Dick Francis

Une histoire banale mais captivante, dont on ne voit pas bien où elle nous entraîne pendant très longtemps.

Le style et la richesse de la narration nous donnent envie de continuer à vivre dans la peau du héros qui n'a rien d"un policier , mais pendant ce temps, l'intrigue se noue, inexorablement et nous enchaîne.

Très original avec un goût d'y revenir...

Au fin fond de l'Ecosse, Alexander Kinloch vit en reclus dans une bergerie sans le moindre confort entre sa cornemuse et ses pinceaux. Il n'aime guère le monde civilisé et préfère vivre en solitaire, mais sa tranquillité va être troublée quand quatre faux randonneurs font étape chez lui et l'agressent en lui posant toujours la même question : « Où est-elle? » Et pour ne rien arranger, sa mère l'appelle au secours. Son beau-père se trouve soudainement au bord de la ruine... De précieux trésors familiaux disparaissent. La vie tranquille du peintre musicien semble bien terminée...

« Jusqu'au cou » est un thriller à l'anglaise, c'est à dire élégant et sans hécatombe. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues et, malheureusement, s'enlise assez vite. Le rythme ralentit ; peu à peu se dévoile une intrigue basée sur une escroquerie avec détournement de fonds assez banale et l'intérêt retombe peu à peu. Excepté le héros assez atypique et le détective privé transformiste, les personnages sont assez peu intéressants. Un style quelconque. Pas la moindre trace d'humour. Du simple divertissement de niveau juste moyen. A oublier.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Andrew Douglas est un détective privé d'un genre spécial puisqu'il fait partie d'une agence, Liberté Conseil, dont la principale activité est, premièrement d'apporter des conseils aux responsable d''entreprises afin d'éviter les enlèvements, mais aussi de négocier auprès d'éventuels ravisseurs et de fournir aide, soutien, réconfort auprès des familles dont un des membres est pris en otage.



C'est ainsi qu'à Bologne, en Italie, il est chargé de négocier auprès des ravisseurs d'Alessia Censi le montant de la rançon mais aussi des transactions, des modalités de remise de cette rançon.



Tâche peu aisée lorsque l'on sait que les policiers aiment mettre les pieds dans le plat. Mais lorsqu'un otage est enfin libéré, sain et sauf, le travail d'Andrew n'est pas terminé. Il faut redonner confiance à Alessia, l'aider à retrouver une joie de vivre, à oublier cette terrible épreuve, qu'elle se sente bien dans sa peau et ne reste pas recroquevillée sur elle-même.



Il la raccompagne en Angleterre, car Alessia est un jockey d'audience internationale, et le meilleur moyen pour lui remettre le pied à l'étrier, c'est le terme qui convient, c'est de la retremper dans l'atmosphère des courses, parmi ses amis jockeys, entraîneurs, et bien entendu les chevaux.



Une nouvelle affaire requiert les services d'Andrew, un rapt d'enfant. Mais cet enlèvement semble être la prolongation de la précédente affaire, être le fait du même ravisseur. Andrew n'est pas au bout de ses surprises, et être chasseur, c'est bien, mais peut-on appliquer les principes que l'on inculque lorsque l'on se retrouve soi-même gibier.







Dans ce roman Dick Francis, même s'il a encore recours à l'ambiance, à l'atmosphère des champs de courses, délaisse pourtant ses thèmes de prédilection pour s'investir davantage dans la psychologie.



Un sujet grave traité avec beaucoup de pudeur et de réalisme.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..

Vous êtes fabuleusement riche et avec cinq mariages et neuf enfants vous êtes entouré de haines, rancoeurs et jalousies. Un jour la situation devient vraiment dangereuse...

Vous vous rapprochez d'un fils avec lequel vous êtes fâché depuis longtemps....et vous faites savoir que vous êtes en train de dépenser tout votre argent....

Mais il vous faut faire vite, très vite....parce que votre famille est bien décidée à ce qu'il reste quelque chose à partager...

Et, surtout, parmi toutes ces ex-femmes et enfants lesquels sont justes intéressés et lequel est prêt à vous tuer...?

