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Critiques de Dominique Labarrière (58)
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Grandeur et décadence de l'ordre des Templiers

L'histoire des templiers, de leur création à leur disparition.



On a souvent entendu parler des Templiers, mais cet ordre militaire religieux restant très opaque et mystérieux, j'étais ravie de découvrir ce livre.

L'auteur nous y raconte en détail ses origines, son histoire, son fonctionnement, le rôle qu'il a joué dans l'histoire, l'influence de ses différents maîtres... et bien sûr les causes de sa chute.

Encore une fois, la démonstration est faite que les religions sont toutes assoiffées de pouvoir. Pour lui et l'argent, elles sont étrangement capables d'adapter leurs principes quand ça les arrange. C'est ainsi que le pape et le Vatican, qui devraient réprouver la violence, le meurtre d'autrui, la richesse... vont continuer à le faire pour le commun des mortels bien évidemment, mais pas pour eux. Ils vont trouver totalement normal de créer un ordre militaire pour guerroyer en leur nom en terre sainte.

Bien sûr, ne peuvent faire partie des chevaliers templiers que des nobles, qui sont liés au pouvoir et ont déjà de l'argent, des biens et des terres, les autres ne peuvent les rejoindre qu'en tant que servants, simples guerriers... Fait intéressant, des femmes en ont fait partie, et ont même perduré après leur chute d'ailleurs.



L'ordre va ainsi enrichir la chrétienté pendant plus de deux cents ans, devenir une entité gouvernante à part entière qui va faire de l'ombre au Roi, ce qui causera sa perte.

C'est tout cela que nous raconte Dominique Labarrière, certes avec parfois trop de détails, de noms qui s'accumulent et nous perdent un peu, mais ce qui est certain, c'est qu'il a regroupé tout ce qu'il a pu apprendre sur l'ordre, même s'il restera toujours des zones d'ombre à éclaircir.

Cela fait de ce livre un récit assez complet et détaillé qui enchantera les férus d'Histoire.
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12 arnaques qui ont changé l'Histoire

Ce livre détaille 12 arnaques très différentes les unes des autres. Certaines histoires sont plus intéressantes que d'autres, mais c'est bien écrit et détaillé. On apprend beaucoup à la lecture de cet ouvrage. J'ai beaucoup aimé le récit de l'affaire du collier de la reine, et celui concernant le canal de Panama, mais celui sur la journée des dupes qui pourtant ouvre le recueil m'a paru moins vivant que les autres. Il y a bien sûr d'autres arnaques plus récentes, comme l'escroquerie de Bernard Madoff. Un livre bien documenté, qui plaira aux passionnés d'histoire.

Bibliographie en fin d'ouvrage.

Reçu grâce à l'opération Masse Critique, je remercie Babelio et l'éditeur pour ce livre.
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Le diable

Ce livre est un essai de vulgarisation documentaire appuyé par des faits et récits historiques et parlant du "Diable" sous toutes ses formes et plus particulièrement du rapport que l'homme en a fait envers la femme.



En effet depuis des siècles, et même si ce n'est plus dans les mœurs à notre époque, l'homme a fait passer la femme pour le malin ou tout du moins pour l'attirer, s'en servir pour séduire ou abuser de malice par le biais de rituels tels que le "Sabbath", les "Exorcismes" ou encore les "Procès" pour sorcellerie expédié à sens unique par exemple.



Sacrifices, parjures, possessions, sorcelerie, tout est détaillé et passé au crible par l'auteur, mais surtout il dénonce tous ces abus ayant eu lieu de la par des "Cathares", des "hommes d'église", des "juges", et des "puissants" de ce monde durant des siècles avec une seule vraie finalité : abuser de la femme.



Côté écriture c'est très détaillé mais aussi très bien expliqué et facile à comprendre.



Un carnet de visuels en couleurs représentant diverses apparences du Diable est présent en milieu de livre.



Par contre, attention, ce n'est vraiment pas un livre a mettre entre toutes les mains, car le texte est sans tabou, très explicite sur les actes, notamment sexuels mais à un niveau pouvant choquer.
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L'assassinat du petit Grégory

Ce livre retrace l'affaire du petit Grégory Villemin, cet enfant de 4 ans retrouvé mort dans les eaux froides de la Vologne le 16 octobre 1984. On découvre à quel point la justice a bâclé cette affaire, à quel point la presse a influencé l'opinion publique et a voulu faire de Christine Villemin, la mère de Grégory, une "coupable idéale".

