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Critiques de Derek Nikitas (37)
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Mouais



Bon,



Je suis déçue.



19 nouvelles de zombies par 19 supers auteurs. Je suis très fan de certains : Mike Carey, Joe R. Lansdale, David Wellington, Jonathan Maberry.

J’ai bien aimé la nouvelle de Mike Carey mais sans plus.

La nouvelle Le Zombie qui tomba du ciel de Homler était intéressante mais tombera dans l'oublie. J’ai connu beaucoup mieux de la part de Joe R. Lansdale…

Alors celle de Maberry sera géniale mais, j’ai bien reconnu la trame qui donnera naissance à son roman Zombie Apocalypse quelques temps après. Donc "déjà lu".

La nouvelle de Wellington se défendait bien cependant la fin m'a déçu.



Reste la dernière, qui heureusement relèvera le niveau du recueil. La nouvelle de Joe Hill Le Cirque des morts en 140 caractères. Nouvelle assez spéciale car nous recevons les informions à travers des messages Twitter. Nous restons ainsi dans le flou entre la réalité objective et sa réalité subjective. Une adolescente raconte son voyage à travers ses tweets. Nous aurons donc que des bribes d'informations, les émotions supplantant les rares descriptions. Ce qui m'a rappelé avec plaisir, le film Pontypool de Bruce Mcdonald : en effet, nous découvrons l'angoisse à travers les appels et les transmissions extérieurs depuis une station radiophonique. Nous ne sommes pas spectateurs comme la nouvelle de Joe Hill, mais nous recevons les messages... Un film sans image de la terreur, une nouvelle sans image de l'horreur.
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Longue division

Femme de ménage dans une entreprise d’Atlanta, Jodie vole cinq mille dollars dans une maison où elle travaille. Avec cet argent, elle espère récupérer son fils qu’elle a abandonné à la naissance. Dwight et Cécilia, frère et sœur, sont tués par leur ami Wynn. Meurtres dont Sam, officier de police adjoint, se sent responsable.



Ces deux histoires, écrites parallèlement, vont se fondre en une seule. Dans une Amérique en manque de repères, certains essaient de trouver un sens à leur vie et d’autres dérapent sans qu’ils le veuillent vraiment. Wynn, étudiant en mathématiques, ne sait pas pourquoi il tue ceux qu’il aime et essaie de trouver une explication dans les paradoxes de Zénon. Sam, policier corrompu, espère sauver sa femme en faisant un don d’argent mal acquis à son église. Jodie aime son fils, mais ne réussit qu’à le conduire à sa perte. Dwight veut sauver Cécilia de la drogue et les mène tous les deux à la mort.



Longue division décrit une Amérique de gens perdus, sans vraiment convaincre. Les personnages sont peu fouillés et les situations improbables. Les motivations du jeune tueur ne sont même pas esquissées. Le style laisse aussi perplexe : on ne comprend pas pourquoi l’auteur tronque ses phrases par des points de suspension en fin et en début de paragraphe. Avec l’utilisation de métaphores absconses, le roman est par moment illisible ; le sens échappe au lecteur. Mais peut-être n’y a-t-il rien à comprendre ?



Si Derek Nikita bénéficie du soutien de David Lynch, qui le gratifie d’« auteur incroyablement doué », c’est peut-être parce que ce roman ressemble plus à un script qu’à un livre. La littérature policière ne sort pas grandie par ce travail brouillon.



Lu dans le cadre d'un jury.

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Brasiers

A lire certaines critiques dithyrambiques de ce livre sur le web, je ne pouvait que m'y plonger goulûment... pour un résultat à des années-lumière de mes attentes...

Oui l'histoire est sombre à souhait, mais lors d'une bonne partie du bouquin, le récit est d'une banalité confondante (à mon humble avis).

Oui les personnages sont torturés, mais les caractères ne sont pas toujours creusés comme il le faudrait.

Oui l'auteur à l’air de savoir écrire, mais régulièrement il nous pond des paragraphes pleins de circonvolutions, avec un style parfois lourd à souhait.

