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4.06/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Didier Lemaire est professeur de philosophie.

Pendant vingt ans, il a enseigné au lycée La Plaine-de-Neauphle à Trappes.

Il a été menacé de mort après avoir dénoncé l'islamisation de sa ville à la suite de l'assassinat de Samuel Paty.

En février 2021, il a dû mettre en suspens sa carrière d'enseignant et se consacre désormais à l'écriture.

Didier Lemaire a publié un livre, "Lettre d'un hussard de la République" (2021), dans lequel il alerte sur ce qu'il perçoit comme l'islamisation de la société.



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Didier Lemaire, le professeur qui fait débat - C à Vous - 12/02/2021


Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Mais les élus, en phase avec les Français, ne veulent pas savoir que le « terrorisme » n’est que la pointe d’un projet de conquête islamique de l’Europe. Ils ont, eux aussi, d’autres priorités. C’est pourquoi le pouvoir exécutif ne traite la menace que de façon technique : renforcement des moyens de surveillance, expulsion des activistes les plus véhéments, programmes de « prévention » et de « détection », négociations avec les « représentants » de l’islam en France, dont beaucoup sont des islamistes plus ou moins déguisés.
Une posture qui relève moins du déni que d’un refus de savoir. »

« En quittant le salon, je demande à un éminent historien quelle devrait être, selon lui, la stratégie du gouvernement pour stopper l’offensive islamiste. Celui-ci se tourne vers moi et me répond, l’air navré : « Il n’y a pas de volonté politique.  »

« Toutes les mouvances de l’islam politique partagent en effet l’objectif de fonder un État islamique sur la base d’une intolérance maximale. Pour atteindre ce but, ces groupes avancent selon des stratégies complémentaires : le prosélytisme pour les tablighis, le séparatisme identitaire pour les salafistes, la victimisation et la stratégie de pression, l’infiltration de tous les lieux de pouvoir et de savoir pour les Frères musulmans. »

« Ainsi, les populations soumises aux salafistes ou aux tablighis forment-elles le vivier du jihadisme. Elles ont fourni l’essentiel du bataillon des 1 700 jihadistes français partis pour le « califat ». Dorénavant, les candidats au passage à l’acte, estimés à 4 000, ne quittent plus ces pépinières. Et ce sont plus de 22 000 individus idéologisés qui pourraient basculer demain dans cette catégorie.
Des chiffres qui ne devraient pas cesser d’augmenter. Car, selon plusieurs enquêtes du CEVIPOF3 ou de l’Institut Montaigne, ils seraient des centaines de milliers de « musulmans » à regarder avec hostilité les principes de la République et nourrir à l’égard de la France un ressentiment potentiellement explosif. Une part toujours plus large de nos concitoyens évolue sous l’influence islamiste. On dénombre sur notre territoire pas moins de 147 mosquées tablighis, 152 mosquées salafistes (dont plus de la moitié en Île-de-France) et 170 fréristes (chiffres du SRCT). Soit près d’un cinquième des mosquées sous contrôle islamiste. Si l’on ajoute à cela la multiplication des librairies islamistes, des commerces identitaires, des réunions nationales ou internationales d’islamistes, des figures fréristes plus ou moins affichées ou d’organisations soi-disant antiracistes qui légitiment l’islamisme dans le débat public, on ne voit pas ce qui pourrait endiguer la menace de fracture de notre nation. »

« Qu’en est-il, maintenant, de l’opinion ? Celle-ci paraît plus que divisée, piégée par le chantage à l’islamophobie. Tandis que le débat sur la laïcité à l’école comme dans l’espace public fait rage, dans la plus grande confusion, les différentes sortes de voile, comme le hijab ou le djilbab, sont encore considérées par certains comme des signes religieux, par nature tolérables, alors que ces tenues constituent aussi des étendards politiques du séparatisme et de l’infériorité de la femme. Le voile n’est pas un simple « attribut rétrograde » de l’intégrisme. Il constitue l’un des vecteurs de la conquête idéologique de l’islamisme. Sa progression marque l’emprise islamiste sur une partie de notre population. Il invisibilise moins les femmes qui le portent qu’il ne rend visible dans l’espace public l’application des supposées lois de la charia contre les lois républicaines et les principes de liberté, d’égalité et de dignité de la personne. Le voile est un drapeau.
L’intolérance islamiste nous paraît loin d’être contenue par l’opinion publique. Celle-ci, d’ailleurs, se cramponne à son déni, bercée par les apôtres de la bonne conscience.
Mais est-ce la seule raison qui conduise l’opinion, nos gouvernants et une large partie des intellectuels de notre pays à sous-estimer la menace qui pèse sur la paix civile et nos principes démocratiques ?
Il est sidérant de voir qu’en dépit des travaux scientifiques d’un Gilles Kepel ou d’un Georges Bensoussan, de la mise en garde d’un inspecteur général de l’Éducation nationale comme Jean-Pierre Obin en 2004, la menace islamiste n’est toujours pas correctement appréhendée »

« Il est urgent de construire une stratégie cohérente, conforme à notre État de droit et à nos principes, pour défendre la tolérance. Mais qu’on ne s’y trompe pas : la réponse au paradoxe de la tolérance est elle-même paradoxale : car, pour défendre la tolérance, il faut, selon Popper, quand la violence se répand dans la société et que l’opinion n’est plus un rempart, interdire la diffusion des théories intolérantes et traiter ceux qui s’attaquent à la tolérance comme des criminels. Sinon, « le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui  »


.« Pourquoi rester ? Sans doute, en partie, parce que je me suis attaché à ces jeunes qui n’ont pas été, comme d’autres, gâtés par le consumérisme. Leur candeur me touche. Les amener à découvrir le pouvoir de leur esprit, s’ouvrir à la pensée et dialoguer est, pour eux comme pour moi, gratifiant. J’essaie de leur donner confiance pour leur transmettre, pas à pas, la maîtrise de la dissertation.
J’aurais pu aussi bien prendre un autre chemin si les circonstances avaient été différentes. Mais partir aurait été une sorte de renoncement, voire un reniement. Chaque année, je me bats pour que ces jeunes deviennent des Français comme les autres. Pas question de plier devant l’épreuve
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