Un très bon Dick Francis...ou on retrouve une fois de plus le monde des courses, sous un nouvel angle, comme à chaque fois...

Mais pourquoi ce livre n'a-t-il jamais été traduit en français alors qu'il est plutôt bon alors que d'autres livres plus tardifs, comme A Couteaux Tirés l'on été que j'ai trouvé beaucoup moins intéressants (des longueurs et pas trop d'originalité)

A lire, si vous voulez tout savoir sur le cockney...mis à part bien sûr, l'intrigue policière qui vaut la peine d'être lue

Greville et Derek Franklin ont vingt ans d'écart et s'ils apprécient de dîner de temps en temps ensemble, ils ne savent pas grand chose de la vie l'un de l'autre.

Aussi quand Greville meurt accidentellement Derek se trouve face à une situation compliquée. Le personnel de son frère compte sur lui pour continuer à faire marcher l'affaire, le tribunal où son frère est magistrat compte sur lui pour prendre en main certains dossiers,l'entraîneur du cheval de son frère....

Mais Derek manque cruellement d'éléments pour faire face à toutes ces demandes.

Que faisait son frère à Ipswich ? Pourquoi les bureaux ont-ils été cambriolés? Pourquoi lui affirme-t-on que son frère a acheté des diamants alors que les employés sont formels : il n'a jamais été question de diamants ? Et où sont passés ces diamants ? Et autour des chevaux, il y a des gens bizarres également...

Comment répondre à toutes ces questions alors que son frère, en bon négociant en pierres précieuses avait un culte absolu du secret ?

Les agressions se multiplient, sa vie même est peut être en jeu...Derek doit trouver les réponses...

Dick Francis, écrivain célèbre outre-manche, n'a jamais connu en France la notoriété que son talent aurait pu lui permettre d'espérer. Ancien jockey de la reine reconverti dans l'écriture après un accident en course, ses intrigues ont toutes un lien, direct ou non, avec le monde hippique. Comme personne, il raconte les innombrables magouilles en vigueur autour du meilleur ami de l'homme : kidnapping et/ou maquillage de chevaux, combines financières, courses truquées, jockeys payés pour perdre, canassons ordinaires déguisés en étalons aux saillies vendues à prix d'or, escroqueries aux assurances, meurtres, et plus si affinités. Tout est permis quand il y a de l'argent à la clé !





Il n'est pas nécessaire pour apprécier Dick Francis de jouer au tiercé, ni de fréquenter les bars-pmu tous les dimanches matins. Il suffit d'aimer les auteurs qui savent inventer des histoires au suspense intense, construites comme des mécaniques de précision, élaborées dans un style classique, élégant, entraînant, qui donne envie de les dévorer.





Matt Shore, ancien pilote de la BOAC, a dû quitter la prestigieuse compagnie après une négligence de pilotage. Il s'est reconverti dans le transport de clients pressés et friqués, au sein d'une petite officine de taxis du ciel, Derrydowns. Il s'occupe plus particulièrement d'un jockey, Kenny Bayst, de son entraîneur, d'un propriétaire de chevaux, Colin Ross, qu'il dépose au gré des courses, sur les hippodromes. Kenny Bayst peut ainsi galoper plusieurs fois par jour. Lorsque le Cherokee de Matt est pulvérisé au sol, heureusement vide, par une explosion due à une bombe, l'enquête doit déterminer les raisons de cet attentat, démasquer les coupables et trouver leurs motivations.





Chasse aux rats a été écrit en 1970 au début de la carrière de Dick Francis, et n'est pas dans la veine de ses grands romans – le professeur – le banquier – Appellation contrôlée -, ni représentatif de l'ensemble de son excellente production. L'écriture est sèche, simple l'intrigue qui manque de maturité. Malgré ces petits défauts de jeunesse, il s'agit d'un galop d'essai prometteur.

