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3.62/5 (sur 162 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Samara , 1968
Biographie :

Dmitri Bortnikov est un écrivain russe.

Il a entamé des études de lettres qu’il a dû arrêter pour faire son service militaire. Il a été tour à tour cuisinier, aide-soignant, professeur de danse.

Son premier roman "Le syndrome de Fritz" (Limbus Press, Saint-Pétersbourg, 2002) a obtenu le Booker Prize russe en 2002 ainsi que le prix National best-seller la même année.

"Svinobоurg" (Amphora, Saint-Pétersbourg, 2003), son deuxième roman a été salué par la critique.

"La belle endormie" (Prestige Kniga, Moscou), son troisième roman a paru en 2005.

En 2011, le "Repas de morts" (éditions Allia), est de nouveau remarqué par la critique.

En 2017, Dimitri Bortnikov revient avec un roman-fleuve, Face au Styx, dans lequel on suit Dimitri, un exilé russe qui s’installe à Paris et traîne dans les rues de la capitale, y rencontre des âmes perdues comme lui et tombe amoureux.

Dmitri Bortnikov vit en France depuis 1999.
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Source : http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/+-Dmitri-Bortnikov-+.html
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Vidéo de

Traverser le Styx avec Dmitri Bortnikov et Julie Bouvard. Modération par Camille Thomine - samedi 1er octobre 2022, 16h30-17h30 - Château du Val Fleury, Gif-sur-Yvette. Festival Vo-Vf, traduire le monde (les traducteurs à l'honneur)

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Citations et extraits (135) Voir plus Ajouter une citation
Au début ce n'était pas le Verbe. Au début était la mère.
Ça a commencé par une naissance sans un cri. Une naissance silencieuse... Maria a vu le jour quand la Révolution s'est mise à table pour dévorer ses enfants.
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C’est, peut-être, vrai ce qu’on dit : appelez un homme – porc pendant trois ans, il finira par grogner. Traitez un garçon de « fils de pute » – il finira par mettre sa mère sur le trottoir…
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Et puis la Sibérie ne voulait rien lâcher... Depuis toujours c'est l'ours qui est le barine dans la taïga. Toujours lui- le tzar ! Pas l'homme ! Jamais. Et puis c'est bien plus facile de rendre l'homme bête que l'ours communiste, ah ça- oh, que oui...?
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Et l'obus à écrabouiller le béton armé comme on écrase une noisette pourrie! L'obus de rupture antibéton! Et le calibre?! 80 cm! C'est un tonneau, ça! C'est même pas un calibre, ça! C'est le puits de l'enfer qui recrache des suppos de Satan à faire tomber le ciel et tout ce qu'il a dans ses poches!
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Ni Anna la Rousse ni Pélagie n'aimaient les sorties comme ça. La forêt était un livre à jamais fermé pour elles. Et Maria... Elle lisait ce livre mille fois lu, avec le même plaisir. Oui. Jamais pareil, toujours le même... Le lisait avec ses yeux ! Avec ses pieds... À la main, comme en braille... Comme l'aveugle, qui caresse les pages et voit ce que personne ne voit. Maria leur traduisait ce qu'elle lisait dans la forêt avec des mots simples, nets et précis, et tout le monde comprenait même les plus petits.
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Et puis il fallait accrocher les portraits dans la salle. Oui, les portraits des grands révolutionnaires. Les fondateurs ! Les vojd ! Marx- Engels! Lénine-Staline.
Mais oui, pour que les gosses voient un peu grâce à qui ils mangeaient trois fois par jour. Grâce à qui ils crottaient au chaud ! Et se torchaient avec la Pravda! Et pas de rigolade ! Sinon _une heure à genoux sur les miettes sèches !
Le Tzar _ knoutait, la Révolution _ mettait à genoux !
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Campé au milieu de nulle part, il me fixait, souriante solitude.
Nos deux regards enlacés. Nous nous mouvions au rythme d'une danse immobile. Longtemps, nous sommes restés ainsi, envoûtés, et la couleur de nos yeux s'est fondue en une.
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Les premiers froid venus, on a confié à Maria le poêle à bois.
Elle en était ravie. Ravie ! Seule devant le feu... Surtout le matin. Seule ? Mais on n'est jamais seul devant le feu. Jamais-jamais ! Même dans la solitude parfaite, cosmique, galactique - on n'est jamais seul avec le feu. Le feu ramasse l'âme... Plus loin - c'est un mystère.
P 101
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Comme tout ce qui est grand -- elle est dangereuse la steppe. Elle t’écrase. On se perd. Elle est cruelle la steppe. Elle te laisse à toi. Et l’homme est un danger pour lui-même. p 34
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Cette nuit-là, le froid a saisi la terre et la terre est devenue pierre. Cette nuit-là, l'hiver a gelé la prière de tous ceux qui savaient encore prier sur cette terre.
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