Dans notre quotidien, certains aliments de nos tables méritent, en effet, pleinement notre attention. il y a plus de deux millénaires, un sage juif vivant à Jérusalem l'avait déjà perçu : "Ce qui est de première nécessité pour la vie de l'homme, c'est l'eau, le feu, le fer, le sel, la fleur de farine de froment, le lait, le miel, le sang de la grappe, l'huile, le vêtement "(Siracide 29,26). Le feu, le fer et le vêtement pour habiter et transformer le monde. Et sept aliments de base pour le recevoir comme un don et s'en nourrir. Des "nourritures essentielles" pour le corps et l'esprit, qui ont alimenté des siècles de cultures et nourri des myriades d'expériences spirituelles.
Oui, de saintes colères sont nécessaires pour rester vivants. Mais pour autant, la colère n'est pas dénuée d'ambiguïtés. Si elle nous fait tomber dans une violence équivalente à celle que nous voulons dénoncer, nous sommes pris au piège.
p.9 (Introduction)
Le pain est un vieux compagnon de nos tables. Pétri, rompu, partagé, il parle de notre vie. Et révèle la vie en Dieu.
Ah ! si les hommes savaient et voulaient écouter les leçons des abeilles ! Si les hommes apprenaient à faire, par vertu d’intelligence et de sagesse, ce que les abeilles font par instinct, combien meilleur serait le monde. En travaillant comme les abeilles, dans l'ordre et dans la paix, les hommes apprendraient à goûter et à faire goûter aux autres le fruit de leurs fatigues, le miel et la cire, la douceur et la lumière dans la vie d'ici-bas.
(Pape Pie XII)
Né de la rencontre entre la communauté des abeilles et celle des humains, le miel vient éclairer nos tables de ses éclats d'or fin.