Précurseur de l’ostéopathie dans le domaine vétérinaire en 1971, il a eu du mal à se faire reconnaitre en tant qu’ostéopathe par ses confrères. Ils l’ont menacé de l’exclure du conseil de l’ordre des vétérinaires pour charlatanisme et dépréciation de la profession en 1986. La qualité de son travail et ses bons résultats lui ont permis de devenir ensuite la référence mondiale de l’ostéopathie appliquée aux chevaux. Auteur de deux livres et de nombreux articles sur sa vision des soins à appliquer aux chevaux. Lorsque j’ai été invité par l’association américaine des vétérinaires acupuncteurs à donner un cours d’ostéopathie en 2008 j’ai été impressionné de voir combien les deux grands noms qui ressortaient étaient Jean-Marie Denoix et Dominique Giniaux.
Aujourd’hui encore Dominique Giniaux est une référence pour tous ceux qui l’ont rencontré et suivi lors de ses fameuses consultations à Grosbois qui ressemblaient à une «grande messe»: une attente de nombreux chevaux et entraîneurs, une bonne ambiance avec des histoires drôles qui fusaient et les fameuses phrases qu’il répétait régulièrement au long de ses consultations*, des ostéo qui venaient échanger des techniques, des idées.
Chaque personne l’ayant côtoyé avait l’impression de vivre un moment particulier et unique car il avait une présence hors du commun.