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3.37/5 (sur 206 notes)

Né(e) à : Glasgow , 1966
Biographie :

Écossaise, auteur d'une thèse sur la maladie mentale et les femmes criminelles, elle est également auteur de romans policiers. Denise Mina a étudié, puis enseigné le droit pénal à l’université de Glasgow. Elle a voyagé dans sa jeunesse, pour suivre sa famille, et a fait de nombreux petits boulots dans des milieux très différents. Auteur de plusieurs comédies pour la BBC, elle a obtenu le John Creasey Memorial Prize du meilleur premier roman pour Garnethill.

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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Doyle se pencha en avant et se mit à parler d'une voix douce qui arriva aux oreilles de Thomas comme au sortir d'un tunnel : il était arrivé quelque chose . Chezvous. C'estvotremèrequinousademandédevousinformer. Tellementdésolé. Lamortdevotrepère. Parpendaison. Çava. Thomasestcequeçava ?
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Mais quand on n'a plus toute sa tête, on se retrouve un peu nue, déshabillées des conneries qu'on entretient d 'habitude soigneusement . Toutes les histoires qu'on se raconte, comme quoi on a fait de grandes choses ou de beaux voyages, tout ça, elle s'en souvenait plus. Elle "était" , un point, c'est tout. Et ce qu'elle était , c'était adorable.
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- Y peuvent me baiser, dit-elle d'une voix sifflante et rageuse, le visage dur plein de colère, mais y peuvent pas me posséder.
Elle se rassit au fond de son fauteuil et sourit à Wilder en reprenant son personnage d'escort-girl.
- Ça les rend dingues.
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Depuis les dernières augmentations de salaire, les constables recevaient une meilleure paye , et chaque minute après leurs horaires légaux était réglée en heures supplémentaires. Une décision désastreuse. désormais, ils touchaient plus que les sergents, leurs supérieurs, et n'étaient plus obligés de rester d'astreinte des jours durant jusqu'à la clôture d'une enquête.
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Je ne pouvais la regarder dans ce box sans penser à toute l'aide qu'elle m'avait apporté. J'avais tellement honte......
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Ceux qui mentent avec aisance sont dangereux, car de deux choses l'une : ou bien ils ont de très mauvaises intentions, ou bien ils sont influençables.
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La sandwicherie était minuscule, à peine plus profonde que sa devanture peu engageante, avec, accrochée dans la vitrine, une ardoise annonçant qu'on y servait du thé et des sandwiches à la mayonnaise. Pat avait demandé à Eddy de s'arrêter là, parce qu'il y avait aussi des journaux.

Il avança sur le trottoir avec la démarche légère d'un amoureux en train d'organiser un rendez-vous fortuit. Des ouvriers en bleu de travail poussiéreux se pressaient devant le comptoir. L'atmosphère était poisseuse, pleine de fumée grasse. Pat se dirigea vers le présentoir à journaux avec une nonchalance étudiée. Elle était là. Elle le regardait.

Une mauvaise photo prise avec un téléphone portable, qui la montrait de face - juste la tête et les épaules, floues mais tout de même assez nettes pour qu'il y voie ce qu'il avait envie d'y voir. Les longs cheveux noirs partagés par une raie au milieu, le grand nez, courbé tel un doigt qui fait signe d'approcher. Des dents blanches parfaites, les yeux mi-clos dont lui seul pouvait déchiffrer l'expression. Elle était blessée, mais ses jours n'étaient pas en danger. Le premier paragraphe de l'article parlait d'une famille respectable. Ils ne savent rien, se dit Pat.

Elle faisait la grimace, sur la photo, elle gonflait les joues et fronçait les lèvres avec une petite moue adorable, pas vulgaire du tout. Pat prit un exemplaire sur le présentoir. Le contact du papier grossier était aussi doux qu'un baiser sur ses doigts, la fumée grasse sentait le miel, les taches de graisse sur le mur étaient des étoiles scintillantes. L'existence de cette fille rendait supportable toutes les bassesses de cette vie.
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Elle était fière et forte, et maîtrisait les arcanes de la politique. À un moment donné, elle aussi avait voulu y faire carrière. Mais désormais, son ventre portait les stigmates de trois grossesses et ses traits s’étaient durcis. Dans les moments d’amertume, il voyait qu’elle avait perdu son authenticité d’autrefois. Elle était devenue une femme au foyer bourgeoise, fière de sa nouvelle cuisine, une consommatrice qui ne possédait jamais assez.
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L’auditoire était indiscipliné, un brin éméché, et personne ne savait trop ce qu’ils attendaient. Croyant sentir planer l’hostilité et perdant courage, tous les intervenants s’en tinrent strictement à leurs notes. Ils lisaient mot pour mot, se traînant péniblement vers la conclusion devant une salle où enflaient les chuchotis. Quand on remercia les membres du comité, personne n’applaudit ; les bons mots se heurtaient à l’apathie générale.
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La voiture était chère, même pour un dealer, mais Boyle n’avait pas l’attitude du caïd digne de figurer si haut dans la chaîne alimentaire. Il regardait ses interlocuteurs dans les yeux quand ils lui parlaient, faisait de l’humour comme s’il était légèrement embarrassé d’avoir été arrêté. Un vrai caïd s’en serait moqué. Un vrai caïd aurait contacté son avocat à l’aide de son kit main libres avant même de quitter l’autoroute.
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