On peut découper le livre en trois parties :

- une première partie où, à part le meurtre principal, il ne se passe rien ou presque, où les personnages réagissent mollement, où le style se fait gluant (j'ai failli abandonné le livre à ce stade),

- une deuxième partie où l'action prend enfin un peu d’ampleur avec (quelques) surprises,

- une troisième partie enfin intéressante (même le style d'écriture devient un peu plus fluide), assez inattendue dans son déroulement, d'une violence inouïe (trop d’ailleurs, le roman en perd tout équilibre).

Concernant les légères touches de fantastique, avec l'introduction de la mythologie suédoise, je n'ai toujours pas compris ce que ça venait faire là et l’intérêt de la chose au vu du peu d’interaction avec le récit...

En conclusion, une lecture éprouvante au sens propre comme au figuré (violente et trop souvent assommante).
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Longue division

Montagnes russes pour lectrice, entre dégringolades d'ennui et remontées en éclairs d'intérêt.



La cavale improbable d'une mère délinquante et de son fils adolescent, la quête tout aussi improbable d'un jeune étudiant, responsable d'un double meurtre, le quotidien sans avenir d'une famille confrontée à la maladie. Le tout sous un ciel grisâtre de neige par températures polaires. Des destins croisés de personnages fragilisés par la déveine, la dèche et la solitude.



J'ai lu...

D'abord intéressée par une première partie plantant le décor d'individus englués dans la galère et la malchance, sur fond de vol à l'étalage, de prostitution et de trafics.

Le creux de vague a duré ensuite un bon tiers du livre, avec une perte de rythme pour chaque intervenant et une vision d'ensemble encore totalement floue.

Il faut être patient et attendre le troisième tiers pour enfin voir le puzzle dessiner une logique implacable et dramatique, un emballement de circonstances immaîtrisables et une corrélation entre tous les personnages.



J'ai lu ce livre dans le cadre d'un jury, ce qui a justifié ma persévérance. Sans cetengagement moral, j'aurais peut être abandonné la cavale en route...Au final, un livre efficace, sans enquête policière, qui s'apparente plus au roman social ou au road movie, précis dans sa construction et surprenant dans son déroulement.



Plutôt satisfaite de m'être accrochée.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Des nouvelles de zombies purs et durs, puants et dégoulinants, massacreurs de vivants, il y en a dans ce recueil. Ainsi les amateurs ne seront pas floués. Pour ma part, j'ai un peu de mal avec ces récits. Autant des scènes gores dans un policier ou un thriller passent très bien, autant des descriptions détaillées de putréfaction et des odeurs qui vont avec me retournent le coeur. Et oui, les zombies et moi... Mais heureusement, il n'y a pas que ça.



On a du pragmatique avec les zombies-esclaves de David Liss. Une grande entreprise General Reanimation qui "fabrique", vend et entretien ces machines à tout faire, quasi inusables, fonctionnant sans aucun apport d'énergie et obéissantes... enfin presque. Du pragmatique encore avec David Wellington qui les transforme en CPM ( Combattants Post Mortem ). De la chair à canon pour l'armée des USA, manipulée comme dans un jeu de rôle, avec un joystick.



On a du médical lorsque la "zombitude" frappe comme une épidémie avec Tim Lebbon, Bryan Keene, Rick Hautala...



La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Brasiers

Waouh ! Après lecture de ce bouquin, je ne peux dire que « Waouh » ! ! ! Incontestablement, « Brasiers » est pour moi une bonne surprise et restera comme une de mes lectures favorites de cette année 2010.

Derek Nikitas nous offre ici un bijou ! Je me laisse rarement emporté aussi loin par un roman, mais là j’ai été complètement enthousiasmé par le style de l’auteur ! Celui-ci, en effet, possède « Le Truc » pour écrire ! Car de nos jours, alors que les livres affluent de tout part (pour le meilleur et pour le pire) il est agréable pour un lecteur de tomber sur un roman d’un auteur qui était à coup sûr prédestiné pour pondre des chefs-d’œuvre. Et oui, ça fait plaisir et oui, c’est le pied !

Avec « Brasiers » Derek Nikitas n'a pas cherché à tout prix à aligner des mots en cherchant absolument la phrase parfaite, il a vécu son roman, il n’a pas surjoué, n’a pondu aucune phrase pompeuse. Il a su se placer dans la peau de chaque personnage pour faire ressortir les émotions avec justesse et sincérité.

