Il portait un regard de mépris sur ses contemporains, il n’aimait pas les gens, il les considérait comme des sous-êtres. Il n’aimait pas leurs discours, leurs rires, leurs odeurs, il trouvait que la foule puait, voilà, c’était ça, tous ces gens puaient. Il les regardait, les analysait, les dévisageait, il pouvait se le permettre, qui pourrait le reconnaître avec son bonnet et ses lunettes foncées, personne. Il était un anonyme dans la foule des anonymes. La même combinaison, le même bonnet, les mêmes lunettes, la même paire de skis, les mêmes godasses, seules les couleurs changeaient.