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Citations de Désirée Frappier (42)


La morale, c'est comme les régimes, ça interdit tout ce qui est bon.
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C'est tellement petit, un au revoir, quand il oublie de dire adieu...
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Ce n'est pas l'amour qui rend aveugle, mais ceux qui éteignent la lumière...
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C'est en raison de leur pouvoir terrifiant de vie et de mort que les femmes ont été contrôlées et soumises par les hommes depuis la nuit des temps.
Nancy Huston
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Les momios (bourgeois, classe dirigeante) ont toujours privé le peuple d'instruction. C'est tellement plus facile de manipuler des gens qui pensent avec leurs émotions au lieu de penser avec leur cervelle.
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Ne plus se sentir coupable est une chose, se sentir légitime en est une autre.
C’est dans le désir qu’on eut de nous nos parents, qu’ils soient biologiques ou non, que s’acquiert le sentiment de légitimité.
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Rien n'est plus influençable que la foule.
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« Toute ma vie, j'ai eu peur. (…) Peur de l'autorité paternelle, peur de l'autorité scolaire, peur de l'autorité médicale, judiciaire, policière, peur de la nuit, du sentier qui mène à la source, de la transparence des vitres, peur du bois qui craque, des chiens qui hurlent, peur d'être punie, abandonnée, écartelée... (…) Cependant, je n'ai jamais eu peur de la pauvreté. Mes chaussures sans lacets et mes culottes sans élastiques me faisaient honte, mais j'avais vu Les raisins de la colères, Les lumières de la ville, Le voleur de bicyclettes, des films où l'extrême dénuement des personnages n'était en rien comparable à mes soucis vestimentaires... Je n'ai jamais eu peur, non plus de cette autre si proche, presque jumelle, la précarité, dont j'aimais la sonorité avant d'en connaître le sens. Un problème d'éducation sans doute, je souffre d'une mauvaise compréhension du monde. Un peu comme les grands propriétaires terriens d'Autant en emporte le vent, avant la guerre de Sécession, j'ai cru à l'immuable. Tout comme j'ai cru aux jolis mots, aux belles ambitions, à la presse qui se penchait sur mes costumes, à ce ministre de la culture en veste à col Mao... J'ai cru à toutes ces choses m'exhortant de signer la création de ma SARL, société à responsabilité limitée, au risque de connaître la vraie tonalité du mot précarité. »
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Les années qui passent sur nos visages, elles passent. Ce qui importe, c'est la jeunesse de l'âme.
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Ceux qui sont contre l'avortement, sont ceux-là mêmes qui sont pour la peine de mort.
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"... Trois bébés nés à une époque où la contraception est illégale et l'avortement, un crime contre l'Etat. Une époque où les femmes qui ne se sentent pas en mesure d'assumer une grossesse non désirée risquent leur vie en ayant recours aux techniques les plus insolites et les plus douloureuses."
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Les chrétiens n'ont jamais exigé de baptêmes ni de cérémonies d'enterrement pour les produits des fausses couches. Dans les hôpitaux, y compris les hôpitaux catholiques, ils sont habituellement incinérés avec les autres déchets humains.
Pourtant, les chrétiens pensent que c'est un devoir de baptiser tout être humain... (p.77)
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On ne dit pas : se faire avorter, mais : avorter. C'est comme : tomber enceinte ! Faut arrêter avec ce discours de la fatalité et de la soumission ! on dit : on est enceinte.
On dit bien tomber amoureuse !
Eh bien, on ne devrait pas ! L'amour, c'est pas fait pour se retrouver ras les pâquerettes !
S'envoyer en l'air, c'est mieux !
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Tout ce qui a été acquis par la lutte des femmes peut être remis en cause à chaque instant par l’ordre moral et le pouvoir patriarcal. (Anne Joubert)
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C’est curieux de s’appeler Désirée quand on ne veut pas de toi.
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J’ai une carte famille nombreuse… Mais je voyage toujours seule. Je change souvent d’école… et souvent de famille. 1970 est une bonne année. C’est ma grand-mère qui me récupère sur le quai de Biarritz-la-négresse.
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"C'est tellement petit, un au revoir, quand il oublie de dire adieu..."
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C'est tellement plus facile de manipuler des gens qui pensent avec leurs émotions au lieu de penser avec leur cervelle.
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Ce qui est certain, c'est que notre mère nous aimait et qu'elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour nous offrir une enfance meilleure que la sienne.
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Chers Désirée et Alain Frappier,
Vous avez choisi un beau titre, et le plus juste qui soit, pour votre magnifique saga. Le si regretté Luis Sepulveda a raison -des mille jours de l'Unité populaire- c'est le temps de ceux qui n'étaient rien et deviennent les acteurs de leur vie. En choisissant de raconter ce temps, par le regard, l'action de Soledad, vous avez rendu puissamment sensible la réalité de ses trois années, les mesures de justice, les luttes, et aussi, peut-être, l'erreur d'Allende de refuser une armée populaire, l'honneur enfin. Je ne vous cacherais pas que j'ai pleuré en vous lisant, pour la première fois depuis le 11 septembre 1973 , à cause de cet immense espoir noyé dans le sang auquel nous avions cru. Vous le saviez, j'étais allée 2 semaines au Chili en mars 1972, Allende avait reçu notre groupe du nouvel observateur et évoqué le lait distribué aux enfants. Ce qui, à l'époque ne m'avait pas frappée outre mesure, m'a submergée par son sens son importance dans le temps des humbles. Merci pour ce livre. Pour ce qu'il ne faut jamais oublier.
Annie Ernaux.
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