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Citation de jeranjou


Miles Lovell, assis par terre, était ligoté au moteur d’une pompe au milieu de la cabane. On s’était servi pour l’attacher d’un épais fil électrique enroulé étroitement autour de sa taille et fixé derrière son dos.
Le bâillon dans sa bouche était assombri par le sang qui jaillissait aux coins de ses lèvres et dégoulinait le long de son menton.
Ses bras et ses jambes n'étaient pas entravés, et ses talons martelaient les lattes du plancher tandis qu'il se contorsionnait contre le bloc de métal.
Ses bras cependant, demeuraient inertes, et il ne risquait pas de s'en servir pour se libérer, car Miles n'avait plus de mains. […]
J'ai retiré le bâillon d'entre ses lèvres et fait un bond en arrière quand un flot de sang rouge foncé a coulé sur sa poitrine.
- Oh, non, a murmuré Angie. Non, c’est pas possible. Merde, j’y crois pas… […]
- La vache ! a répété Bubba, et cette fois, c’est bien du respect que j’ai décelé dans sa voix.
Miles Lovell, en état de choc ou non, agonisant ou non, ne répondrait pas à mes questions. Il ne répondrait plus aux questions de personne pendant très, très longtemps. […]
Miles Lovell avait non seulement perdu ses mains, mais aussi sa langue.

Pour ceux qui doutaient de la noirceur des romans de Lehane...
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