Elle ne l'aimait pas trop, cette mine. C'était une fierté, chez les Laniaud, que d'afficher son mépris, voire sa haine pour la mine. Sans trop en connaître les raisons, Marie avait été élevée dans la crainte de la mangeuse d'hommes et le dédain qu'on se devait de lui manifester quand on était un paysan qui n'avait d'autre compte à rendre qu'à sa terre à qui on devait tout et sur laquelle on régnait en maître.