De ce fait, le rythme de « Brasiers » est très bon, l’écriture fluide et vraiment concise. Le passage d’un personnage à l’autre est remarquable et très bien adapté.

Quant à l’intrigue, elle détonne ! Si aux premiers abords, elle peut paraître classique, encore une fois ici, c’est dans la manière de l’exploiter que Derek Nikitas s’est surpassé. C’est comme si avec un simple pétard, il avait réussi à faire un véritable artifice !

Difficile de poser le roman une fois commencé !

Pour catégoriser le roman, « Brasiers » est un polar ! Un polar dans lequel certes les catastrophes s’accumulent, le sang coule mais sans vulgarités, ni grossièretés avec une pointe de fantastique et de mythologie suédoise. Le ton est juste et les évènements tragiques se suivent sans que l’on ne s’y attende et avec une cruelle fatalité ! Pas mal de rebondissements et des scènes d’actions remarquables également !

Pas de personnages à la force inouïe, ni au charisme légendaire (le personnage principale est une gamine de 16 ans banale et frêle) et pourtant Derek Nikitas les transcendent ici aussi à sa manière.

Non, vraiment « Brasiers » est un roman exceptionnel de part la manière dont il a été écrit et de part la manière dont il emporte le lecteur !

« Brasiers » ressemble un peu à un conte, un conte qui aurait été trempé dans une sorte d’acide made in U.S.A. Ouais un conte suédois, bouffés par les pires atrocités que peut recéler la société américaine !

Waouh ! Une sacrée claque ! ! !


Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Plusieurs auteurs de la littérature fantastique s'unissent dans ce livre avec 19 nouvelles inédites sur le thème "zombie".



Jai toujours aimé les films d'horreur ou series sur le thème donc je ne pouvais qu'être attirée par ce bouquin.

Et bien je suis mitigée, il y a des nouvelles que jai aimé, d'autres moins, d'autres que jai eu du mal a finir dont une que j'ai trouvé hors sujet (sauf si cest moi qui n'ai pas compris :) ca peut arriver).



Moi qui d'habitude lis d'une traite un livre quand je le commence, j'ai pris mon temps avec celui là, et ai lu autre chose au milieu.



C'est une bonne distraction pour tous les fans de zombies.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Après avoir découvert le magnifique jeu « The Walking Dead » de Telltale, j’ai voulu essayer d’écrire un petit texte sur les zombies, juste pour m’occuper. C’est finalement devenu un pavé de 600 pages. X) Enfin bref, du coup, j’ai redonné leur chance aux horribles morts-vivants avec qui je n’avais pas un bon feeling et, quand je suis tombée sur ce recueil, dans lequel l’auteur Joe Hill a participé, je me suis laissée tenter.



Autant dire que les nouvelles sont inégales, il y en a même un où j’ai cherché le zombie, mais certaines sont réussies et font leur effet. On passe par plusieurs genres et thèmes comme la dystopie, la religion, l’horreur, l’apocalyptique, même du romantique ! Je ne vais pas résumer chaque nouvelle (il y en a quand même dix-neuf) mais juste mentionner celle qui m’a le plus marquée : « Les gosses et leur jouet », l’histoire est terrible et la fin glaçante ! Pour conclure : une bonne lecture. 🧟‍♀️
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Ces temps-ci je lis beaucoup de nouvelles : après les trolls, voici les zombies ! Dix-neuf nouvelles pleines de gens qui reviennent d'entre les morts, qui en veut ? Ici pas d'horreur pour l'horreur, chaque auteur apporte sa propre perspective sur les morts-vivants, et à une exception près la dite perspective est intéressante. Évidemment c'est une lecture un peu plombante, mais en fin de compte je n'ai pas regretté le temps que j'y ai passé !
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Longue division

Jodie est femme de ménage à Atlanta. Un jour, alors qu'elle termine le nettoyage d'une chambre dans une luxueuse villa, elle découvre une liasse de 5.000 dollars. Jodie cède à la tentation et profite de cet argent pour aller retrouver son fils, un adolescent perturbé qu'elle a abandonné à la naissance. C'est le début d'un périple angoissant au dénouement meurtrier.



