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4.05/5 (sur 170 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 13/12/1950
Mort(e) le : 04/07/2016
Biographie :

Didier Savard (né le 13 décembre 1950) est un scénariste et dessinateur français de bande dessinée.

D'abord professeur d'anglais, Savard commence à réaliser des dessins de presse pour Libération en 1972. Il collabore aussi à Méfi !, Fluide glacial et La Gueule ouverte dans les années 1970.
En 1982, son style passe à une franche ligne claire pleine d'élégance qui assure le succès de ses séries Dick Hérisson (qui paraît dans Charlie mensuel) et Leonid Beaudragon (scénario de Jean-Claude Forest, dans Okapi en 1986). Il reprend également la série Perlin et Pinpin sur des scénarios de sa coloriste Sylvie Escudié, avec un dessin plus stylisé et fantaisiste.
Didier Savard est notamment l’auteur d’une série de 11 albums de bande dessinée, intitulée Une aventure de Dick Hérisson et publiée entre 1984 et 2004 chez Dargaud.
À noter que Didier Savard a également collaboré avec la journaliste, productrice, écrivaine et spécialiste de musique de film Sophie Loubière dans l'élaboration de deux feuilletons radiophoniques de 100 épisodes (« Le Secret du coffre rouge ») et 50 épisodes (« Le Mystère Mornefange »).
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
...Non, mon vieux ! Tu nages en plein Gaston Leroux !
Ah ! Ah ! Non, je ne te suis pas, vraiment ! Pour moi, les morts restent les morts !
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- Dites donc Birlot, il vous en faut du temps, pour de simples photos d'identité !?!
- C'est que j'aime tellement votre trombine, Le Bouffic, que j'ai eu envie de la soigner.
- Méfiez-vous, Birlot ! Ma mère a oublié de mettre ma dose de sens de l'humour dans mes biberons.
- Sans doute aura-t-elle préféré des doses de calva ?
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Je sais de quoi je parle car comme nul de l'ignore, je fus moi-même jadis roulé dans la farine de l'idéologie socialo-bolchevique. Heureusement, l'onde de choc du sursaut national qui a réveillé plusieurs de nos voisins européens m'a arraché à l'emprise hypnotique dans laquelle nous ont plongés les fakirs apatrides du complot judéo-maçonnique.
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Vous comprendrez pourquoi, vu l'état de décomposition avancé de son cadavre, on imagine mal comment monsieur Langoulvent pouvait courir comme un lapin à travers la lande et grimper tout en haut du phare de Crech' Morloc.
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- Ces archéologues, avec leur manie de fouiller partout représentent un réel danger pour la vraie foi !
- Il est malheureusement un peu tard pour excommunier l'archéologie.
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Le mort mystérieux du jardin du Luxembourg - L'identité d'un mystérieux cadavre découvert sur un banc est à présent connue. Il s'agit du professeur Augute-Philippe Pincechat. D'après les conclusions de l'enquête, monsieur Pincechat se serait tiré une balle de revolver dans la tête. Version plausible puisque le malheureux se savait atteint d'un cancer. Mais l'affaire se complique et prend un tournant aussi macabre qu'improbable si l'on sait que lorsque le corps fut découvert au matin, il était déjà dans un état de décomposition avancé ! Or l'autopsie a permis de prouver que le défunt avait copieusement diné la veille au soir ! Il faudrait donc admettre que la décomposition a été foudroyante. Enfin pour ajouter une touche d'obscurité à cette ténébreuse affaire, précisons qu'après les professeurs Abel Glansec et Félix Langoulvent, M. Pincechat est le troisième membre de l'expédition Malhet-Schnapsberg au Tibet, à mettre ainsi brutalement fin à ses jours. Rappelons en effet qu'Abel Glansec s'était jeté dans la fosse aux ours du Jardin des Plantes, et que le professeur Langoulvent s'était précipité du haut d'un phare breton. - Marius Volny
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À l'époque où se situe son récit, Césaire était encore bien loin d'être archevêque, et encore plus loin d'être saint. Il venait d'être expédié par son évêque dans un monastère perdu au milieu de nulle part, plus précisément entre l'antique cité d'Arles et la mer. Dans cette contrée incertaine qui s'étire au gré des épanchements alluvionnaires du Rhône, hésitant entre la terre et l'eau, une kyrielle d'îles émergeaient çà et là au milieu des eaux saumâtres et des marécages insalubres. Sur l'une de ces îles se trouvait le monastère de Psalmody. Césaire venait d'y être nommé abbé. À vrai dire, cette abbaye n'avait guère d'abbaye que le nom, de même que la petite communauté qui y vivait n'avait qu'un rapport assez lointain avec la religion du Christ : en ces temps reculé le christianisme venait tout juste de conquérir l'Europe. On s'était assez peu soucié du profil moral et de la pureté religieuse de ceux qui avaient rendu cette conquête possible.
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Quand le presbytère aura perdu ses Carmes, et le jardin d'éclats de voix et de cris retentira, en l'an mille sept cens nonante deux et neuf mois, la pourpre au pourpre meslés en de sanglantes vendanges, de cens et quinze trucidés, tranchés, piqués, fauchés, ultime mitré, garde-toi bien de quitter de ton pallium l'abri en la cité des Eaux stagnantes.
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Délivrez-nous du mal. Mais ce mal, n'est-il pas justement un châtiment de Dieu ? En affligeant, une honorable famille arlésienne d'un fils contrefait, Dieu met à l'épreuve les infortunés parents… mais surtout notre communauté toute entière ! Mais, me direz-vous, la charité chrétienne ne nous oblige-t-elle pas à avoir pitié d'un être difforme ? Mais, mes bien chers frères, n'oublions pas non plus que la monstruosité a de tous temps été un signe divin. Elle nous rappelle la maxime : une âme saine dans un corps sain. En expulsant le monstrueux de notre corps social, retrouvons l'âme saine que notre seigneur attend de son troupeau. Aussi délivrez-vous vous-mêmes du mal ; aide-toi le ciel t'aidera. Chassez du troupeau le mouton noir, l'étranger, ou plutôt l'étrangère ! Car si le Malin a parfois l'apparence du monstrueux, il prend souvent celle de la beauté. Aujourd'hui Satan est une femme !
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Dans la nuit sombre, vole une ombre irisée. Elle s'élève et déploie ses ailes noires. Innombrable humanité tout le monde l'invoque, tout le monde l'implore ! L'ombre disparaît avec l'aurore pour renaître dans le cœur. Elle renaît chaque jour et chaque jour elle meurt.
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