Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/dimitri-casali-napoleon-dans-l-intimite-d-un-regne-52664.html
L'Histoire, Dimitri Casali est tombé dedans quand il était petit. Né à Constantine en Algérie, le jeune Dimitri sait ce que cela représente de vivre au coeur même de la grande Histoire quand elle vient bousculer les destins individuels.
De son enfance et de son adolescence à Toulouse, Dimitri Casali garde le goût de l'Histoire mais aussi de la musique.
Si ses études le mènent naturellement vers l'Histoire, sa passion du rock le rattrape et il intègre un groupe, « Apple Pie », qui obtient un joli succès pendant quelques temps en Allemagne et en Suisse. Quand le groupe se sépare, Dimitri Casali reprend ses études et obtient en 1992 une maîtrise d'Histoire sous la direction de Jean Tulard, référent incontestable de Napoléon Ier.
Convaincu que l'Histoire est un vecteur d'intégration, pendant plusieurs années, c'est dans les zones d'enseignement prioritaire qu'il va faire partager sa passion de l'Histoire. Parallèlement, il choisit aussi la voie de l'écriture et publie plusieurs ouvrages.
On le connait aussi bien pour ses livres de vulgarisation, pour sa collaboration aux manuels scolaires mais aussi pour des essais dans lesquels il fustige l'enseignement actuel de l'Histoire et prône un retour à une Histoire plus traditionnelle, mettant en valeur les grandes personnalités et les dates clés.
Cette vision de l'Histoire crée parfois la polémique. On se souvient notamment de son livre « L'Histoire de France interdite. Pourquoi ne sommes-nous plus fiers de notre histoire », paru en 2012 ou encore « le grand procès de l'Histoire de France » en 2018. Et par son érudition, Dimitri Casali est régulièrement sollicité en radio et en télévision.
Comme nombre de ses confrères, il reste fasciné par le personnage de Napoléon, dont 2021 marque le bicentenaire de la mort. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur le petit Corse devenu empereur comme par exemple « Napoléon sur le divan » ou encore « Qui a gagné Waterloo ? », tous deux chez Flammarion, pour n'en citer que quelques-uns.
Lui-même amateur de ces beaux livres qui ont une place de choix dans les bibliothèques, il sort à l'occasion de cet anniversaire un nouvel ouvrage chez Larousse, sobrement intitulé « Napoléon » où le texte et l'iconographie se répondent avec plus de trois cents illustrations, agrémentés de fac-similés de documents d'époque. Voilà le livre indispensable pour tous ceux qui veulent revivre la grande épopée napoléonienne.
Pour évoquer Napoléon, entre ombre et lumière, nous accueillons Dimitri Casali.
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Chaque jour, les grandes figures et événements qui ont façonné notre pays au fil des siècles s’effacent un peu plus de nos mémoires. Clovis, Charles Martel, saint Louis, Du Guesclin, Jeanne d’Arc, François Ier, Henri IV, Richelieu, Louis XIII, Napoléon Ier, Napoléon III et plus récemment le général de Gaulle, tous les héros de notre nation disparaissent progressivement des programmes des collèges et des lycées pour laisser place à l’enseignement d’autres civilisations. Grâce à un récit détaillé palpitant fourmillant d’anecdotes morales ou immorales, des grands rois chrétiens bâtisseurs de cathédrales, aux guerres civiles et massacres qui ont ensanglantés notre pays, mis en valeur par une splendide iconographie, découvrez les ombres et les lumières d’une histoire que le monde entier nous envie.
Philippe V le Long
Pour la première fois, un roi meurt sans héritier mâle. Qui doit régner ? Jeanne de Navarre, la fille de Louis et de Marguerite ? Les hommes de loi se réunissent et , sous la pression des frères et des oncles du roi défunt, interprètent un article de l'ancienne loi salique des premiers rois francs, selon laquelle "Femme ne succède pas au royaume de France". Ainsi, le frère de Louis X, Philippe, monte sur le trône, en décembre 1316, sous le nom de Philippe V le Long, du fait de sa maigreur. C'est un bon souverain, travailleur et intelligent. Il meurt après 5 ans de règne en 1322 et sans héritier mâle.
