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Critiques de Didier Desbrugères (15)
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Limon

Une évocation saisissante de la Grande Guerre au travers de cinq nouvelles :

qui apportent chacune un éclairage différend sur le quotidien de paysans partis au front et celui de leurs familles restées dans les fermes.

Qu'il s'agisse des veuves messagères du malheur, ces "anges noirs" annonçant la mort d'un fils, d'un époux ou d'un frère, qu'il s'agisse du déshonneur d'un officier antisémite et meurtrier, du lien qui unit les paysans à la terre, ou du souvenir des soldats martyrs qui reviennent hanter les vivants, Didier Desbrugeres livre ici des textes extrêmement touchants qui rappellent avec force ces jeunes paysans viscéralement attachés à leur terre et partis comme chair à canon laissant derrière eux leur ferme, leur femme et leurs enfants et pour toujours, leur jeunesse et souvent leur vie.

Au milieu de tous les romans et textes sortis cette année 2014 en commémoration de la Grande Guerre, Limon m'a particulièrement émue.

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La biographie

J'ai découvert cet auteur il y a deux ans lorsque j'ai lu son premier roman Le délégué, roman dense, intelligent et qui m'avait laissée pantoise. Comment pouvait-on manier la langue française avec autant de talent ?



Avec ce second roman, l'auteur nous emmène dans un monde où l'existence de chacun est écrite à l'avance par un biographe. Personne ne semble donc maître de son destin. Les choix n'en sont pas puisque dictés par les mots écrits. Voilà un postulat intéressant.



Se pose alors la question de la liberté. Que signifie être libre ? Et surtout comment peut-on s'approprier cette liberté ? Comment remplir les pages blanches (quand parfois, certains biographes laissent la biographie inachevée) ?



Indéniablement, Didier Desbrugères a un style ! On peut ne pas aimer son utilisation d'un vocabulaire inusité, son respect de la concordance des temps (quel plaisir de lire autant d'imparfaits du subjonctif !), sa syntaxe pas toujours aisée… Moi, j'aime parfois lire de tels livres, qui me résistent, pour lesquels je dois passer du temps et qui, de surcroît, me laissent songeuse… N'écrivons-nous pas nos pages blanches sans réfléchir ? Sommes-nous vraiment libres d'agir à notre guise ? Qu'est-ce que le destin ?...



Et puis, cerise sur le gâteau, je me suis fait avoir !!! Oui, oui, je l'avoue, je n'avais pas reconnu un personnage… Juste avant que l'auteur ne me révèle son identité, j'ai claironné dans la maison (heureusement vide) : "mais oui ! bien sûr ! c'est lui !... mais comment cela a-t-il pu m'échapper ?...", stupéfaite de ne pas y avoir pensé plus tôt...



Voilà, ce ne fut pas une lecture facile mais je l'ai appréciée, pour sa profondeur, son étrangeté, son aspect dérangeant aussi… Cependant, je ne ressens pas le même enthousiasme que pour Le délégué, et je n'arrive pas à expliquer pourquoi…




Lien : http://krolfranca.wordpress...
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Limon

Un recueil de cinq nouvelles qui propose une vision particulière de la Première Guerre mondiale. Il n'est pas tant question ici d'assauts et de combats, mais plutôt du quotidien des soldats mais aussi des populations à l'arrière : ces femmes seules, ou veuves vêtues de noir, s'occupant seules de la ferme et des travaux agricoles ; ces familles qui ont eu le temps de se faire à l'idée de la mort après plusieurs jours sans courrier déposé par le facteur ; ce personnage qui, plus de trente années après les combats, ne voit que les traces du passé, ne pense qu'aux morts à en négliger les vivants... C'est c'est la guerre intime vécue au plus profond des êtres.
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Le monde est un bel endroit

La couverture de ce livre n'est pas forcément accrocheuse, le titre par contre oui et c'est ce qui m'a attiré.

Trois histoires différentes qui finissent par se lier, c'est bien pensé.

