Au milieu des années 1990, il a travaillé auprès de Jean Doré à Montréal, puis de Pauline Marois et de Gilles Baril dans le gouvernement de Lucien Bouchard.
En 2012, après une décennie chez Cossette, il est invité par la nouvelle première ministre Pauline Marois à faire un retour en politique et devient son directeur de cabinet adjoint. Pendant presque deux ans, du 4 septembre 2012 à la défaite électorale du 7 avril 2014, il a été un acteur et un témoin de toutes les rencontres stratégiques.
Il est aujourd’hui entrepreneur dans le secteur des technologies chez Behaviour Interactif, à Montréal.
Dans son livre "Dans l’intimité du pouvoir. Journal politique 2012-2014" (2016), il reproduit les notes personnelles qu’il a rédigées à partir de l’élection du gouvernement minoritaire du Parti québécois (PQ), en 2012, jusqu’à sa défaite électorale, 19 mois plus tard.
Quoiqu’il en soit, l’exercice de tout pouvoir laisse beaucoup plus de place aux intuitions et à l’improvisation qu’on veut bien le croire. Et le pouvoir exacerbe les qualités tout autant que les défauts de ceux qui l’exercent.
Puis Mitterrand cite Hubert Védrine, secrétaire général de l’Élysée du temps de son oncle : Il est arrivé à tout le monde de devoir prendre une décision en sachant qu’elle est mauvaise. Il n’y a qu’une solution, l’assumer comme si elle était bonne. Je note.