On découvre aussi les liens forts qui unissent Jean-Marie et Christine Villemin, qui au cours de toutes ces années, se sont toujours soutenu et ne demandent qu'une seule chose : la vérité.



Ce livre est paru en 2005 et depuis des événements se sont déroulés comme le suicide du juge Lambert, qui a instruit cette affaire à ses débuts. Mais en 2019, on ne sait toujours pas qui a commis cet odieux crime.



Je conseille ce livre à ceux qui ne connaissent pas vraiment l'histoire de Grégory Villemin et qui veulent connaitre les grands événements de cette affaire. Pour ceux qui la connaissent déjà bien, ce livre ne vous apprendra pas grand chose de plus.
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La conspiration de Chambord

En tant normal je ne suis pas attiré par les histoires se déroulant au temps des rois de France, c'est donc avec surprise que j'ai été pris dans l'histoire, à mon grand étonnement, j'ai apprécié.



Les personnages sont bien décrits, j'ai facilement pu imaginer le style et le charisme de certains comme Molière ou encore le personnage principal, une aristocrate opportuniste avec une prestance nous poussant à bien l'aimer au premier contact malgré sa grandiloquence.



Un conspiration se joue lors d'une semaine de représentations du Bourgeois gentilhomme de Molière devant Louis XIV, contre qui et pourquoi, vous le découvrirez au cours de l'intrigue, mais vous suivrez également la vie de Chambord et de ses environs à l'époque (l'histoire se déroule à la toute fin de la Renaissance).



Le roman est assez court (140 pages), mais l'histoire à tout de même le temps de se dérouler sans précipitations, sans non plus que ce soit au détriment de la qualité.

La narration est elle bien maîtrisée, c'est moderne mais écrit dans le style des classiques d'antan.

Une vraie belle surprise que cette lecture !



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Grandeur et décadence de l'ordre des Templiers

En 1095, le Pape Urbain II demande de prendre les armes pour protéger et accompagner les pèlerins en Terre Sainte à Jérusalem (la première croisade). 20 ans plus tard, l’ordre de l’Hôpital étant chargé de cette mission, une autre institution voit le jour pour une action plus militaire : la milice du Christ. Puis d’autres ordres se greffent sur les premiers pour aboutir à une plus grande organisation, l’Ordre des Chevaliers du Temple.

Entre la fondation de l’ordre des Templiers en 1129 par Hugues de Payns et approuvé par le Pape Innocent II, et sa dissolution définitive en 1312 par un autre Pape, Clément V, cette fois, il se sera écoulé moins de deux siècles.

Très tôt les rivalités entre les Rois de France et les Souverains pontifes virent le jour, chacun réclamant l’autorité militaire pour les premiers et l’autorité religieuse pour les seconds. Entre les deux parties les Templiers construisaient un empire sur les terres d’Europe, créant des commanderies qui étaient nourries financièrement par les dîmes, les prêts (sans intérêt ?), les legs et donations. Cette puissance militaire, financière et religieuse devenant par trop insupportable aux yeux des régnants, sur le Vatican, comme sur le trône de France, on finit par trouver de bonnes ou mauvaises raisons pour instituer des tribunaux inquisitoriaux et mettre un terme à cette Chevalerie qui avait pris une importance vraiment gênante et mettre la main sur les fortunes amassées si facilement et rapidement.

L’Histoire retiendra la mort en 1314 du dernier grand maître, Jacques de Molay qui scella définitivement le règne des Templiers et inspira de nombreux ouvrages dont le plus célèbre restera « Les Rois Maudits » de Maurice Druon.

Du mystère volontaire entourant les pratiques réelles ou chimériques des Templiers naquirent pléthore de légendes qui font le bonheur encore aujourd’hui de chasseurs de trésors supposés (ou réels ?). L’ouvrage de Dominique Labarrière est à ce titre révélateur de ce que l’imaginaire peut encore faire dire ou penser à nombre de gens.