Par contre, ce n'est pas facile à lire, le style est assez pompeux, beaucoup de termes alambiqués, ce n'est pas un livre pour tout le monde.

Une partie d'histoire en Afrique, au Vietnam et en France, c'est très bien documenté. L'auteur est certes un érudit et veut nous transmettre son savoir mais il faut penser aux novices et écrire de façon plus simple à mon sens. je ne m'y suis pas retrouvé car beaucoup trop affété.

C'est tout de même un bon livre.



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Le monde est un bel endroit

masse critique Babelio

Résumé : En 2017, un rhinocéros blanc est abattu dans le zoo de Thoiry et ses cornes volées. À partir de ce fait divers, Didier Desbrugères imagine trois récits qui s’entremêlent, se répondent, s’éclairent l’un l’autre et finalement se nouent.En France, Aurore, soigneuse animalière dans un zoo, bataille pour se remettre de la mort de son protégé, sauvagement abattu. En Namibie, guide de brousse reconnu, Silas, en quête de fonds pour créer son entreprise, se laisse entraîner dans une aventure dangereuse.

mon avis :Trois récits qui s'entremêlent autour de la sauvegarde des espèces protégées. En France, Aurore, soigneuse, est dévastée par la mort d'un rhinocéros, abattu par des braconniers dans l'enceinte du zoo. En Namibie, Silas, guide de brousse, veut monter son entreprise mais a besoin de fonds. Au Vietnam, un jeune promoteur cherche à briller aux yeux de tous.J’ai trouvé ce récit bien construit, prenant. Les thèmes abordés sont graves et bouleversants. L’auteur en parle de façon intelligente, sans trop en faire mais en nous mettant face à certaines réalités pas forcément belles à voir. Il y a plusieurs angles de vue, de nombreuses façons d’aborder les situations.L’écriture est percutante, fluide, il n’y a pas de temps mort. Tout s’enchaîne, avec de nouvelles pistes ou des rebondissements, on essaie de cerner les événements, de comprendre. L’auteur analyse avec finesse le caractère des individus donnant ainsi les raisons de leurs agissements.



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Le monde est un bel endroit

Le 7 Mars 2017, dans le zoo de Thoiry, les soigneurs ont découvert Vince, un rhinocéros âgé de quatre ans, tué par balle et dont la corne avait été découpée à la tronçonneuse. En Chine et au Vietnam notamment, la poudre de corne de rhinocéros est connue pour être aphrodisiaque et pour posséder des vertus médicinales, elle se vend 55 000 € au marché noir. C’est en partant de ce fait divers que Didier Desbrugères a construit son roman.

Trois lieux : la France, la Namibie, le Vietnam. Trois vies : Aurore, Silas, Ðạt. Tous reliés par les rhinocéros.

Aurore, jeune soigneuse dans un parc animalier, découvre au moment de commencer sa journée, un rhinocéros tué dont la corne a été sciée et volée. Pour elle, c’est le choc. Elle s’était attachée à l’animal, et elle ne comprend pas que des humains aient pu s’acharner ainsi. En arrêt car incapable de revenir travailler immédiatement, elle va se retrouver à faire le point sur sa vie, son couple. Fragilisée par les événements, comment va-t-elle surmonter cette épreuve et quelles seront les conséquences sur son avenir ? Elle va s’installer quelque temps chez sa tante, une femme atypique proche de la nature qui va l’aider à se recentrer sur l’essentiel mais est-ce que ce sera suffisant ?

En Namibie, Silas est guide pour des touristes assez riches qui s’offrent des virées au plus près des animaux dans la brousse. Il aime son métier, son pays, il a du plaisir à faire découvrir la vie « intérieure »de ce coin, ce qui ne se voit pas forcément au premier coup d’oeil. Il ne compte pas ses heures. Il voudrait gagner plus pour sa femme et ses deux enfants mais ce n’est pas facile.

