Abhoral Nadrimal avait instruit sa femme de certains secrets. Ni mes frères et soeurs ni moi-même n'avons jamais souffert plus d'un jour des maladies ordinaires de l'enfance. Elle nous guérissait pas souffles sur le visage ou imposition des mains. Ses mains étaient toujours très sèches, comme passées à la flamme. "Si on t'offre une main moite, disait-elle, fuis ou tue".
(Dans "Le dernier roi des flibustiers", histoire de Jean Laffite écrite par Georges Blond).