Voici une histoire complexe, un roman choral où les destins se croisent, s’entremêlent. Un polar trouble, tendu. L’écriture directe de Derek Nikitas est un arc électrique qui vous traverse de part en part et vous laisse haletant comme sous le choc.


Lien : https://collectifpolar.com/
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Lazare de John Connolly. Premier zombie, biblique en prime. Pas de mangeur de cerveau mais un non mort, perdu parmi les vivants qui finissent par le rejeter. Ceux-là même qui avaient supplié le Nazaréen de le ramener à la vie. Je me suis toujours demandé comment serait une personne réscucitée et c’est assez l’image que je m’en fais. Une fois mort, on perd l’essence de vie, on existe mais on n’est plus vivant, on n’en a plus la notion. Une coquille vide qui observe un monde qui l’indiffère.



Ce que Maisie sait de David Liss. Réanimés : personnes mortes, qui parfois ont hypothéqué leur corps, et qui sont utilisées pour les basses besognes. Walter a une réanimée achetée au marché noir. Pourquoi la cache-t-il dans un appartement qu’il loue juste pour elle ? Elle semble savoir quelque chose sur lui. A priori il devrait s ‘en moquer mais dans cette histoire les réanimés ont des réactions, peuvent même parler, grâce à la douleur et au sexe. Bon là, franchement j’ai pas adhéré du tout. Je trouve ça malsain et surtout complètement illogique. Après si je ne m’en tiens qu’à l’histoire sans réfléchir, elle est sympa.



Cuivre de Stephen R. Bissette. Aucune explication, on ne comprend pas grand chose. Le narrateur est un ancien militaire, il dit qu’il est mort dans une cave dans sa ville mais il ne se rappelle pas donc il faut attendre. Mais au final, en vain. Où sont les zombies ?? Pourquoi certains deviennent des non vivants ? Structure du texte étrange. A zapper, sérieux ! Il n’a rien à faire dans ce recueil.



Poussières de Tim Lebbon. Trois consignés dans la zone de quarantaine. Un cherche toujours sa femme. Ils ramènent des corps aux militaires mais on leur demande de rester encore. Pétage de câble. J’aime le côté boucle est bouclée.



Sentences de vie de Kelley Armstrong. Des vampires, des zombies… Des non-morts et la plume de Kelley. Une histoire de recherche de l’immortalité et d’expériences scientifiques horribles. Et une morale ! J’ai bien aimé !



Délice de Holly Newstein. Une histoire originale car il s’agit d’une zombie voodoo. Très graphique aussi bien dans la descriptions des morts que dans celle des maltraitances des esclaves. Elle m’a plu !



Les sanglots du vent de Brian Keene. Un homme qui voit sa femme zombie revenir chaque soir devant leur maison, comme si elle savait qu’il était là ou que c’était chez eux. Une jolie histoire, oui oui c’est je vous assure ! C’est triste et romantique.



Une affaire de famille de Jonathan Maberry. Celle-ci respecte l’idée de zombies que j’ai avec des bonnes idées sur le monde post apo. En plus elle est très touchante. Un ado qui n’a finalement connu que le monde avec les zombies, son grand-frère qui avait son âge à l’époque et qui a du vite devenir un homme pour le protéger. Ces deux-là ne se comprennent pas et le gamin est persuadé que son frère est un tueur de zombies qui a abandonné leurs parents à leur triste sort. Vient le jour où Ben doit se mettre à travailler, il suit alors les traces de son frère et va découvrir bien des vérités.



Le zombie qui tomba du ciel de M.B Homler. Scène de baston digne d’un Tex Avery et entre les réactions ridicules et les phases hyper clichées, j’ai levé les yeux au ciel plus d’une fois. Heureusement cette nouvelle se lit très vite. A la limite ça passerait pour une lecture jeunesse ahah



Ma Dolly de Derek Nikitas. Une ambiance apocalyptique avec les fléaux, des morts qui ne meurent pas qui ne sont pas à la recherche de chair fraîche. Un protagoniste au trip bizarre et une fin en ??



