Pour saisir les nuances d'une couleur, pour en construire l'évidence, il faut des mots, sinon elles resteront invisibles. Il y a trois siècles, les fabriquants japonais de teintures de kimono possédaient cent dix mots rien que pour le noir, quatre-vingt-dix pour le gris. [...]
Se constituer un vocabulaire chromatique, c'est comme faire une collection. Le même processus peut s'appliquer aux formes, aux volumes, à la qualité de la lumière, des ombres ...
Quatrième partie
Les Listes de mes mille et un plaisirs
Le plaisir des sens- p227 -