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Critiques de Djalâl ad-Dîn Rûmî (32)
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Amour, ta blessure dans mes veines

J’ai aimé admirer face à chaque poème une des belles calligraphies de Lassaâd Metoui, elles sont inspirées des textes et accentuent le caractère oriental de l’œuvre

Ces poèmes célèbrent de belle façon l’amour :



“ Sans ivresse à ta vue

A quoi me sert le vin ?

Sans toi dans mon voyage,

A quoi bon voyager ?”



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Cette lumière est mon désir

Ma copinaute Ida m’ayant conseillé de lire des choses plus soft avant de sombrer dans la dépression à force de lire des récits de camps de concentration, de rafle, de génocides divers, mon choix s’est porté sur ce recueil de poésie traduit du persan.



L’auteur, plus connu sous le nom de Rûmî, est né en 1207. C’était un poète musulman, suivi par des centaines de disciples. Il paraît que sa rencontre avec Shams de Tabriz, maître derviche errant, fut capitale, bouleversante.



Ce fut une amitié forte et la séparation fut douloureuse. Voilà ce que j’en sais.



Si j’ai sélectionné ce recueil, ce n’est pas hasard, juste à cause de La Grande Librairie, une fois de plus. Le genre d’émission à ne pas suivre si l’on veut ne pas faire monter sa liste de lecture !



Anybref, lire de la poésie, c’est sortir de ma zone de confort, c’est me frotter à un genre que je ne connais pas (ou que je pensais connaître, mais non, je ne sais rien), c’est sauter dans le vide sans parachute. La poésie, avec moi, ça passe ou ça casse.



Les quatrains sont très beaux, empreint de lyrisme, de beauté, de passion, de fièvre, mais la plupart me sont restés hermétiques. Non, pas qu’ils ne fussent pas bien écrits, mais leur sens, mystique, m’a échappé.



J’aurais mieux fait de lire de la poésie drôle, qui parle de faits de sociétés, qui tacle les politiciens de tous poils, bref, lire de la poésie écrite par des humoristes, elle m’aurait été moins impénétrable.



Maintenant, je vais laisser reposer ce recueil et j’y reviendrai plus tard, avec une lecture de poème par soir, à voix haute, sans prise de tête, et je pense que cela ira beaucoup mieux.



À présent, je m’en vais retourner à ma chère littérature policière, à mes romans noirs, à mes thrillers et si un jour, on me fait une fois de plus la remarque que je ne lis QUE de policiers, je pourrai claquer la gueule des gens en leur murmurant, qu’un jour, je me suis attaquée à de la littérature persane du XIIIe siècle ! Klet Mariet !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Amour, ta blessure dans mes veines

Un bel ouvrage qui permet de se délecter de vers de Rûmi sur l'amour et de calligraphie de Lassaâd Metoui.

Certains vers demandent plus de réflexion que d'autres pour lesquels la compréhension et l'émotion sont plus immédiats.



Un beau mélange pour une invitation à un beau voyage lyrique !
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Cette lumière est mon désir

Mohammad Jalal al-dîn Balkhî, plus connu en Occident sous le nom de Rûmî, était un poète musulman du Moyen-Âge, de langue persane (farsi), qui vécut au XIIIème siècle au Moyen-Orient. Rûmi était un religieux reconnu et respecté, un maître spirituel (Mawlânâ), suivi par des centaines de disciples. En 1244, Il fit une rencontre déterminante, bouleversante, qui décida de sa carrière de poète. Cette rencontre fut celle d'un maître derviche errant qui se nommait Shams de Tabriz. C'est sous son influence que Rûmi écrivit des poèmes mystiques, qui devinrent rapidement des textes majeurs du soufisme.



Composé d'extraits du "Livre de Shams de Tabriz", le recueil Cette lumière est mon désir est saisissant par ce qu'il témoigne de l'attachement, de l'amour mystique qui unissait les deux hommes, mais aussi de leur quête spirituelle. Tout au long des pages de Cette lumière est mon désir apparaît comme une initiation mystique d'abord marquée par une attente impatiente, un espoir presque douloureux d'une rencontre. Cette rencontre survient qui emplit tout l'être, l'emporte hors de lui-même. Puis vient le temps de la séparation, de l'indicible absence de l'autre.