Second Souffle de Mike Carey. Dans cette nouvelle, il est commun de revenir en zombie ou en fantôme. Le héros, un ancien trader, voulait absolument revenir en zombie et avait tout prévu pour ne pas pourrir trop vite etc. Bon, moi les zombies qui sont simplement des gens comme vous et moi mais morts, c’est pas mon truc. La nouvelle est sympa mais sans intérêt pour moi.



Tournez la page de Max Brooks. Il s’agit d’une nouvelle dans le monde de World War Z. Je ne peux rien dire sans trop en dévoiler mais elle est sympa et m’a fait penser à Une affaire de famille.



Parmi nous d’Amee Bender. Plusieurs histoires très très courtes. Je ne sais pas trop quoi en penser. Curieux. Un peu abstrait.



Piège fantôme de Rick Hautala. J’ai beaucoup aimé ! Une histoire de marin ? Une légende ? Ou bien… ? L’ambiance, le côté angoissant qui monte doucement, et le final !



La porte des orages de Tad Williams. Originale ! Une autre conception du zombie mais que j’ai apprécié grâce à son côté paranormal. J’ai passé un super moment.



Les gosses et leur jouet de James A. Moore. Cette nouvelle m’a traumatisée. Si tout commence avec une histoire de gosses, à la Stephen King, ça tourne vite au malsain et au cauchemar. J’en ai eu des frissons, j’étais trop mal. Top !



Partie de billard de Joe R. Lansdale. Euh… que fait cette nouvelle dans ce recueil ? Même en cherchant loin, en imaginant un message caché ou je ne sais quoi, je ne comprends pas ce qu’elle fait là ! Un mec tué mais qui reste bien mort. Pas de zombies du tout. bref, douche froide.



CPM de David Wellington. Je connais déjà cet auteur, j’avais un peu peur car autant j’ai adoré un roman que je n’ai pas adhéré à l’autre. Là, il y a bien un détail qui me chiffonne mais après tout, je ne m’y connais pas en espionnage lol Sinon l’histoire est sympa et le fait qu’on ai une héroïne n’est pas déplaisant.



Le cirque des morts en 140 caractères de Joe Hill. Super pour finir l’anthologie ! Dans l’air du temps car l’histoire est racontée par une ado sur son compte twitter, d’où les 140 caractères. Du coup c’est speed et l’horreur monte crescendo.



Vous l’aurez compris, je n’ai pas tout aimé mais il y a du bon et de l’excellent ! Âmes sensibles, s’abstenir !!!
Lien : https://lireoudormir.wordpre..
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Cette anthologie est digne d'une édition Omnibus. Je suis une grande fan de zombies et ayant lu de nombreux livres sur le sujet, j'avoue que contrairement aux parutions actuelles certaines histoires ont réussi à m'étonner.



Il est surtout question de comment s'en remettre après une telle pandémie, d'introspection et de ressentiment en tant que zombie et peut-on remplacer les soldats par des morts-vivant.



J'ai adoré la nouvelle de J.A. Moore mettant en scène la cruauté des enfants. Par contre, je ne vois pas en quoi "Partie de billard" est un récit de zombies. Ce recueil prend tout son intérêt dans la mise en scène de St Lazare après sa résurrection et qu'elle soit au premier plan. Etant donné que peu de personnes suivent, à l'heure actuelle, le catéchisme, certaines subtilités de "Une affaire de famille" serait passées inaperçues.



J'en attendais également beaucoup de David Wellington dont j'ai lu la série "Zombie Story", Max Brooks et son excellent War World Z et Joe Hill qui d'habitude écrit sur d'autres sujets. Seul Joe Hill m'a terriblement déçue par son absence de style et la mise en page du récit. J'avais sans cesse envie de dire que ça ne lui ressemblait pas.
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Longue division

On peut dire de Jodie qu'elle a raté sa vie. Un boulot de femme de ménage sous-payé, une piaule miteuse, un gamin qu'elle a dû abandonner très jeune. Alors la tentation est forte, lors d'une de ses journées interminables passées à récurer les maisons des riches, de dérober ces 5000 dollars qui traînent sur une table de nuit utilisée en guise de vide-poches. Mais voilà, c'est une belle connerie. Heureusement, comme souvent pour les paumés, aux Etats-Unis, il reste la route et / ou les grands espaces, alors elle avale des kilomètres, bien décidée à retrouver son fils, et peut-être à lui offrir une autre vie, dans une cavale dont on ne sait pas bien si elle est une fuite ou une quête.