Partagé en trois grandes époques, “Le Temple : canal historique”, “Le Temple : puissance temporelle”, “Le Temple à l’hallali”, le livre repose sur des faits avérés, des dates précises et des personnalités importantes de notre histoire. Des rois de France aux Souverains pontifes successifs, des Chevaliers partis aux Croisades, aux Grands Maîtres de l’Ordre, les éléments ne manquent pas et les conflits nés entre les uns et les autres sont décrits en grand détail. À ce titre l’abondance de précisions rend la lecture un peu ardue, car nombre de protagonistes dont la lignée est expliquée, détaillée, sont des personnages inconnus du grand public, tout au moins en ce qui me concerne, et j’avoue m’être égaré, voire distrait au milieu de tous ces gens. L’écriture, étayée par tant d’arguments devient très (trop) technique, et à mon goût, manque singulièrement d’ouverture sur l’aventure elle-même des croisades, des combats menés en Terre Sainte et j’oserai dire, d’exotisme. On reste enfermé en France et c’est un peu dommage.

Cependant la fin du livre reprend en quelques pages, les règles de l’Ordre, l’acte d’accusation du procès, la liste des vingt-trois grands maîtres et les dates essentielles qui sont autant de jalons dans l’épopée des Templiers. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié ces addenda.

En conclusion l’ouvrage de Dominique Labarrière mérite tout l’intérêt des lecteurs férus d’histoire et connaisseurs de cette époque. N’étant pas personnellement un spécialiste, je n’ai pas pris le plaisir que j’en attendais, sans doute me suis-je trompé dans le choix de mon livre lors de l’opération Masse critique. Je remercie néanmoins Babelio et les Éditions Pygmalion pour cette découverte, somme toute intéressante.
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Le diable

Toujours intéressée par les sujets que propose l’auteur dans ces différents ouvrages, c’est tout naturellement que je me suis penché sur celui-ci qui traite d’un thème assez connu mais pas si exploité que ça.

Nous connaissons tous le Diable, Satan… mais moins la façon dont il a été utilisé pour expliquer les actions de certains et surtout mettre presque tous les maux que ces messieurs prêtres, curés… et parfois mesdames les nonnes/ sœurs sur le dos des gens et en particulier la femme surtout si celle-ci est très jolie et jeune (c’est forcément l’œuvre du malin). Ou simplement pour excuser un massacre de population (inquisition) et dire que les bonnes âmes seront reconnues et accueillis par Dieu. J’avoue qu’en lisant certaines anecdotes, il y a de quoi être en colère envers les pratiques des ecclésiastiques de l’église de cette époque.

Pour le contenu en lui-même, il est très intéressant de savoir comment cette croyance en une entité malicieuse et « mauvaise » a émergé principalement dans la religion chrétienne catholique et comment celle-ci a évolué dans les nombreuses dérives dont on prend connaissance dans ce livre documentaire. On apprend également que pour échapper à la peine capitale, à savoir le bûcher, être né dans la noblesse et avoir de nombreux soutiens comme le Marquis de Sade est très important. Au final, on se rend compte qu’il n’était pas si aisé de vivre dans une époque ou le moindre comportement en bien ou mal, ou simplement juste exister pouvait vous conduire au trépas. Ce fut une lecture enrichissante et prenante.
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Belles nantaises

Celui-là m'a attirée , lors d'une foire aux livres, parce qu'il parlait de Nantes.

C'est toujours un régal pour moi de retrouver ces lieux que je connais bien, ce décor qui fait surgir des images familières.

Bon, ce n'est pas un grand roman mais ça se laisse lire agréablement. L'intrigue est bien ficelée, on ne s'ennuie pas avec ce commissaire Fédrun, un brin misanthrope et souvent désagréable!

Une femme est retrouvée morte et surtout impossible à identifier car défigurée. L'enquête s'avère délicate mais le commissaire est un fin limier!

En bref, un très bon moment de lecture.
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La conspiration de Chambord

Le roman se déroule à l’époque de Louis XIV. C’est une période que je connais très peu et dont en général j’évite de lire les romans. Pourtant j’ai dérogé à ma règle pour ce livre et je ne le regrette pas. J’ai été assez surprise d’apprécier la lecture et la plume de l’auteur.

En effet, Dominique Labarrière alterne complots, meurtres, faits divers et surtout évènements réels. On s’y croirait donc presque. L’avantage c’est que les faits réels sont indiqués, ce qui selon moi apporte un plus à l’histoire.



Les personnages, pour les plus importants, sont réels. Je ne sais pas par contre si c’est le cas pour les rôles secondaires. Je trouve cela intéressant d’avoir intégré des protagonistes qui ont existé.

