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4.5/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Halicarnasse , le vers 60 av. J.-
Mort(e) à : Rome , le 8 av. J.-C
Biographie :

Denys d’Halicarnasse est un rhéteur et historien grec.

Né avant l'an 53 av. J.-C., année de l'expédition de Crassus contre les Parthes, il vient à Rome en 30/29 av. J.-C., sans doute encore jeune car il déclare qu'il doit à Rome son éducation. Il s'y mêle à une société cultivée, formée de Grecs établis dans la capitale de l'Empire (Caecilius de Calé Acté, Démétrius de Magnésie, Zénon le Grammairien, Ammæus...), puis de Romains de moyenne condition (Cn. Pompeius, sans doute un affranchi lettré issu de la maison du grand Pompée), enfin de plusieurs membres de l'aristocratie (Rufus Melitius, dont le fils fut son élève, l'historien Lucius Aelius Tubero, et d'autres encore).

Il enseigne la littérature grecque, en tout cas comme précepteur privé, mais rien ne prouve qu'il ait tenu école à proprement parler. Il publie plusieurs ouvrages. Le seul repère chronologique qu'on ait après son arrivée à Rome est la rédaction de la préface des Antiquités romaines : vingt-deux ans après, donc en 8 av. J.-C. On ignore la date de sa mort (sans doute peu de temps après).

Il est surtout célèbre pour son grand ouvrage historiographique, intitulé "Histoire ancienne de Rome" (ou "Antiquités romaines")
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Bibliographie de Denys d` Halicarnasse   (5)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On dit aussi que les Anciens (de Rome) offraient à Cronos des sacrifices comme il s'en faisait à Carthage tant que dura cette ville et comme cela se produit à notre époque chez les Celtes et quelques autres peuples occidentaux, je veux dire des sacrifices humains ; mais qu'Héraclès, désireux de mettre fin à ce rite sacrificiel, érigea l'autel qui se trouve sur la colline de Saturne et inaugura le sacrifice de victimes sans tache offertes sur des flammes pures ; et qu'afin que les hommes n'aient aucune peur ou scrupule d'avoir abandonné les sacrifices ancestraux, il apprit aux indigènes, pour apaiser la colère du dieu, à fabriquer à la place des hommes qu'ils jetaient pieds et poings liés dans le courant du Tibre des mannequins à figure humaine, habillés de la même façon qu'eux, et à les précipiter dans le fleuve, afin que la crainte superstitieuse qui habitait alors toutes les âmes en fût extirpée, les apparences de l'ancien supplice étant sauvegardées. Jusqu'à mon époque encore les Romains accomplissaient ce rite chaque année, un peu après l'équinoxe de printemps ...

p. 131. Livre I, chapitre 38, 1.
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Les Grecs ne diffèrent pas des barbares par leur nom et par leur langue, mais par leur intelligence et par les bonnes coutumes qu'ils adoptent, et surtout parce qu'ils ne se portent pas entre eux d'atteintes inhumaines. Et je pense que peuvent être appelés Grecs tous ceux dont la nature est ainsi faite, et barbares tous ceux qui nourrissent des sentiments opposés."
XVI, 6, 3-6, cité en p. 34 de l'introduction générale.
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Toutefois il fallait bien que cet Horace aussi, qui était un homme, ne réussît pas en toutes choses, mais qu'il payât son tribut à la divinité jalouse ; elle qui l'avait en peu de temps grandi et élevé à une célébrité admirable et hors du commun, elle l'abaissa en le portant le même jour à un acte odieux et fratricide.

III-21,1, p. 36
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Certains disent que Rémus, qui avait cédé à Romulus le commandement, mais en souffrait et était furieux d'avoir été trompé, durant la construction du rempart, voulant montrer que le mur ne valait rien, déclara : "Eh bien ! votre mur, c'est sans difficulté qu'un ennemi pourrait le franchir, comme moi!", et aussitôt il sauta par-dessus. Alors Celer, un des hommes qui était debout sur le rempart, et qui dirigeait les travaux, répondit : "Eh bien ! cet ennemi, aucun d'entre nous n'aurait de peine à le repousser !", et il le frappa à la tête de sa pioche et le tua net. C'est ainsi, dit-on, que prit fin la discorde entre les deux frères.

I, 87, 3, p. 216
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