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3.86/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 24/09/1943
Biographie :

Dominique Paulvé est une documentaliste , journaliste, écrivain. - Spécialiste de l'art et de la décoration, collaboratrice de "Côte Ouest", "Connaisance des arts", "L'Oeil" (en 2002). Dominique Paulvé, a fait de nombreux portraits de couturiers, notamment pour " Vogue ", " Votre beauté " et " Oui Magazine ".
Elle a également réalisé une biographie de Mademoiselle Carven (Gründ).

Source : catalogue de la BNF et Decitre
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Bibliographie de Dominique Paulvé   (13)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Dominique Paulvé et Jean Luc Bertini : La campagne à Paris
Pendant le "Mai du livre d'art", Olivier BARROT devant un arrière plan de photos de jardins et de statues environnées de verdure, parle du livre de Dominique PAULVE et Jean Luc BERTINI, "La campagne à Paris". Nombreuses photos tirées du livre, accompagnées de musique et du chant des oiseaux.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
[...] ... Peu de dictionnaires mentionnent les noms de [ces quatre femmes], ou s'ils le font, c'est avec des erreurs, la plus fréquente faisant état de Marie et Frédéric, "Monsieur et Madame Petitjean de la Rosière", en tant qu'époux, et non frère et soeur. On ne peut pas non plus acheter leurs livres dans "les bonnes librairies" : on vous répondra, avec une moue dédaigneuse, que "la littérature mineure n'est pas admise" en rayon. Bref, le discours des "intellectuels" sur le roman sentimental se limite à un haussement d'épaules : mépris et rejet, si ce n'est méconnaissance.

La riposte tranquille de ces dames est celle d'un succès foudroyant, accompagnée de rééditions multiples, de traductions massives - dans toutes les langues, même en braille ! - qui en surprirent plus d'un. Céline, au cours de ses "Entretiens avec le Professeur Y" - alias Gaston Gallimard - leur rend un hommage inattendu : "Regardez un peu les Delly ! Qui gagnent cent millions par an, sans publicité, ni critique ... Est-ce qu'ils recherchent l'émotion à travers le langage parlé ? ... Eux ? ... Balivernes ! ... Saint-Sulpice partout ! Kif-belles lettres ! Musique ! Peinture ! La morale et les bonnes manières ! Ils sont plus "chromos" que tous les autres ... bien plus traduits que les Balzac, Hugo, Maupassant, Anatole [France], Péguy, Psichari, etc, qui étaient pourtant , eux aussi, il faut l'avouer ... vachement "chromo" ! mais qu'existent pas question la fadeur, l'insipidité, la morale, à côté des Sister Brother Delly !" ... [...]
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[...] ... A cette époque de censure où le délire va jusqu'au kitch, rien d'autre n'est toléré qu'un "amour permis". L'imagination doit remplacer l'action ; on tourne autour, c'est le désir du désir, tellement plus obsédant ... Viendra alors au secours de la malheureuse héroïne tout un assortiment de sensations, frissons, pâmoisons, battements de cils, ondes bizarres et autres "pizzicati", bien à propos pour sublimer tant d'amour empêché.

L'érotisme est bien là, sournoisement masqué par un vocabulaire simplifié, abstrait ou codé, par le ressassement des lieux communs du roman sentimental, et surtout par un discours "idéologique", prônant la chasteté et la pudeur. On peut y voir également un plaisir érotique d'esthète retardant volontairement le moment de la réalisation, afin que la porte s'entrouvre sur l'ambiguïté. De l'ambiguïté à la perversité, n'y aurait-il pas qu'un entrechat ? ... [...]
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Max du VEUZIT, BÉGUINS ET CONFITURES.

(Pseudonyme de Alphonsine Vavasseur 1876-1952 — Signe du Scorpion).
Alphonsine avait toujours eu le goût d’écrire~ et, dès l’âge de sept ans, invente des contes de fées à l'intention de ses poupées. Épouse accomplie et mère de trois enfants, elle attendra que ceux-ci aient l’âge de rester à l’école, pour occuper ses après-midi à écrire des romans optimistes et parfois même « audacieux» pour leur époque. Elle se souvenait très probablement d’un auteur de son adolescence: Guy Chantepleure, qui, comme son nom ne l’indique pas, avec Ma conscience en robe rose ou fiancée d’avril faisait naître chez ses lectrices des frissons... très frissons.
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Berthe BERNAGE: HONNEUR, FAMILLE, PATRIE.

(1886-1972, signe de la Vierge).
Fille d’une longue lignée d’universitaires, nourrie de principes et de morale chrétienne, Berthe vient à l’écri­t e te plus tardivement que ses consœurs, n’ayant pas, comme elles, d’urgences financières. Son éducation, ses lectures, sérieuses ou poétiques: Lamartine, Émile Ver­haeren, proposées par sa jolie maman, lui donnent le sens du beau langage et de l’écriture. Brigitte, le personnage central du roman, traduit en feuilletons pour Les veillées des chaumières, deviendra l’amie rassurante de la française de tout âge, face aux répétitifs problèmes de la vie quotidienne. De générations en générations, l’histoire de « Brigitte » - imaginée en 1927 comme une simple nouvelle ! – se perpétue dans les Veillées, alimentée, encore de nos jours, par le plume de Simone Roger-Vercel, à laquelle Berthe Bernage avait, de son vivant, légué sa « fille adoptive ».
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MAGALI : TAPIS VOLANT ET PIEDS SUR TERRE.
(Pseudonyme de Jeanne Philbert : - 1898-1986- signe des Poisson)
Magali fait découvrir son talent d’écrivain par un premier reportage – modestement anonyme – relatant l’arrivée de Lindbergh en France, le 22 mai 1927. Elle est désormais mêlée au monde fascinant de l’aviation de l’entre-deux-guerres, où tous les pilotes sont des héros. Les plus prestigieux sont d’ailleurs ses camarades : Saint-Ex, Mermoz, Maryse Bastié, Guillaumet… Ils la confortent dans le goût prononcé qu’elle a des voyages, et c’est ce parfum d’aventures que l’on retrouvera dans les ouvrages à succès de « la femme aux cent romans ».
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DELLY, L’ANGE MASQUÉ.

(Pseudonyme de Marie Petitjean de la Rosière —
1875-1947 — et de son frère Frédéric Petitjean de la
Rosière — 1876-1949 — Tous deux du signe de la
Vierge).
C’est à vingt ans que Marie donne à publier, sous le premier pseudonyme de Marie Delly, une simple nou­velle, L’Etincelle, écrite en cachette, au magazine Le Noël. Quelques feuilletons se succèdent jusqu’au premier roman dont le magistral impact et l’immédiate réédition donneront à Marie, bientôt secondée par son frère, dans un anonymat qu’ils préserveront jalousement pendant une trentaine d’années, la dimension d’un écrivain de best-sellers.
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L'abeille ne perd son miel, on le lui prend
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