Le titre original "Reflex" est bien meilleur que sa traduction en français. En effet, il n'est pas vraiment question de "la mort" mais plutôt d'une intrigue autour de la mort d'un photographe hippique que le jockey Philip Nore sera amené a élucidé fortuitement. Par ailleurs "au petit trot" est le plus mal choisi puisque l'histoire se déroule dans le monde des courses de haies .. qui se courent au galop comme chacun sait ! Quant à la photo de couverture, elle a été prise aux Etats-Unis, ce qui est vraiment dommage pour une histoire qui se déroule en Angleterre.

Après ces remarques préliminaires un peu acerbes, n'allez pas croire que je n'ai pas aimé le livre !

Seulement, le roman policier n'est pas mon genre préféré même si j'en lis un de temps en temps. Je n'arrive jamais à me souvenir des nombreux personnages (bien plus nombreux que dans les autres types de romans) et si je n'ai pas une lecture suivie, je n'arrive pas à reprendre le fil de l'intrigue et je suis complètement perdue (qui est qui ? et qui fait quoi ?).

J'ai lu ce livre il y a une vingtaine d'années car il se passait dans le monde des courses. J'avoue que ce fut mon unique motivation. Je fus déçue à l'époque de ce que les chevaux n'avaient pas une place plus grande dans le récit. Aujourd'hui, après l'avoir relu, j'ai compris qu'ils n'étaient pas le thème principal d'une part et que d'autre part, plus subtilement, la manière dont l'arrière-plan hippique était traité dépeignait peut-être bien comment on devait se sentir après avoir travaillé des dizaines d'années dans les chevaux. Je veux dire : l'amour reste mais s'émousse et le cœur ne bat plus à cent à l'heure à chaque course mais seulement pour les très grands événements.

Côté thriller, rien à dire : tout se tient, pas d'invraisemblances, pas de violence gratuite surtout, pas de personnages hyper-typés. J'ai l'impression qu'il appartient plus à un mode ancien, franchement différent des policiers actuels, je n'en sais rien, je ne suis pas amatrice, peut-être les aficionados me le diront ?

Entre le plan "hippique" et le plan "thriller", il y a aussi une épaisseur plus personnelle où le personnage principal est amené à faire face à son enfance et à son avenir en même temps qui est intéressant, tout en subtilité.

En tout dernier lieu, je conseille de lire "la mort au petit trot" avec un atlas ou un guide touristique sur l'Angleterre : là, on fait le tour de l'Angleterre hippique !

Petite histoire sans prétention aucune, l'auteur est un ancien jockey, c''est pourquoi ses histoires se passent dans le milieu hippique. Cela peut plaire davantage à des avertis des chevaux.

Henry Pelham et Celia Favreau deux agents secrets ex amants se sont donnés rendez vous dans un restaurant californien .Il s'agit de découvrir ce qui s'est passé réellement lors d'une prise d'otages qui a fait 120 morts dans un avion .

Huis clos difficile à suivre au début , les détails de l'affaire sont donnés au compte-goutte mais le suspense reste intact . Qui a trahi ? Célia qui a immédiatement quitté l'agence après la tuerie pour mener une petite vie tranquille avec mari et enfants ? Henry qui ne peut , des années plus tard encore pas oublier cette femme qui fut son grand amour ?

N'étant pas une grande amatrice de roman d'espionnage , j'ai décidé de participer à cette masse critique pour justement me faire une idée de ce genre de litterature . Je n'ai pas été déçue mais j'ai trouvé quelques chapitres un peu brouillons , un peu confus car les chapitres alternent entre le récit de la prise d'otages , le rôle de chacun à ce moment là et la conversation entre les deux personnages .Quelquefois , on a du mal à distinguer la part du réel et la part de l'imaginaire .

Merci à Babelio et aux presses de la cité pour cet envoi car sans eux je ne me serais pas lancée dans ce genre de lecture

Gentil roman policier sans profondeur mais sympathique malgré tout. A lire sur la plage sans se prendre la tête.

Sur les 4 livres contenu dans le livre, j'en ai lu 2. Le Signol et le Grisham. Les autres ne m’intéressent pas. Les 2 livres que j'ai lu étaient très bien il faut dire que j'aime bien ces auteurs.