Les idées s’enchaînent assez bien. Si parfois certaines sont un peu longues d’autres auraient mérité d’être plus approfondies. Mais en général l’auteur trouve un juste milieu.



Le vocabulaire de l’époque est, selon moi, bien respecté. J’ai été un peu déstabilisée au début, n’y étant pas habituée puis finalement au bout de deux ou trois chapitres cela n’a plus été un problème. Ce qui m’a un peu manqué ce sont les descriptions. Malheureusement je ne suis pas arrivée à m’imaginer les tenues ou les physiques des personnages.

Pour ce qui est des lieux c’est la même chose. J’aurais vraiment apprécié parcourir le château de Chambord ou les lieux évoqués dans le roman mais les descriptions sont trop sommaires pour que ce soit le cas.



Les idées sont bien trouvées, et vont bien avec l’ambiance du lieu. J’aurais peut-être apprécié découvrir les habitudes des gens de l’époque, comme par exemple les fêtes, les bals, les repas… Dans ce roman l’auteur se concentre trop sur les idées essentielles et en oublie les moments de la vie quotidienne… c’est un peu frustrant.



La fin est dans la lignée du roman.

En résumé, un roman assez intéressant qui plaira j’en suis certaine à ceux qui aiment cette période de l’histoire. Pour les autres, tentez l’aventure vous serez peut-être surpris !
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Le diable

Lorsque j'avais postulé pour ce livre, lors de la dernière Masse Critique, c'est le sous-titre qui m'avait interpellée "Le diable, les origines de la diabolisation de la femme". Je remercie Babélio et les éditions Pygmalion pour m'avoir permise de satisfaire ma curiosité.

Cet essai est partagé en trois parties :

* une partie historique à partir du péché originel où Eve succombe au serpent tentateur, symbole du diable, qui aurait été envoyé par Lilith , la première compagne d'Adam et entraîne le pauvre Adam qui ne sait pas résister (belle image de l'homme qui ne peut résister aux charmes perfides des femmes dont on couvre encore les cheveux à minima, voire le corps entier, dans certaines cultures ou religions pour le protéger d'une tentation diabolique!). Lilith est très intéressante car elle a été créée en même temps qu'Adam, d'argile et de glaise et était donc son égale, ce qui était insupportable, mais stérile donc chassée.

Puis on parcourt les siècles; au Moyen-Age, le diable était mauvais mais on peut le berner assez facilement. L'imagerie officielle, définie par l’Église le représente noir, grand, avec des cornes, des doigts griffus, des oreilles en pointe, sentant le soufre, un phallus impressionnant; ce modèle de base a ensuite subi de nombreuses variations. A la fin du XVème siècle, début XVIème, l’Église a besoin d'un Diable dangereux pour affirmer sa toute-puissance. Elle désigne alors la femme comme son instrument privilégié à cause de son soit-disant appétit sexuel insatiable. On retrouve, poussée à son paroxysme, le lien que Saint Augustin (354-430) avait déjà établi entre diable, femme et sexe. Deux instruments de purification sont utilisés pour combattre le diable et les femmes dans lesquelles il s'incarne : l'un collectif, l'Inquisition qui instruit des simulacres de procès en sorcellerie et l'autre individuel, l'exorcisme.

A partir des Lumières, le rôle et la présence du Diable déclineront face aux progrès de la science et l'idée que l'homme est maître de son destin, sans Dieu, donc sans diable. Apparaît alors un satanisme mondain avec des empoisonneuses et des envoûteuses comme la Voisin à laquelle la Montespan eut recours pour récupérer son royal amant et des séances de libertinage où les participants ingurgitent des potions qui leur font perdre tout contrôle de soi. On ne craint plus le diable, on l’utilise pour se donner des frissons de plaisir.

Cette partie est intéressante mais très survolée puisque l’auteur n’y consacre que 126 pages ; elle se termine par une charge contre le capitalisme, le libéralisme, la pandémie de Covid-19 et….. le spectacle donné à l’occasion de l’inauguration du tunnel du Saint Gothard en 2016, qui me semble totalement hors sujet.

*Une partie intitulée « Diableries » où l’auteur nous décrit différents cas de supposées interventions du diable sur 35 pages, les uns derrière les autres sans véritable fil conducteur.

