A une époque, j'aurais donné n'importe quoi pour qu'elle s'endorme sur mon épaule. J'aurais senti son parfum, ses cheveux. Et puis bien sûr son odeur, la sienne à elle. Aujourd'hui, il ne me reste presque rien de tout ça. Pourtant, nos coups de fil, et les rares fois où nous nous verrions pendant l'année qui arrivait seraient probablement les seuls instants où je me sentirais vivant, où je n'aurais pas peur de mon ombre et de ce qui m'arriverait demain. (p.99)