Cette magnifique et intense amitié (la relation entre Rûmi et Shams de Tabriz ne dura en fait que quelques mois) imprègne tous les quatrains du poète. Ils traduisent avec exaltation, justesse, bonheur, recueillement, douleur aussi, tout ce qu'une rencontre peut avoir de déterminant dans le cours bref de la vie.



Dans le monde c'est toi,

Toi seul que je choisis.

Sauras-tu l'accepter 

Si triste je m'assieds ?



Mon coeur comme la plume

Est posé dans ta main.

C'est à cause de toi

Que je suis gai ou sombre.



À part ce que tu veux,

Je pourrais être quoi ?

À part ce que tu montres,

Quelle chose je vois ?



De moi tantôt broussaille

Et tantôt fleur tu tires.

Tantôt je sens la fleur,

Ou je cueille broussaille.



Me traites-tu ainsi ?

Je suis cet ainsi-là.

Si tu me veux ceci,

Je suis comme ceci.



Dans la cuve où au coeur

Tu donnes la couleur,

Que puis-je être ? Et que peuvent

Ma haine et mon amour ?



Tu étais le début

Et tu seras la fin.

Fais meilleure ma fin

Que le fut mon début.



Te caches-tu, je suis

Du peuple du blasphème.

Te montres-tu, je suis

Du peuple de la foi.



Sauf que tu donnas

Qu'est-ce que je possède ?

Et toi que cherches-tu

Dans mon cou et ma manche ?



(Cet ainsi-là).



Une poésie venue d'un temps et d'un lieu lointains mais qui contient en elle une beauté et une luminosité inaltérables.
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Le Mesnevi : 150 contes soufis

Le Mesnevi est indissociable de son auteur, Djalâl al-Dîn Rûmî qu’on appelle couramment en occident Rûmî. Rûmî fut un mystique persan, ayant vécu la majeure partie de sa vie à Konya en Anatolie, qui a profondément influencé le soufisme et a servi d’inspiration à la confrérie des derviches tourneurs ou mevlevis. Si vous voulez en connaître plus sur Rûmî, je vous invite à lire Eva de Vitray-Meyerovitch et son Rûmî et le Soufisme.

Parmi ses œuvres, le Mesnevi tient une place de choix et fait partie de ses œuvres les plus connues, encore lues et récitées dans des pays tels que l’Iran et l’Afghanistan. Il a été composé au XIIIe siècle en farsi (persan) et illustre sous la forme de contes, ou plus précisément de fables, « la condition humaine dans sa recherche de Dieu. Composé d'environ 25 000 distiques, les histoires allégoriques du Masnavi puisent leur inspiration de versets du Coran, certaine fois même d'un seul verset. L'ouvrage a également une importance historique, en effet l'auteur fait régulièrement référence à des croyances populaires et décrit les différents mode de vie des différentes couches de la société, les différents groupes sociaux, etc... Il décrit par exemple la plus ancienne méthode connue pour faire parler un perroquet. L'œuvre s'inspire aussi de fables d'Ésope, mais adaptées pour souligner un des aspects les plus fondamentaux de l'islam, le Tawhid c'est-à-dire le monothéisme » (cf Wikipedia). En intégral, le Mesnevi comprend 424 histoires et on nous propose dans cet ouvrage une sélection de 150. « En outre, le nom de l'œuvre a fini par désigner un style poétique lyrique bien particulier, la poésie masnavi. Masnavi-I Ma'navi peut être traduit par « couplets rimés d'une profonde signification spirituelle » » (cf. Wikipedia).

