Didier Lombard est président du conseil de surveillance de STMicroelectronics, après avoir été PDG de France Télécom. Polytechnicien, il a été au début de sa carrière l’un des brillants chercheurs du CNET et a notamment été à l’origine des premiers satellites de télécommunication français et de la fameuse norme GSM pour la radiotéléphonie. Il a également été responsable des stratégies industrielles au ministère de l’Économie. Il est l’auteur du "Village numérique mondial".
Le 4 février 2010, l'inspection du travail remet au procureur de la République du parquet de Paris un rapport signalant les infractions pénales constatées chez France Télécom et Orange dans le cadre de la réorganisation du groupe. Deux délits pénaux sont ainsi dénoncés : le délit de mise en danger de la vie d'autrui et le délit de harcèlement moral. Le rapport vise directement et personnellement Didier Lombard. L'auteur du rapport indique ainsi que « les atteintes à la santé mentale [et] l’absence de prise en compte des risques psychosociaux liés aux réorganisations sont le résultat d’une politique mise en œuvre sur tout le territoire national au cours de la période 2006-2009 (19 suicides et 12 tentatives de suicide). La responsabilité de cette politique et de ses effets n’incombe pas à chaque directeur d’unité France Télécom qui n’ont fait qu’appliquer des décisions et des méthodes prises au plus haut niveau du groupe. Elle incombe à Didier Lombard, Olivier Barberot, et Louis-Pierre Wenes.
Le vendredi 20 décembre 2019, Didier Lombard est condamné à un an de prison, dont huit mois avec sursis, et 15 000 euros d'amende. Le groupe, rebaptisé Orange en 2013, doit payer une amende de 75 000 euros. Ce sont les peines maximales prévues par la loi.
Fait commandeur de la légion d'honneur par Thierry Breton, Didier Lombard touche aujourd'hui 346 715 euros de retraite en plus de ses émoulent aux divers conseils d'administration et comité de surveillance auxquels ils participent.