La presse scientifique a un problème majeur d’autorité et de crédibilité. Depuis plusieurs années, elle est devenue la cible, pour les journaux les plus cités, d’un FINANCEMENT VRAIMENT SPECTACULAIRE PAR L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE.
Parmi les modes utilisés par l’industrie pharmaceutique, l’achat massif de bons à tirer (articles sur papier que l’on peut distribuer indépendamment du journal), qui ne seront probablement jamais utilisés, peut constituer jusqu’à 50 % des revenus d’un journal comme le « Lancet » dans l’année.
La liberté des journaux, dans ces conditions, est extrêmement compromise.
Ainsi, la presse scientifique traditionnelle a, dans l’ensemble, présenté une hostilité considérable vis-à-vis de l’hydroxychloroquine.
(Ch. 6, LE LANCETGATE. La manipulation de l’information, p. 103-104)