Si je lis fable, je pense forcément à ce bon La Fontaine que j’ai ânonné longtemps devant les tableaux noirs. Si la comparaison s’opère facilement dans de nombreux cas, on observe de nettes différences. Dans l’intention, Rûmî cherche par ces fables à expliquer des versets du Coran alors que La Fontaine dénonçait les abus de sa société. Rûmî tente de rapprocher le croyant de Dieu alors que La Fontaine dispense une morale. Je me rappelle chez La Fontaine d’un riche bestiaire auquel on avait donné la voix et la pensée et qui aurait pu sortir d’une œuvre de Rabelais. Chez Rûmî, les animaux restent des animaux et n’ont que rarement la parole et encore moins la pensée. Les protagonistes sont soit des croyants soufis ou non, des infidèles chrétiens ou indiens et parfois même des personnages historiques connue comme Mahomet, Moîse, Jésus, les califes comme Omar ou des sultans comme Mahmoud de Ghaznî.

Ces fables sont courtes et se lisent rapidement. Elles m’ont transporté dans un monde similaire à mes yeux aux contes des mille et une nuits. Les attitudes et sentiments ont été variés mais toujours positifs : amusé comme dans Volé, dubitatif dans Poils, surpris dans Convaincu … Et j’en oublie sûrement … A vous de vous faire votre propre idée maintenant …

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Le Mesnevi : 150 contes soufis

Je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout de ces 150 contes soufis.

En fait, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les contes, fables ou paraboles.

Difficile pour moi de faire le lien entre ses petites histoires et les conclusions morales ou mystiques que je suis sensé en tirer.

Je le regrette car je suis certain que la spiritualité soufie mérite d'être connue.

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Le Mesnevi : 150 contes soufis

* Théologien soufi comme son père, RÛMÎ est un mystique accompli. Au XIIIe s, il écrit en langue persane une oeuvre exceptionnelle, en partie inspirée par son meilleur ami, Shams ed Dîn Tabrîzî. A Konya, il fonde l'ordre des "derviches tourneurs".

* Le Mathnawî raconte en 50 000 vers l'aventure de l'homme dans sa recherche de l'Amour. Commentaire ésotérique du Coran, elle est écrite avec une grande simplicité, comme un conte. Elle commence par la plainte de l'âme exilée de sa patrie spirituelle. À travers plus de quatre cents histoires allégoriques, le lecteur expérimente une quête d'initiation mystique. De longs poèmes lyriques, narratifs, ou didactiques semblent nous égarer au cœur d'un labyrinthe. Mais Rûmî ne perd jamais son fil d'Ariane, la quête de l'Absolu.

"La Divine Comédie" de Dante, au XIVe siècle, peut lui être comparée.



* Écoute la flûte de roseau raconter une histoire, elle se lamente de la séparation :

"Depuis qu'on m'a coupé de la jonchaie, ma plainte fait gémir l'homme et la femme.

"Je veux un cœur déchiré par la séparation pour y verser la douleur du désir.

"Quiconque demeure loin de sa source aspire à l'instant où il lui sera à nouveau uni.

" Moi, je me suis plaint en toute compagnie, je me suis associé à ceux qui se réjouissent comme à ceux qui pleurent."



* Salut, ô Amour, qui nous apportes tes bienfaits, toi qui es le médecin de tous nos maux,

Le remède à notre orgueil et à notre vanité, notre Platon et notre Gallien !
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La religion de l'amour

Très beaux textes du mystique soufi Rumi avec une magnifique introduction de Leili Anvar.

Il y a une beauté commune à tous les textes mystiques inspirés qui est celle qui se dégage lorsqu'on laisse de côté la religion politicienne pour aborder le parcours des âmes humaines et les beautés du voyage vers la divinité, vers les autres, vers soi-même.

L'ivresse est sainte, il faut la rechercher, elle est transe de l'âme qui aperçoit l'Amour.
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Rubâi'yât

* Théologien soufi comme son père, RÛMÎ est un mystique accompli. Au XIIIe s, il écrit en langue persane une oeuvre exceptionnelle, en partie inspirée par Shams de Tabriz, son maître spirituel. A Konya, il fonde l'ordre des "derviches tourneurs".