Ðạt est promoteur. Il s’est fait une situation, un nom. Il a réussi mais il a toujours envie de prouver quelque chose aux autres, de faire plus, de montrer qu’il existe par son activité professionnelle. Il cherche comment « marquer des points », laisser une trace afin qu’on parle de lui. Il veut que les autres soient étonnés, subjugués, admiratifs. Comment les impressionner encore et encore ? Que mettre en place lors d’une soirée pour laisser un souvenir impérissable ?

Dans ce récit, de chapitre en chapitre, nous suivons ces personnages, leur cheminement. Tous sont face à des choix difficiles. L’appât du gain peut parfois influencer, le besoin de gloire et de reconnaissance également. Il est si délicat « d’être soi », d’affirmer ce qu’on souhaite vraiment quand la société vous offre tout et son contraire et que le désir de briller, de faire plaisir et de se faire plaisir se présente…

Le recueil de Didier Desbrugères parle des dérives autour de la corne de rhinocéros, mais pas seulement. L’écologie, le respect de la nature et de l’environnement sont au premier plan dans son texte. Il glisse ça et là des idées pour un mieux-être mais quel que soit le thème abordé, il n’a jamais un ton moralisateur. Son écriture, parfois teintée de descriptions, est fluide, agréable. Il retranscrit ce que ressent chaque protagoniste avec finesse et son vocabulaire varié et ciblé est un plus.

Cette lecture m’a beaucoup intéressée. On voyage et on s’aperçoit que le rapport que l’on a avec le milieu où on vit, avec les collègues, avec ceux qu’on aime, peut être conditionné par des tas de choses. La vie, les coutumes, la règlementation, ne sont pas les mêmes d’un endroit à l’autre. Ernest Hemingway écrivait que le monde est un bel endroit qui vaut la peine qu’on se batte pour lui. Didier Desbrugères nous le rappelle avec doigté par l’intermédiaire d’un recueil qui développe de belles réflexions autour d’intrigues bien pensées.

NB : J’ai trouvé la couverture sobre et parlante et la couleur du papier très belle.


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Le délégué

Une belle écriture et un sujet intéressant mais j'ai eu beau persévérer jusqu'à la moitié, je n'arrive pas à m'y intéresser et j'ai laissé tomber... rien à faire, le livre me tombe des mains au bout de 5mn...



Je regrette l'absence totale de chapitres qui laisse envisager une lecture très linéaire au contraire d'un livre découpé en plusieurs parties qui peuvent entraîner des changements de rythme ou de style...
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Le délégué

J'ai adoré ce roman. Splendide, littéraire, philosophique. Des phrases superbes, un style impeccable, j'ai suivi le personnage avec un intérêt croissant. Du grand art !

J'en parle plus abondamment sur mon blog.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Le monde est un bel endroit

Dans ce livre, on croise plusieurs personnages liés les uns aux autres plus ou moins subtilement. Leur destin est intimement lié à un sujet d'actualité : le respect de la nature et du monde vivant dans son intégralité (y compris les humains).



Le format de ce livre m'a beaucoup plus, l'histoire se tisse autour d'un personnage principal qu'est le rhinocéros et tout est fluide, les liens n'ont pas besoin d'être explicites pour être compris.



J'ai néanmoins été déçue par qq éléments :

-le besoin d'ajouter dans les bouquins des mièvreries à l'eau de rose, qui n'apportent ici pas grand chose au récit.

-des tournures de phrases parfois peu claires et l'utilisation de vocabulaire extrêmement recherché. Bien que j'ai été curieuse de découvrir des nouveaux mots et que je trouve cela intéressant d'utiliser toute la richesse de la langue française, ici j'ai du ouvrir plusieurs fois un dictionnaire pour comprendre le sens des phrases et j'ai trouvé que ça donnait un côté pédant à la rédaction...



Le livre reste néanmoins agréable à lire et le sujet de fond bien que d'une gravité et d'une profondeur importante sont traités d'une manière très digeste : la pensée générale est facilement saisissable. Merci pour cet envoi lors de l'opération masse critique, c'etait pour moi une agréable lecture.
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Le délégué

Le Délégué est un roman de Didier Desbrugères paru aux éditions Gaïa le 18 août 2010 (294 pages, 20 €, ISBN 978-2-84720-173-4).