Des destins entrecroisés, où rien ni personne ne va bien dans cet hiver polaire et désolé, où les solitudes s'entrechoquent, où les êtres sont plus abîmés les uns que les autres, entre maladie, adolescence à vif et cris de détresse. Le style a quelque chose, explosif, presque à la hache, brut, et glauque au possible, sombre - très sombre, un peu dans la lignée désespérée d'un David Vann (sans en atteindre toute à fait le niveau littéraire). Pas étonnant que ça plaise à David Lynch.



Sans être aussi dithyrambique que l'est la quatrième de couverture, un certain talent, une voix originale, un auteur sans doute à suivre. Pour poursuivre dans la lignée des adolescents déglingués, on peut enchaîner sur l'assez bon Carmen, Nevada ou encore Un arrière-goût de rouille - ou, pour plus littéraire, Le Chardonneret.
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Brasiers

"Je suis fan de longue date. Il y a une sensibilité unique. Tout ce qu'écrit Derek Nikitas mérite le plus grand intérêt."Difficile de résister à l'appel de ce livre, lorsque vous sautent aux yeux les paroles de Joyce Carol Oates imprimées sur le quatrième de couverture de ce roman noir, très noir. Ce livre n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains, les âmes trop sensibles feraient même mieux de s'en tenir éloignées. Il est inutile de chercher une once de bon sentiment dans ce premier roman de Derek Nikitas, vous n'en trouverez aucune trace ou si peu. Ce roman est glauque, violent parfois à l'extrême, quelques scènes sont même difficilement soutenables, l'univers de Nikitas n'est pas sans rappeler le film Fargo des frères coen, jolies références n'est-il pas ? Malgré cette ambiance presque amorale , il est difficile pour le lecteur d'interrompre sa lecture. Serait-ce ce côté presque malsain qui interpelle la curiosité du lecteur ? Ou bien est-ce la compassion qu'il éprouve pour la jeune Lou - cette ado au look néo-punk de seize ans qui va assister au meurtre violent de son père - qui le pousse à dévorer les pages de ce livre ? Difficile de répondre à cette question tant elle peut être dérangeante, la réponse se trouve sûrement à l'orée de ces deux interrogations.







Brasiers n'est ni un thriller, ni un polar, point d'énigme policière à résoudre. Ce roman est un puzzle dans lequel les pièces s'imbriquent avec une cruauté implacable sous les yeux éberlués du lecteur. Les personnages nombreux sont pour la plupart bien incarnés, aucun d'e... La suite sur www.meellylit.com
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Un recueil de nouvelles intéressant. Pour une fois, j’avoue que j’ai apprécié la plupart des textes. Les codes zombies sont souvent bien respectés et certains écrits sont surprenants… Humour noir, gore, ambiance garantis !
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Un livre qui se sera fait un plaisir de me faire découvrir toute une belle liste d'auteur dans ce genre. Néanmoins, comme tous les recueils, certaines nouvelles sont excellentes tandis que d'autres... Ben on aurait pu s'en passer.

Un bouquin que j'aurais apprécié moyennement. Je m'attendais à quelque chose de nettement plus violent mais dans l'ensemble, cela se lit plutôt bien.
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Longue division

Dès les première pages, j'ai été emportée par cette histoire, alors que, oui, d'accord, aucun des personnages ne porte à l'empathie, et que le chemin qu'ils empruntent, qu'ils dévalent, même, conduit à la catastrophe.

Derek Nikitas en joue en virtuose, surprend, met la tension entre ses (anti)héros choisissant de suivre leurs envies profondes, leur essai de vivre comme tout le monde ne leur donnant aucune perspective; et leur entourage, le monde normatif.