*Une troisième partie consacrée à des annexes auxquelles je n’ai vu que peu d’intérêt.

En conclusion, je regrette que la partie historique, la seule que j’ai trouvé intéressante, ait été si rapidement traitée ; j’ai néanmoins appris pas mal de choses sur ce personnage qui a enflammé et enflamme encore l’imaginaire collectif.

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La conspiration de Chambord

En ouvrant ce livre, je n'étais pas sûre d'aimer : je sortais de ma zone de confort. Mais j'étais quand même curieuse, Molière faisant partie de mes bons souvenirs de cours de Français.

La leçon à retenir est qu'il faut que je me méfie de mes préjugés. J'ai adoré La conspiration de Chambord.



Tout d'abord, je suis "tombée en pâmoison" devant l'écriture de Dominique Labarrière. Avec un langage châtié, des tournures d'époque, de très belles phrases et en même temps, une écriture fluide et simple à comprendre, l'auteur m'a séduite. Il n'y a pas besoin de dictionnaire pour comprendre, et, cependant, l'écrivain rend hommage à la langue française.



Mêlant l'historique au romanesque, l'auteur nous transporte à l'époque de Molière, quand celui-ci crée sa pièce le bourgeois gentilhomme. le comédien n'est pas apprécié de tout le monde, tout comme Colbert, le ministre du roi qui suscite tant de haine. Un complot est monté pour tuer Molière et mettre à l'ombre Colbert.

Dominique Labarrière allie le thriller au roman. Il nous décrit la cour dans toutes ses facettes. Durant 140 pages, nous imaginons la vie de l'époque, les robes, les masques... et oublions que nous sommes en 2017. Et dans le même temps, nous sommes emportés par le suspense de l'histoire.



Enfin, ce livre a fait remonter en moi le souvenir des pièces de Molière. Celles-ci étaient bien enfouies et par petites bribes, l'auteur me les a rappelées.



Besoin de dépaysement ? Restez en France mais changez de siècle en lisant La conspiration de Chambord. 😉
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Le diable

J'ai reçu cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique. Et j'aurais mieux fait de m'abstenir d'y participer. J'ai abandonné la lecture à un tiers, je ne lui mets donc pas de note.





Commençons par les raisons pour lesquelles, alors que le sujet m'intéresse, je n'aurais pas acheté le livre si je l'avais vu en librairie. Il s'agit d'un grand livre plat à la couverture vieillotte sur laquelle le saumon du nom de l'auteur jure avec le rouge de l'illustration. En quatrième de couverture, ce même saumon, utilisé sur fond blanc est tout simplement illisible. Si j'avais pris la peine de l'ouvrir malgré tout, j'aurais vu que l'essai, au lieu d'avoir une longue bibliographie, comportait vingt pages d'annexes d'un intérêt plus que relatif, notamment une liste de citations. J'aurais vu que l'essai en lui-même, dont le sujet me paraît pourtant extrêmement vaste, n'occupait que 180 pages, et 180 pages avec des marges autour du texte absolument énormes. On a donc l'impression qu'entre ces 20 pages d'annexes et ces marges d'une taille ridicule, il s'agit surtout de tricher pour que le livre atteigne 200 pages.





Pour ce qui est du texte en lui même, je ne le considère pas publiable, et s'il a été corrigé, il n'a clairement pas subi une préparation de copie suffisante pour palier ses défauts. le propos est souvent extrêmement vague (temporellement, géographiquement...), rarement sourcé, mal structuré, souffre de répétitions, de formules creuses et de farandoles de synonymes quand un mot pourrait suffire (j'imagine qu'il s'agit là encore de gonfler artificiellement le texte). le style est médiocre voire mauvais et le niveau de langue en dent de scie. Je n'ai aucune confiance dans le contenu de ce texte : l'auteur a l'air de sortir certaines informations de son chapeau. J'ai fini par tomber sur une page dont le contenu relevait purement de la spéculation (bref, du remplissage, encore une fois) et j'ai décidé de m'arrêter là.





J'étais supposée partager la critique sur mon blog, mais je préfère y poster des articles sur des livres qui ont un minimum d'intérêt. Celui-ci n'en a aucun.
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L'obscur été

Août 1944, Le commissaire Georges Frédun, enquêteur du Quai des Orfèvres, est envoyé à la Baule pour soigner ses bronches. Il est poitrinaire. La Baule fait partie de la poche de St Nazaire, poche où se trouve une grande partie des ingénieurs, officiers, ouvriers etc...allemands en charge du Mur de l'Atlantique. Sans compter l'éternel service de la Gestapo.