Certains poèmes évoquent l'oratorio spirituel des derviches, qui symbolise la ronde des planètes autour du soleil. Par la danse, les soufis se mettent au diapason du cosmos :

" ô jour, lève-toi ! Des atomes dansent.

Les atomes, éperdus d'extase, dansent.

La voûte céleste, à cause de cet être, danse,

à l'oreille je te dirai où l'entraîne cette danse."



* Ce concert spirituel (le sama) est aussi recherche du Soi. Dans l'ivresse musicale de la flûte et du tambour, les soufis dansent comme autant d'atomes autour du noyau, expérimentent l'union avec le divin :

"Quand cette perle était avec moi, j'étais rempli de joie.

Agité comme la vague par le souffle de mon propre être,

Bouleversé comme le tonnerre, j'ai dit le secret de la mer

Et pareil au nuage assoiffé, j'ai dormi sur le rivage."



* Au XIIIe s, il ne manquait pas d'athées, si l'on en croit ce quatrain :

"Qui a dit que ce vivant éternel est mort ?

Qui a dit que le soleil de l'espoir est mort ?

Cet ennemi du soleil est monté sur la terrasse

il a fermé les deux yeux et dit : "Le soleil est mort."



* La nostalgie pousse tout esprit, descendu dans l’existence, à revenir vers Dieu dans un mouvement ascendant :

"Autrefois, nous étions des enfants, puis nous fûmes maîtres

Autrefois nous étions heureux de voir des visages amis.

Écoute la fin de notre aventure :

Nous sommes devenus pareils aux nuages, pareils au vent."
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Cette lumière est mon désir

C'est un recueil de poèmes sur le parcours mystique d'un poète perse né au XIIIème siècle. Sa rencontre avec celui qui deviendra son maître Shams ed Dîn Tabrizî lui fera découvrir les territoires de l'invisible. Rûmî recherche l'amour de la vérité. A travers les ghazals, genre littéraire musulman, Rûmî chante la nuit, la nature, le silence, la maison de Dieu, sa clarté. Il chante le samâ qui est le concert-danse spirituel des soufis.

Sa poésie trahit la fièvre, l'ivresse de l'auteur. Son expérience spirituelle comble son existence du désir de cette lumière sacrée. Cette lumière qui le fait cuire, Cette lumière qui déchire le ciel où il ne reste ni être, ni lieu.

Je laisse Rûmî conclure : "Ne dis mot des deux univers. Il te conduit Vers l'unique couleur, silence."

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Amour, ta blessure dans mes veines

Recueil de poésie du poète persan Roumi.

Accompagné de calligraphies par Lassaâd Metoui.

Traduction par Mahin Tajadod et Nahal Tajadod et préface par le mari de cette dernière, Jean-Claude Carrière.



D'habitude pas adepte de la poésie amoureuse, celle-ci est superbe.

Ivresse de l'amour et des sens en plusieurs parties :

1) Entre dans notre cercle

2) Tu es la goutte et l'océan

3) L'amour demande : sois vivant

4) Je te disperserai

5) Patience fuit mon cœur / Raison fuit mon esprit



Coup de cœur spécial pour les textes de la partie 2) Tu es la goutte et l'océan avec le dernier vers des 5 dernières strophes "Sans toi, rien ne va plus."
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La religion de l'amour

Que dire de cette anthologie de Rûmî, sinon qu'il s'agit d'une belle oeuvre, proprement inépuisable ? Une oeuvre de pensée et de poésie ; une oeuvre essentielle, dans les deux acceptions de ce mot : elle saisit l'essence d'une voix majeure, cependant qu'elle en configure le séjour : celui de l'absolu. A lire et à relire sans fin.
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Les Quatrains de Rumi

une pure merveille qui allie le plaisir de la poésie et le plaisir des yeux

Ce n'"est effectivement pas un livre pour connaitre Rumi - vu l'oeuvre magistrale qu'il a écrite - c'est un petit recueil qu'on lit facilement.



