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2.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gênes , le 02/05/1870
Mort(e) à : Paris , le 12/11/1955
Biographie :

Dominique Parodi est un philosophe français.

Reçu à l'École normale supérieure, il y est élève de 1890 à 1893, il y côtoie entre autres Élie Halévy, le philosophe Alain et Léon Blum. Il obtient l'agrégation de philosophie en 1893.

Professeur de philosophie, Dominique Parodi enseigne d'abord au lycée de Rodez, de 1893 à 1893, puis au lycée de Limoges de 1897 à 1899.

Il effectue un remplacement au lycée Lakanal en 1899-1900, est ensuite en poste au lycée de Bordeaux de 1902 à 1905, puis à Paris aux lycées Saint-Louis et Henri-IV en 1905-1906, au lycée Charlemagne de 1906 à 1909, au lycée Michelet de 1909 à 1912, au lycée Condorcet de 1912 à 1917.

Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans les services auxiliaires, attaché au Consulat de France à Vintimille puis chargé de mission en Italie.

Inspecteur de l'académie de Paris à partir de 1917, Il est nommé en juillet 1919 inspecteur général de l'Instruction publique, inspecteur général de l'enseignement du second degré, puis de l'Éducation nationale1

Parodi écrit de nombreux articles pour divers recueils, traduit les œuvres choisies de Berkeley qu'il publie en 1895. Il fait paraître ses propres premiers ouvrages en 1909 et 1910 : "Traditionalisme et démocratie", puis "Le Problème moral et la pensée contemporaine".

Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Cette étude se rattache avec une nécessité impérieuse, logique autant que chronologique, à celles qui la précèdent. On s'est demandé, dans les études antérieures, ce qu'a été l'idéal antique, puis l'idéal chrétien; on a évoqué devant vous le Sage de la Grèce et de Rome, et le Saint du Moyen âge. Or, notre XVIIe siècle marque le plus vigoureux effort de conciliation, de fusion entre ces deux conceptions diverses, entre la sagesse antique et la sainteté chrétienne.
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La leçon précédente pourrait se résumer en peu de mots: la morale chrétienne suppose avant tout la distinction du surnaturel et de la nature. La nature humaine est incapable d'elle-même de s'élever au devoir moral et surtout à la poursuite des fins que la révélation assigne à l'homme. Par conséquent, sans l'intervention continuelle de Dieu et sans cette espèce de travail du surnaturel sur la nature, qui s'appelle la Grâce, l'homme est égaré dans la vie du monde, et il est bien incapable d'atteindre sa fin véritable, selon la religion.
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Si nous avons analysé fidèlement l'esprit général de ce temps, nous pouvons comprendre maintenant l'idéal de l'homme de bien tel qu'il le conçut ; car, dit Descartes dans une de ses lettres à la princesse Elisabeth, « un homme de bien est celui qui fait tout ce que lui dicte la vraie raison ». On l'appelait alors « l'honnête homme ».
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L'idée maîtresse de cette sagesse, c'est l'idée d'un ordre universel, rationnel et nécessaire ; le bien suprême pour l'homme, c'est l'obéissance joyeuse et consentie à cet ordre, une fois qu'il a été compris par la raison. Le point de vue des doctrines religieuses est inverse : c'est une conception dramatique, de l'univers ; elle comporte une suite de crises successives, où la décision libre et imprévisible de l'âme joue le plus grand rôle ; loin d'accepter l'ordre du monde, on le considère comme un résultat d'une faute de l'âme, qui doit faire effort pour y échapper.
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Le problème que se posaient ces hommes, était le problème du bonheur. Il s'agissait de savoir si l'homme, par ses propres forces, peut échapper à tous les maux, à l'erreur, à l'incertitude, au regret, au repentir, au chagrin, à l'ignorance, à la pauvreté, à l'esclavage, à la maladie, à la misère, aux insultes, à tous les maux enfin qui pouvaient menacer l'homme à cette époque. L'homme peut-il obtenir un bonheur indéfectible, indépendant de toutes les circonstances extérieures, de tous les changements aussi bien naturels que sociaux ?
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Les moralistes modernes procèdent par commandements ou par conseils ; qu'il s'agisse d'exprimer avec la plus grande pureté possible les injonctions intérieures de la conscience morale, qu'il s'agisse d'assouplir la conduite à des circonstances nouvelles, ils aboutissent toujours à des jugements qui énoncent ce qu'il faut faire.
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Le désir et la passion ne sont donc pas, pour Platon, des maux en eux-mêmes, mais seulement dans leurs excès. Par conséquent les vertus essentielles du sage, ce seront celles qui laissent se développer harmonieusement et sans excès les puissances naturelles de l'homme : ce sont la tempérance et la justice.
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