Didier Desbrugères est né en 1960 et vit en Bretagne. Esprit éclectique, il s'est essayé à la peinture et à la sculpture sans jamais rompre ni avec la lecture ni avec l'écriture, pôles magnétiques de son existence. Il a tenu une galerie d'Art tout en menant une carrière professionnelle dans l'aéronautique et en poursuivant son apprentissage de l'écriture. Le Délégué est son premier roman.



Sources : 4e de couverture et site de l'éditeur sur lequel vous pouvez également écouter une interview de l'auteur et lire les 4 premières pages du roman.







Quelques mots sur les éditions Gaïa



Fondée en 1991 dans les Landes, cette maison d'éditions publie son premier roman en septembre 1993 : je m'en souviens très bien parce que c'était la première fois que je voyais un livre dont les pages étaient roses ! C'était Racontars arctiques de Jørn Riel. Depuis août 2009, Gaïa utilise du papier écologique provenant de forêts gérées durablement et certifié FSC.







Je remercie Babelio qui m'a envoyé ce livre dans le cadre de la 9e opération de Masse critique.







Une vaste République... « L'étendue du territoire étourdit et sa diversité étonne. » (page 9).



Josef Strauber, bientôt 45 ans, divorcé, sans enfant, est un Délégué subalterne muté au nord de la République dans le bourg de Lurna, près de Baïpan. « Sa nomination lui était tombée dessus contre toute attente. De la même manière que le départ de sa femme. » (page 19).



[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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Le délégué

Didier Desbrugères aurait pu emprunter au père Ubu ses premières lignes : "la scène se passe en Pologne c'est à dire nulle part..."



Le fait est qu'on ne saura jamais dans quelle République, Josef Strauber, vite transformé en un simple S., va prendre ses fonctions de Délégué.

Ni en quoi consiste exactement cette fonction qui l'envoie au bout de la steppe, à 10 jours de train de la capitale.

Dans la bourgade de Lurna où il n'est pas franchement attendu.



Comme le lieutenant Drogo du Désert des Tartares de Dino Buzzati, S. entreprend ce voyage avec une très haute idée de sa mission, qui n'est au fond rien d'autre qu'une certaine idée de soi : "Une idée de soi se fait jour. Elle se nourrit de sources multiples dont la plupart coulent dans notre petite enfance. Et certaines, au-delà, souterraines, qui irriguent le passé familial. (...) Elle devient notre modèle inconscient. Une idée de soi propre à susciter l'admiration, l'intérêt de nos semblables. Leur amour. (p99)"



Comme chez Buzzati se déroule alors une existence morne et lente, très loin des aspirations initiales.

On pensait suivre un aventurier à la Henry de Monfreid et il se dévoile en chemin un rond-de-cuir de Kafka ou d'Albert Cohen.



Mais tout ceci n'a aucune importance puisqu'il s'agit en réalité de s'interroger sur ce qui fait l'utilité d'une vie d'homme.

Et d'éviter de partager avec S. ce constat, impitoyable : "L'existence se joue salle vide, pour une représentation unique sans répétition préalable; on y est rarement bon. (p 254)"



Avec ce premier roman exigeant, âpre parfois, Didier Desbrugères nous rappelle que la littérature peut offrir cette petite lumière qui embellit l'existence.



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Le délégué

Dans une vaste République dont les fondations sont plutôt communistes, S., le héros ou anti-héros, un employé de l'Administration est envoyé au fin fond du pays pour prendre les fonctions de Délégué, l'unique représentant de l'Etat dans ce coin perdu. Mais S. est un homme qui doute de ses compétences. Son voyage en troisième classe dans le train qui le mène à Lurna, il découvre comment la vie en dehors de la capitale se déroule, différente, et parfois brutale.

