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Biographie :

Psychothérapeute, formée à la thérapie brève de l'École de Palo Alto. Elle est aussi formatrice en développement personnel et en communication.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La joie joue un rôle majeur dans la lutte contre les peurs, et ses bienfaits ne se limitent pas à l'individu : le collectif est concerné. Le creusement des inégalités sociales conduit aujourd'hui - comme ce fut le cas dans les années trente - à nourrir les peurs des catégories qui craignent pour leur avenir ou celui de leurs enfants. Et ces peurs, si on ne traite pas leurs causes, donnent naissance à des logiques de repli, de refus d'autrui et, finalement, à l'attente de solutions autoritaires, bref à de grandes régressions émotionnelles. C'est ce que Wilheim Reich, dans son analyse de la « psychopathologie du fascisme », avait appelé la « peste émotionnelle »: Combattre ces peurs, c’est bien sûr s'attaquer aux causes sociales, économiques et politiques de ces inégalités, mais c'est tout autant privilégier des politiques favorables à l'art de vivre, au bien-être, en construisant de l'intelligence émotionnelle collective et en la partageant.
La joie contre la peur, contre le mal-être.
Un des enjeux essentiels de la question démocratique est en effet de mettre au cour du débat les problèmes de mal-être et de maltraitance interhumaine. Dans nos sociétés surdéveloppées matériellement, nous voyons bien que l'existence de situations de grande pauvreté, voire de misère, n'est pas due à une rareté globale de richesses mais à leur inégalité de répartition puisque l'opulence des plus riches est devenue par ailleurs obscène.
Mais même à l'échelle mondiale, les problèmes de malnutrition, de soins, de manque en eau potable, etc., ne sont pas dus à un manque de moyens, en tout cas pas financiers. Selon le programme des Nations unies pour le développement, 60 milliards de dollars annuels supplémentaires permettraient de traiter avec succès trois grands problèmes de l'humanité : la faim, le non-accès à l'eau potable et le non-accès aux soins de base. On ne trouve pas ces 60 milliards, mais les seules dépenses mondiales de publicité s'élèvent à 700 milliards de dollars. Le budget de l'armement, lui, est vingt fois supérieur (1 200 milliards de dollars) à la somme qui permettrait de venir à bout de ces grands problèmes humanitaires. Quant au budget des stupéfiants, il dépasse les 600 milliards
de dollars.

Ce triste constat met un point en lumière. Les raisons pour lesquelles la famine n'est pas éradiquée de la surface de la terre résident dans la création de raretés artificielles produites par le mal-être : l'armement, la drogue ou la publicité... cette publicité qui promeut l'avoir à la place de l'être. Posséder, puis désirer encore, être satisfait, puis en manque. Etc. La limite entre la consommation et la toxicomanie est vite franchie.
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Accepter de ne pas tout contrôler et d'avoir à faire face à ses peurs lorsque le danger surviendra dans la réalité, c'est faire l'économie de l'anxiété, ne pas ajouter de la peur à la peur, et laisser le champ libre à la joie; c'est le parti pris du fataliste qui affirme « On verra bien! » ou de l'optimiste qui pense que « ça va s'arranger ».
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Ne nous résignons pas à entrer dans le moule.
Refusons de toutes nos forces de participer à la dépression nerveuse collective qui s'abat sur les pays riches. Entretenons la joie de vivre en nous et partageons-la largement avec les autres.
[…] La joie est un outil à la portée de tous pour construire le siècle à venir. Chacun de nous peut changer le monde en créant des petits îlots de joie rayonnant à partir de sa propre joie intérieure. La joie, c'est la petite lumière au fond de soi, celle qui persiste à luire au plus noir de la nuit, celle qui résiste à la tempête, qui vacille souvent, qui menace de s'éteindre parfois mais finit toujours par triompher des orages et des vents les plus violents. La joie, c'est la braise qui couve sous la cendre et qui n’attend que notre souffle pour s’enflammer à nouveau.
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Au-delà de la fiabilité de nos cinq sens, il faut encore compter avec la sensibilité particulière de chacun, avec les valeurs auxquelles il est attaché, avec ses croyances, avec ses émotions, avec sa culture, avec ce qu'il juge bien ou mal, bon ou mauvais. Ce que l'autre perçoit de vous lui appartient comme ses pensées, ses rêves et ses doutes. Vous n'êtes pas responsable de ce qu'il croit de vous ; vous avez le droit de ne pas partager son opinion à votre sujet et de le lui faire savoir, de même que vous avez le droit de ne pas vous justifier. L'essentiel est que vous pensiez que ce que l'autre dit le concerne, lui.
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La vraie nature de la joie, c'est le désir inconditionnel de persévérer dans son être et de continuer à exister en dépit de tout.
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