Alors que Nantes et Rennes sont libérés, cette poche reste encore sous le joug de l'Occupant. Une nuit d'été, Henri Berthon, architecte, collabo' parmi les collabo est assassiné alors qu'il sort de chez sa maîtresse, la belle franco-hollandaise Mathilde Van Harden. Maîtresse qu'il partage avec un autre ingénier allemand, Werner et un sous-officier de la marine allemande...biensûr.



Dans le même temps, au Palace Hôpital, ancien hôtel de luxe reconverti en hôpital pour Allemands, un jeune manchot, à la santé déplorable (alcoolique) se donne la mort une balle dans la tête.



En quoi ces deux affaires sont-elles reliées ? Quels faux-semblants et liens cachés unissent Mathilde, la maîtresse et Jeanne Berthon, l'épouse, la légitime ? Et les collabo de notoriété publique sont-ils vraiment ce qu'ils sont ? Mathilde, la poule à Boches est-elle vraiment qu'une poule ?



Le commissaire entre dans une enquête dont les fils sont tirés de A à Z par 2 femmes antagonistes....



C'est un petit polar sans prétention de 151 pages qui se lit vite et bien. Sans plus ou si...il y a un élément qui m'a particulièrement intrigué et qui fait que j'ai mis 3 étoiles. Ce roman présente une trame excellente pour une pièce de théâtre. Et je pense même que transformé en pièce de théâtre l'histoire en serait meilleure. En effet, l'histoire se déroule dans des lieux bien définis et bien délimités : la terrasse de la villa de Mathilde, le bureau de la villa de Jeanne, les combles du Palace Hôpital ou le bureau du médecin-chef, le commissariat du coin. Les dialogues sont pas mal tournés même si je trouve le français du médecin-chef allemand plus qu'excellent (pas que ce type de personnages avec ce type de fonction pendant l'Occupation ne pouvait pas s'exprimer dans un très bon français mais là il est vraiment excellentissime au point de connaître des tournes de phrases et des expressions très fines). Les personnages sont bien campés. Et l'enquête se déroule bien avec un final classique mais bien tourné.
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Léonard de Vinci et le mystère Chambord

On ne peut qu’être charmé par cet ouvrage absolument passionnant sur les mystères qui entourent le château de Chambord avec ses curiosités architecturales dignes d’un génie. En fusionnant un autre mystère qui fut la vie riche et tourmentée de Léonard de Vinci, Dominique Labarrière a trouvé un angle très intéressant pour relater ces deux histoires palpitantes.



Entre l’essai et la fiction, cet ouvrage se dévore comme un merveilleux polar historique, avec ses rebondissements, ses argumentaires et ses non-dits. On sent que l’auteur connait son sujet à fond et lui voue une passion extrêmement communicative. On déambule dans le château de Chambord comme on déambulerait dans les couloirs de l’Histoire, à la recherche d’une réponse enfouie profondément dans une oubliette.



Léonard de Vinci et le mystère Chambord de Dominique Labarrière chez Guy Trédaniel éditeur est un ouvrage magnifique, aux illustrations magiques et foisonnantes, un pur délice de littérature.
Lien : https://www.francenetinfos.c..
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Cet homme a été assassiné

cet homme a ete assassine, l homme dont il est question est le dernier 1 er ministre de la mitterandie pierre beregovoy

le journaliste mr labariere nous livre son point de vue sans concession, pour cela il nous decrit l enchainement des faits qui a conduit au drame.

elle montre surtout un systeme politique ou la cruaute et faux semblant est livre son paroxysme, c est dans cette periode que cet autodictate a tutoyer le pouvoir avec difficulte au peril de sa vie.

on ressort du livre quand meme avec de serieuses interrogations, avec de faits troublants qui prouve que la these du suicide est assez leger .

chaque lecteur aura son point de vue sur la question
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Quand la politique tue

« Mourir pour des idées, l’idée est excellente, moi j’ai failli mourir de ne l’avoir pas eue ». Cette phrase d’une chanson de Georges Brassens est de circonstance lorsqu’on considère les meurtres de Sadi Carnot, de Jean Jaurès et de Paul Doumer, tous les trois morts pour des idées. Le premier, Sadi Carnot, mourut assassiné par un anarchiste italien, antibourgeois et anticapitaliste, Santo Ironimo Caserio, le 24 juin 1894. Le second, Jean Jaurès, fut assassiné le 31 juillet 1914 par un fou, Raoul Villain. Quant au troisième, Paul Doumer, il fut assassiné le 06 mai 1932 par un bolchevique russe, Pavel Gorguloff, également atteint de troubles mentaux.

