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3.99/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Julien-les-Villas (Aube) , le 24/06/1951
Biographie :

Poète et écrivain français

C'est sous l'impulsion de Jean-Marie Villégier, dont il a suivi l'enseignement à l’université de Nancy, que Dominique Pagnier s’est intéressé aux scénographies des théâtres baroques et romantiques, notamment en Allemagne et en Autriche, pays où il a fait des séjours réguliers et auxquels il doit une part essentielle de son inspiration romanesque.

Si ses premiers poèmes sont publiés épisodiquement en revue à partir de 1970, ce n’est qu’en 1988 que D.Pagnier commence à collaborer régulièrement à La Nouvelle Revue française alors dirigée par Jacques Réda et pour laquelle il écrit des poèmes, des essais et des récits.

En 1990 paraît son premier « vrai » recueil, "Faubourg des visionnaires", aux éditions Gallimard. Encouragé par Jean Grosjean avec qui il entretient des relations suivies à partir de 19963, il rédige trois autres ensembles poétiques. Par la suite, il se consacre davantage à l’écriture de récits et de romans.

Poésie
1990 "Faubourg des visionnaires"
1994 "Les Vies simultanées"
1998 "Les Amours"
2004 "L’Accordée"
2011 "Le Général hiver"

Romans, récits, nouvelles
1997 "Les Filles de l’air (nouvelles)
1999 "La Vraie (récit)
2001 "Les Sœurs Clair de lune" (roman)
2010 "La Diane prussienne" (roman)
2013 "La Montre de l'amiral" (roman)

Essais
2006 "Mon album Schubert", prix Pelléas 2007.
2012 "Le Royaume de Rücken"


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Source : wikipedia
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Il y a deux sortes d'écrivains : ceux pour qui le langage est le but, et ceux pour qui il n'est qu'un outil. Ces deux races sont irréconciliables. Flaubert incarne le premier type. Son art de taxidermiste ne laisse rien au hasard. Ses phrases ont les yeux de verre des animaux empaillés. Toujours l'Université polira sa statue, toujours elle ignorera le rossignol. Avec beaucoup de travail on peut devenir un Flaubert, mais on ne peut pas devenir un Bobin, une Dickinson ou un Grosjean, parce qu'ils ne sont "personne". Rien que le souffle de leur écriture traversière --- mais plus contagieux qu'une rougeole !
La flûte enchantée est d'un bois ordinaire. C'est seulement quand celui qui en joue a le coeur limpide sue le miracle advient. C'est par un souffle de cristal que les soufis atteignent le ravissement. Un air de flûte éclaire secrètement l'écriture de Bobin. Un simple feutre noir est la flûte dont il tire les airs qui aimantent les lecteurs. (préface de Lydie Dattas)
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L’école lui apparaît comme un univers d’incompréhension où règne la froideur du collectif. Les propos des maîtres ne le concernent pas et ce qui intéresse ses condisciples le laisse indifférent. Les premiers quinze jours qu’il y passe, il ne fait que « hurler avec l’effroi de ne rein comprendre à ce qui réjouissait les enfants de son âge ». Il ajoutera : « A l’abattoir de l’école maternelle, j’ai compris une fois pour toute ce qu’était le monde. »
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Les livres. Ils sont sur ma table. Je les ai ouverts, au hasard. Je les ai feuilletés.
Un apaisement est venu […] Un bonheur de lire, dont je ne savais pas avoir besoin, antérieur à l’acte même de lire […] Puis j’ai fermé les livres. Plus tard. La lecture viendrait plus tard, bien plus tard.
Christian Bobin – L’enchantement simple
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Le passé de chacun est comme la traîne que tire derrière lui un roi exilé; elle est brodée d'animaux et de fleurs héraldiques en fil d'or, mais elle est également souillée et percée.Elle s'use à mesure que l'on avance et qu'on essaie de la ravauder avec des souvenirs plus ou moins justes.
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Mon pays, c'est l'écriture. Mon pays est minuscule. Il fait vingt et un centimètres de large sur vingt-neuf de long. Mon pays c'est la page blanche et elle seule.
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Rarement une écriture aura donné un tel sentiment de plein air et de liberté que celle de ce poète qui n’a jamais quitté sa chambre.
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Ayant fait mienne cette idée du dramaturge anglais Marlowe : "Il n'y a pas de beauté sans quelque chose d'étrange", je suis peu sensible à la beauté canonique des femmes : m'intéresse toujours qu'un léger défaut, un léger déséquilibre dérange la perfection et, dans le cas de cette femme, c'étaient cette monture et des verres épais qui enchâssaient comme les veines d'une agate des yeux très bleus.
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…il sait quelle tyrannie exercent les images et combien elles aveuglent plus qu’elles ne font voir.
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Les livres que l'on écrit, ils se perdent dans les bras des lecteurs dans les rivières de leurs yeux, dans la forêt de leurs songes. Ils ne reviennent plus jamais vers l'auteur, qui n'existe plus. L'auteur, c'est le lecteur, il n'y en a pas d'autre.
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Il se lie à peine avec ses condisciples : toujours cette crainte du collectif.
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