Son arrivée dans ce petit bourg se fera de manière bien distante et sa prise de fonction sera inexistante.

Ce roman dépeint la vie d'un homme sans ambition, sans compétence, incapable de mener un projet à son terme, et incapable d'aimer une femme. C'est un personnage antipathique pour qui je n'ai eu aucune pitié dans mon jugement. Il ne vit que de ses rêves et qui mérite tous ses déboires. Un rêveur sans talent.

Mais heureusement que c'est écrit d'une manière qui vous donne envie de continuer. Il n'y a aucune lourdeur dans ce roman. Bien que le personnage principal m'a énormément agacé par son comportement, j'ai trouvé le roman intéressant. Une écriture fluide et facile à lire, un roman qui ne laisse pas indifférent, l'auteur touche son lecteur.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Le monde est un bel endroit

Voici un roman qui tente une réconciliation avec le genre humain. Ce livre est un hommage au vivant dans tous les sens du terme, et même si le pire peut toujours arriver, il convainc de la nécessité de croire en son titre "Le monde est un bel endroit".

L'auteur déroule une écriture élégante et précise où la richesse de certaines tournures séduit. Le vocabulaire de la langue française est aussi un bel endroit. Le monde gardera son charme si la variété du vivant reste immense. C'est un peu comme la langue française qui est d'autant plus vivante que des auteurs comme Didier Desbrugères partent débusquer tout ce vocabulaire qui rend les récits pétillants.
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La biographie

Pour leur petit Simon Appert, Harry et Zadel imaginent le plus merveilleux destin. C'est ce qu'ils expliquent au biographe chargé d'écrire la vie qui attend l'enfant.

Une idée intéressante, donc. Non, le chemin de notre vie n'est pas tracé par Dieu, le livre de notre destinée est réalisé par un biographe! C'est lui qui décide à l'avance des événements heureux ou tristes qui nous attendent. De quoi dépend donc notre avenir? De l'humeur de cet écrivain mercenaire et de la somme que les parents peuvent lui offrir.

Pourtant, j'ai vraiment dû me forcer à lire jusqu'au bout. Le style m'a paru pompeux, truffé de mots ronflants tels « séguia, récolement, sapientiaux », des tournures baroques et boursouflées: « ce début le réjouissait d'autant plus qu'il n'était, pour l'heure, pas question de faire preuve de velléité mortifère. Il se contentait de flâneries inoffensives, motivées par l'issue abstraite d'un crime, qui suffisaient à lui procurer ce sentiment convoité que son existence lui appartenait. »

Les personnages sont antipathiques et artificiels. Impossible de s'attacher à aucun d'entre eux, alors, ne parlons pas de projection ni d'identification!

Enfin, le monde de l'histoire, compromis entre une sorte de Moyen âge et un futur indéterminé ne m'attire pas du tout.

Aussi, la problématique, pourtant intéressante, du déterminisme et du libre arbitre n'a pas réussi à m'accrocher. C'est dommage.

Ce roman, je l'ai détesté.
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Le délégué

Ce résumé me bottait vraiment bien. Le livre aussi, point de vue « objet ». Les éditions Gaïa ont fait un beau travail de mise en page. La couverture est sobre et belle… bref, tout pour plaire.



Malheureusement la mayonnaise n’a pas pris.



J’ai essayé, réessayé, recommencé,… rien n’y a fait. Ce n’est pas mon genre de livre.



Loin de moi l’idée de dire que ce livre est mauvais, car ce n’est manifestement pas le cas, et de toute façon ce genre de commentaire n’est pas vraiment recevable, car ce qui me semblerait mauvais pourrait être un vrai coup de coeur pour quelqu’un d’autre.



Mais honnêtement, ce texte n’est pas mauvais. Le style est soigné, les phrases longues, quelque peu « proustiennes » parfois, sont très bien construites. Le vocabulaire est riche et intéressant. Non, le problème ne venait pas de la qualité du livre.



(Suite sur le blog!)
Lien : http://ouliloula.wordpress.c..
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