Proust est agréable à lire comme un gâteau au chocolat, mais on ne peut pas mémoriser les faits chez lui. En effet, chaque fois qu'il vit quelque chose, il aspire à lui les autres scènes que ça lui rappelle. Il écrit au moyen d'un accordéon qui, s'élargissant, déploie différents temps et lieux, puis se resserrant, les avale. Les choses qui sont aptes à frapper la mémoire l'inspirent, mais il ne se préoccupe pas de créer de telles choses.