le square de la Butte-du Chapeau-Rouge:
Méconnu, peut-être en raison de sa situation en bordure de Paris et sur une section difficile des boulevards, ce parc est pourtant l'un des plus beaux qu'aient laissé les années 30. Bénéficiant d'un site exceptionnel par son escarpement propice aux vues dégagées et aux effets d'étagements, il a été dessiné par un architecte prix de Rome(1921) dont la forte culture classique détermine le côté très architecturé. On y retrouve l'art de la scénographie déployé deux ans plus tôt par Azéma et ses collègues Jacques Carlu et Louis-Philippe Boileau pour le palais du Trocadéro de 1937 et la colline de Chaillot. Ce square atteste ce qu'aurait pu devenir la ceinture verte de Paris, si les projets d'aménagement envisagés lors la suppression des fortification savaient été respectés. Des plans montrent que ce square n'était qu'une partie d'un immense jardin où se fût déployés une composition mi-paysagère mi-classicisante."p.191
Pendant sud du square de la Butte-du-Chapeau-Rouge, le parc Kellerman est aussi méconnu. Son aménagement remarquable par son parti classique et par son exploitation là encore du dénivelé, puisqu'il occupe l'ancien lit de la Bièvre (...).p.193
Fasciné par le mouvement et par la vie, par le corps féminin dont il saisit le moindre frisson, Auguste Rodin a su trouver, grâce à une science inégalée du modelé et à des hardiesses de composition, les moyens d'en traduire les plus subtiles expressions.
C'est au mépris du scandale que soulève à l'époque presque chacune de ses œuvres qu'il ose exposer des sculptures mutilées, des sculpture qui ne soucient plus de rendre la ressemblance - comme son Balzac- mais de créer un effet plastique et expressif saisissant.