Il faut ajouter à ces trois récits des événements tragiques moins anciens, liés aux morts suspectes de Roger Salengro le 18 novembre 1936, Jean de Broglie le 25 décembre 1976, Robert Boulin le 30 octobre 1979, et Pierre Bérégovoy le 1er mai 1993. Ces quatre personnalités seraient mortes pour l’honneur ou pour corruption, piégées dans de ténébreuses affaires d’escroqueries et de malversations financières. Le mobile du meurtre de Joseph Fontanet, exécuté devant son domicile le 1er février 1980, reste encore indéterminé de nos jours, et les véritables coupables n’ont jamais été appréhendés. Quant à la mort de François de Grossouvre dans son bureau à l’Elysée, le 07 avril 1994, l’enquête officielle a conclu au suicide alors que des zones d’ombre subsistent toujours…



A la suite de recherches documentaires dont il fait référence dans son ouvrage, Dominique Labarrière revient sur le contexte historique de l’époque ayant conduit aux meurtres de trois hommes politiques : Sadi Carnot, Jean Jaurès et Paul Doumer. Dans un deuxième temps, il fait une analyse très pointue des circonstances entourant la mort étrange de trois responsables politiques de la Vème République qui auraient mis fin à leurs jours : Robert Boulin, Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre. Dans le cas de ces trois affaires dramatiques, l’auteur laisse toutefois subsister des doutes sur la véracité des faits : s’agit-il vraiment de suicides ou de meurtres déguisés en suicides ? Les principaux acteurs politiques de l’époque qui connaissaient la vérité ayant disparu à leur tour, il est donc peu probable que la lumière soit faite un jour sur ces morts énigmatiques !

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Sociétés secrètes

Un livre passionnant et très bien étayé.



Dominique Labarrière a réussi à compulser un grand nombre de sociétés secrètes, leurs rituels, l'époque durant laquelle elles se sont formées, et les personnages principaux qui les ont composées. Il classe tout cela dans l'ordre chronologique et débute au temps de l'antiquité avec l'Egypte notamment.

Chaque société est détaillée en profondeur. Il met en avant la noirceur de ces personnes qui sous couvert de protéger le monde et la vérité, ne cherchent que pouvoir. On se rend vite compte que toutes sont faites sur le même moule, avec des rituels barbares parfois, et cette notion de Secret qui reste le maître-mot de chacune d'entre elles.

Les années passent, mais elles continuent à apparaître, certaines ayant juste modifié leur nom d'ailleurs. A la fin, on se rend compte qu'elles ne servent à chaque fois que la religion et le pouvoir, donc ceux qui dirigent d'autres hommes, et n'ont au final jamais servi l'humanité.

J'ai eu pour ma part énormément de mal à voir la lumière dans celles-ci, les ténèbres en effet y font des ravages. Alors peut-être qu'elles partent d'un bon sentiment lors de leur création, mais malheureusement, elles ont toutes servi de bien funestes projets à chaque fois. Si elles n'étaient que Lumière, elles n'auraient pas à être cachées, mais se diffuseraient à tous pour éloigner les ténèbres, voici ce que je garde de ces révélations somme toutes passionnantes sur le sujet.

Bravo à l'auteur pour le travail minutieux de recherche qu'il a réalisé pour nous apporter ici un document détaillé et complet.

Pour ceux qui aimeraient aller plus loin dans la découverte, j'ai aussi aimé les annotations et les livres qui s'y rapportent.



Pour conclure : un livre parfait pour les personnes passionnées par le sujet !
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Le diable

Le diable, vous le connaissez, c’est un personnage que vous avez déjà rencontré dans la littérature, la fiction, la Bible etc. Mais connaissez-vous son histoire ? Et son lien si fort avec les femmes ? Un lien qui vaudra aux femmes d’être accusées de sorcellerie, d’être infériorisées etc.