Si l'on attribue, à tort, l'invention de l'école à Charlemagne,
c'est Jules Ferry qui ouvre les portes de l'instruction à tous
les petits français. Suivant un mouvement initié par Guizot dans les années 1830, il fait adopter les lois de 1881 et 1882 instituant la gratuité de l'école primaire, l'obligation scolaire pour tous les enfants entre six et treize ans, et la laÏcité.
"Des charmes secrets de l'Histoire, le temps amuse é...branle la vérité", écrit Devéria en préambule de sa première planche censée personnaliser les Pays-Bas... Un beau vieillard à barbe blanche et en érection, le Temps, assaille la muse de l'Histoire, Clio, pendant qu'elle est en train de travailler : "Quand la vérité se découvre, l'Histoire amuse le temps", ajoute-t-il plus loin.
Collecter des informations n'est pas savoir. La véritable connaissance est un processus de réflexion
Le modèle multiculturel européen place les nouveaux venus sur un pied d'égalité avec la société d'accueil dans l'espoir de faire régner le respect et la tolérance. Mais en vérité, il s'accompagne en particulier pour la France de la remise en cause de ses principes républicains. Dans les années 1970, les deux tiers des immigrés étaient européens et partageaient le même héritage culturel que nous. Puis l'immigration a changé de nature. Jusqu'à cette date, même si les conditions de vie des immigrés d'origine musulmane étaient extrêmement difficiles (souvent en bidonville), ces familles étaient parvenues grâce à l'école républicaine à se séculariser et ont peu transmis l'islam à leurs enfants.
L'examen des manuels scolaires offre un aperçu saisissant du caractère biaisé des programmes. En classe de 5e, le thème "L'islam : débuts, expansion, sociétés et cultures" est le plus souvent le chapitre d'ouverture. Certains manuels (Magnard, Nathan, Belin) vont même jusqu'à lui consacrer vingt pages - contre quatre pour Louis XIV. Avec des titres où abondent les superlatifs - "la brillante civilisation Musulmane" (Belin 5e p.38, Hachette, p.25) - alors que la civilisation occidentale n'a jamais droit à aucun adjectif, bien au contraire.

Pour un acteur de l’histoire, il existe mille et une façons de mourir : au combat, en héros romantique, en martyr, pour ses idées ; ou encore en sage, emporté par la maladie ou la vieillesse au terme d’une longue et respectable existence…
Cependant, dans ce domaine, la réalité est souvent plus cocasse, plus insolite et bien plus vulgaire. Certains personnages ont ainsi totalement raté leur sortie de scène, comme le roi de France Charles VIII. Le 7 avril 1498 au château d’Ambroise, il oublie de se baisser en passant sous une porte basse et heurte de plein fouet le linteau. Parmi les autres matériaux tueurs de l’Histoire, on trouve encore des tuiles, des poutres ou des bûches.
Du destin glorieux à la mort stupide, il n’y a qu’un pas. On peut ainsi, en bon disciple de Rousseau, chercher le « bon sauvage » et, quand on le trouve, se faire manger tout cru. Ou régner sur le plus grand royaume d’Europe et trouver la mort sur un trône d’un genre particulier. Des héros se trouvent alors privés de leur statut d’hommes illustres par le hasard d’un trépas subit. D’autres, plus chanceux, restent dans l’Histoire pour leurs grands succès en dépit d’une sortie de scène ratée.
D’empereurs en philosophes, de l’Egypte antique aux Etats-Unis, arrêtons-nous un moment sur les derniers instants des grandes gloires de l’Histoire, et partons à la recherche de la mort la plus idiote ou, à tout le moins, la moins glorieuse.
L'anachronisme est une des formes d'ignorance les plus répandues
Catherine de Médicis
Guerre aux extrémistes !
Étrangère, comploteuse, diabolique, assoiffée de pouvoir...de son vivant, la reine Catherine de Médicis est accusée de tous les crimes. Pourtant, veuve d'Henri II et mère de trois rois de France -Francois II, Charles IX et Henri III -, elle réussit à empêcher la dislocation du royaume et tente d'éviter les guerres de Religion a l'un des moments les plus sombres de l'histoire de note pays. Pour assurer le trône à ses fils, elle n'hésite pas à combattre à la fois les catholiques ultras, les protestants fanatiques et les grands seigneurs qui veulent abattre l'autorité royale. L'étude de ce personnage passionnant est délaissée dans nos collèges au profit d'une histoire plus globale des guerres de religion européennes.
C'est bien dommage...