Ses Quatrains ou Rubâi'yât expriment toutes les nuances des états spirituels : désir, passion, nostalgie, rêve, mélancolie, amour... Ils nous font saisir, par une sorte d'intuition fulgurante, un univers où tout se fonde sur la quête de l'Absolu.
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Le Mesnevi : 150 contes soufis

"Le derviche tourneur" ( XIIIe siècle, Turquie)



La force de son œuvre : Né en Afghanistan actuel, Rûmî est un intellectuel persan à l'origine d'un mouvement poétique lyrique inspiré du Coran : la poésie masnavi.



Ses textes mystiques, spirituels et didactiques vaudront à Rûmî d'être considéré comme un saint de son vivant.



Son influence sur le monde : Rûmî est souvent appelé "maître du soufisme" tant son oeuvre a eu une influence déterminante sur la naissance de ce mouvement.



Il donne à l'Empire Ottoman un nouveau souffle culturel et spirituel, qui se manifestera par la création de l'ordre des derviches tourneurs, mouvement religieux qui prône la recherche constante du raffinement de l'existence. (source l'Internaute Livres)

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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Un des motifs puissants de la malâmatiyya est l'horreur des éloges mal venus, la louange des imbéciles, des niais, des aveugles, des paresseux, des ignorants. Le réflexe qui prime chez eux est l'indignation ou la suspicion : "Qui es-tu pour me louer, toi ???" (C'est-à-dire l'opposé de la doxa du jour qui veut que "personne n'a le droit de blâmer personne, et qui es-tu pour me faire la morale, gna gna gna..."). Or si un Malâmatî ne cherche que cela, le blâme, c'est peut-être pour éviter certaines louanges qui sonnent en insultes tellement elles viennent de très bas... un peu comme on se gare prudemment d'éclats de boue. La question est : pourquoi se sentaient-ils à ce point offensés? Et qu'est-ce qui les offensait ?
Lien : http://vitanova.blogspot.com..
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Rubâi'yât

Djalâl-od-Dîn Rûmî que le monde de l'Islam désigne, par respect, comme "notre maître" (Mawlânâ, Mevlana en turc) n'est pas seulement l'un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, un voyant qui (au XIIIème siècle !) parlait de la fission de l'atome et de la pluralité des systèmes solaires, c'est aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs. La mise de l'homme au diapason du cosmos, l'oratorio spirituel des derviches qui symbolise la ronde des planètes autour du soleil et, à un second niveau, la recherche du Soi, sont longuement célébrés dans les Rubâi'yât : comme les atomes, le soufi danse, et la musique ne fait que "réveiller les mystères du coeur".

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Le livre de Chams de Tabriz

Ce livre est une poésie vivante.
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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Ou quand Mawlana se fâche, ce qui donne, en gros : "Tu ne sais même pas que ta femme est une pute et tu prétends percer les secrets de l'univers ?" Ils sont d'un délicieux, par moment, ces cheikhs...


Lien : http://vitanova.blogspot.com..
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Les Quatrains de Rumi

Un superbe recueil de poésie écrit par l'un des grands maîtres mystiques musulmans persans en l'occurrence Djalâl-od-Dîn Rûmî qui a profondément influencé le soufisme. Ce dernier n'est pas simplement l'un des plus grands penseurs du XIIIe siècle vu qu'il parlait déjà de la fission de l'atome et des systèmes solaires, mais aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle. Dans cet ouvrage, il nous enchante avec de magnifiques poésies autour de l'amour, la beauté, l'âme, la joie, la douleur ainsi que la philosophie et la spiritualité.

De très beaux textes à découvrir sans plus tarder.
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Odes mystiques

Dans le coeur passe une image,

lis ça loin du chiendent, et des fausses armures,

Sois disciple et maître avant d'être sage,

Sois le présent, et cadeau de la nature,



Sois, sois, sois !

Vis et tu verras

Bois ce vin sans boire

Sois croyant sans tout croire

Fie toi aux promesses de la lune

Sois don et sois le rêve caressant les dunes



Lis ceux qui t'enseignent et te reprennent

Mais fuis ceux qui t'obligent a fermer ton coeur

et te commandent.

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