Le thème : Le diable est l’ennemi de l’humanité parce qu’il cherche à duper et tenter les hommes et les éloigner de Dieu. Nous le connaissons avec des cornes, une queue fourchue, des pattes de bouc et parfois un sexe démesurément grand. Il est l’amant des sorcières, le responsable de la chute de l’Eden quand il a tenté Eve etc. Mais l’est-il depuis toujours ? Comment a-t-on, au fur et à mesure, modelé son image et rattaché aux femmes ? Quelles ont été les conséquences pour la gente féminine ?

Ce sont toutes ces questions auxquelles répond Dominique Labarrière dans ce court documentaire sur le diable et la diabolisation de la femme.



Retour de lecture : J'ai vraiment beaucoup aimé ce documentaire. J’ai cru qu’il allait être fastidieux car le style de l’auteur est assez littéraire (et que je le lisais le soir après de longues journées) mais non, c’est une très bonne surprise. J’ai pris un grand plaisir à découvrir l’histoire de l’image du diable et comment il a évolué au fil des siècles.

J’avais très envie de le lire pour ses deux sujets : l’histoire du diable et la condition de la femme.



Le conseil de la bibliothécaire : Un documentaire très intéressant. N’ayez pas peur de son écriture, une fois plongé dans le livre elle vous semblera plus fluide et accessible. Il est assez court (il fait 200 pages mais il contient plusieurs annexes qui vous feront découvrir les exorcismes etc. et il est très aéré dans sa présentation.) Un documentaire fascinant qui plaira aux curieux (l’histoire du diable) et aux amateurs de sociologie (la diabolisation de la femme.)
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Le diable

Une petite excursion avec les diable vous tente-t-elle ?



Le Diable, les origines de la diabolisation de la femme est un essai qui flirte entre l'historique et l'ésotérisme. Il met en avant le poids de la religion, des croyances et surtout de la superstition qui ont construit l'image désastreuse de la femme, créature tentatrice, trompeuse et lubrique. Un être intrinsèquement faible, victime de ses instincts, qu'il faut brider pour éviter qu'elle n'entraîne, une fois encore, la chute des hommes de son entourage.



Cependant, je reste assez déçue de cet ouvrage qui ne reste hélas qu'en surface de son sujet. La femme, au final, n'est pas le sujet central de cet essai qui part un peu dans tous les sens, puisque l'on se retrouve aussi avec le coronavirus au milieu d'un chapitre !



Il ne conviendra pas à quelqu'un qui a déjà de fortes connaissances sur ce sujet, mais, sa lecture fluide et son abord facile en font un essai très accessible pour une personne qui cherche une première entrée en la matière.
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Le bûcher des sorcières

« C'est parce que la femme est femme qu'elle est sorcière et coupable »



Dans cet essai, l'auteur s’attelle à décortiquer la figure de la sorcière et à décrypter les grandes affaires de sorcelleries au travers des siècles.



Tout au long du livre, l'auteur met en avant le fait que la chasse aux sorcières est avant tout un procès contre LA femme. Les femmes font peur à cause de leurs intelligences, leurs charmes, leurs féminités,... L'homme est effrayé par ce qu'il ne peut comprendre et appréhender. De là est né cette haine sans borne qui mena des dizaines de milliers de femmes sur le bûcher.



On y parle également des grands textes qui ont marqué cette chasse aux sorcières dont le fameux Malleus Maleficarum ainsi que Le manuel des inquisiteurs de Nicolau Eymerich et Francisco Pena mais aussi , entre autre, des sabbats, des moyens de tortures utilisés et du maléfice de taciturnité.



Au milieu du livre, vous trouverez des photos de peintures et gravures (sorcières, scènes de tortures, etc) et des portraits de personnages qui ont eu un rôle clé dans ces affaires de sorcellerie.



Je trouve que cet essai est un très bon condensé d'information, il fait un peu moins de 200 pages. Le style est très fluide et l'auteur va à l'essentiel. Néanmoins, c'est un livre qui demande de la concentration et même de la recherche de plus amples informations surtout si vous n'avez jamais lu de livre sur ce sujet. particulièrement aimé l'angle d'approche de l'auteur : c'est de la femme dont on a fait le procès durant ces siècles de traque ! On ne peut fermer ce livre sans faire de liens avec notre société actuelle.



Bref, un must-have si le sujet vous intéresse.
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