Bluffant, prenant, désespérant, magnifique, prometteur, une découverte qui me fait attendre d'autres romans avec gourmandise.
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Longue division

Longue division est, on ne va pas se mentir, un roman très très ennuyeux, aucune énigme à résoudre à se mettre sous la dent, qui emprunte à la fois au road movie et au roman social avec des personnages qui sont tout sauf attachants et qui trimballent surtout avec eux une tonne de clichés : une femme de ménage qui dérobe l’argent d’un client pour retrouver son fils qu’elle a abandonné à la naissance car elle était trop jeune pour s’en occuper, forcément. Ce même fils incompris par ses parents adoptifs et qui est devenu homosexuel, forcément. Un étudiant sans histoire amoureux d’une toxico qui devient un meurtrier, forcément. Et un flic ripoux dont la femme est agonisante, forcément. Le décor est planté et l’ambiance bien plombée !

Derek Nikitas nous plonge tout au long du récit dans une atmosphere glauque, et nous livre un roman empli de poncifs, de dialogues creux et de situations pour le moins caricaturales et pas crédibles pour un sou. Et que dire de la stylistique faite de points de suspension et de phrases hachées qui n’ont ni queue ni tête !! Un excécrable polar que je range dans la catégorie des navets et que je ne recommanderai pas même à mon pire ennemi, c’est dire.
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Brasiers

Lucia Moberg, surnommée « Lou », est une adolescente de 16 ans au look gothique et à la vie on ne peut plus ordinaire : elle est mal dans sa peau, fantasme sur son beau voisin rebelle, a des rapports conflictuels avec sa mère mais est en adoration devant son père, professeur de littérature à l’université. Son existence bascule lorsque celui-ci est abattu sous ses yeux par un inconnu sur le parking d’un centre commercial. La mère de Lou ne supporte pas cet événement tragique et tente de se suicider à plusieurs reprises. Sa dernière tentative la laisse amnésique. Lou se retrouve donc bien seule pour gérer cette situation difficile, d’autant plus que l’assassin de son père rôde toujours à la recherche d’une somme d’argent importante. Il appartient aux inspecteurs Moe et Greta de mener l’enquête et de protéger la jeune fille.

Ce premier livre de Derek Nikitas est loin d’être un roman policier classique. L’intrigue, plutôt banale et prévisible, n’est pas ce qui est au centre du roman. Ici, c’est l’alternance de points de vue entre des personnages féminins très différents qui donne du corps et du rythme au récit. L’analyse psychologique des personnages est particulièrement développée. Nous découvrons une réalité très sombre à travers le regard de Lou, adolescente brutalement plongée dans le monde des adultes, puis à travers celui de Greta, inspectrice dont la vie est dominée par son travail au détriment de son équilibre familial (personnage assez classique dans les polars). Enfin la parole est donnée au personnage de Tanya, une femme enceinte un peu paumée qui mène une existence difficile. Tanya partage la vie de Mason, une petite frappe qui cherche à faire ses preuves dans un gang de bikers. Avec ce couple, l’auteur nous plonge dans le monde hyper violent des bikers américains dans lequel les hommes se comportent comme des sauvages. La violence, omniprésente, peut d’ailleurs paraître gratuite dans certains passages du récit.

Un autre aspect du roman qui peut séduire ou déplaire est la fréquente irruption du fantastique dans le récit. En effet pour échapper à la réalité, Lou se réfugie dans les contes suédois que lui racontait autrefois son père. Attendez-vous donc à voir surgir des nains ou autres créatures étranges qui semblent guider l’adolescente lorsque celle-ci est en péril. La présence de ces scènes rend le propos assez irréel et cela se confirme ensuite avec la fin du roman qui apparait totalement invraisemblable.

Si le style de l’auteur n’est pas en cause, son histoire peut laisser de marbre car elle hésite entre roman d’apprentissage, roman noir et roman psychologique. Enfin l’auteur use et abuse de descriptions d’une violence inouïe et crue. Cela était-il le seul moyen de dépeindre un monde sans concession ?
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Brasiers

Un roman qui vous embarque dès les premières lignes. On suit les malheurs de Lucie avec effarement. Une histoire sans concessions, noire et poisseuse mais racontée dans un style fluide, entrainant comme un fleuve au courant trop fort. On ne peut pas le traverser ni le contourner ; on est obligé de se laisser porter...
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