mettait son téléphone dans sa poche et revenait vers elles.

-Avec un canon comme lui, le dire une seule fois ne suffit pas.

Megan rougit. Libby avait parfois raison, et à présent, Megan ne pouvait pas s’empêcher de se demander comment elle pourrait profiter de toute cette beauté.

Elle était d’une beauté parfaite, de la racine de ses magnifiques cheveux blonds jusqu’à la pointe de ses chaussures à talons, jolies mais pratiques. Aux yeux d’un observateur non entraîné, son sourire semblait amical, mais Megan avait passé dix-huit ans sous l’égide de sa mère si parfaite ; assez longtemps pour reconnaître un sourire forcé quand elle en voyait un. Et le souvenir de sa mère ne manqua pas de faire revenir sa nervosité au galop.

Elle était jolie, avec ses longs cheveux bruns qui tombaient en dessous de ses épaules et ses jambes fines (tout à fait son genre de fille), mais à peine une minute après qu’il se fut assis, elle l’avait accusé d’être un terroriste et elle avait lâché un drôle de commentaire sur un crash.

Elle était si proche, et elle avait l’air si vulnérable… Il ne voulait qu’une chose, la prendre dans ses bras et l’embrasser, la rassurer, lui dire que tout irait bien… mais il ne pouvait pas. Il n’était pas certain que tout irait bien quand toute cette histoire serait terminée.