Dans l’atmosphère humide qui régnait dans le métro, n’importe quel papier flétrissait très rapidement. Ce n’était pas seulement les livres et les magazines que rongeaient la moisissure et l’humidité, ce qu’elles anéantissaient était le passé même. Sans représentations picturales, sans chroniques, la mémoire humaine, privée de béquilles, trébuchait et sombrait dans la confusion.