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La femme de Zante : Edition bilingue français-grec de Dionysios Solomos
Et donc le corps de la femme était tout menu et souffreteux. Et sa poitrine était presque toujours mâchurée par les sangsues qu'elle y posait pour sucer sa phtisie, et ses seins pendaient par là-dessous comme deux blagues à tabac. Et ce petit corps trottinait avec une agilité telle que les jointures en paraissaient toutes désarticulées. Son museau avait la forme d'un embauchoir et, en l'observant, on voyait combien l'extrémité de son menton se trouvait éloignée du sommet de son crâne, où une natte enroulée en chignon était surmontée d'un peigne gigantesque. |