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3.51/5 (sur 184 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Givry , le 04/01/1747
Mort(e) à : Paris , le 27/04/1825
Biographie :

Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, ou Dominique Vivant Denon, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français.

En 1788, pour fuir la Révolution, Denon se réfugie à Venise.
Il revient à Paris en 1793 pour éviter la confiscation de ses biens. Il doit sa radiation de la liste des émigrés à l'intervention de son ami le peintre Jacques-Louis David.
David lui confie aussi la gravure de ses Costumes républicains.
Avec son flair habituel, Vivant Denon se rapproche de Joséphine de Beauharnais et s'attache en temps opportun au général Bonaparte. Il accompagne, en 1798, l'expédition d'Égypte avec la Commission des sciences et des arts et est chargé de dessiner et de décrire les monuments de ce pays.
Le 19 novembre 1802 le premier Consul le nomme directeur général du muséum central des arts, il s'illustre particulièrement dans l'organisation du musée du Louvre. À ce titre, il est considéré aujourd'hui comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie.

C'était séducteur sans beauté, collectionneur sans scrupules et touche-à-tout sans limites. Il est l'auteur d'un roman libertin à succès "Point de lendemain".

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Source : wikipédia
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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

[dix chefs d'oeuvre de l'érotisme]
- Olivier BARROT dit quelques mots des auteurs des 10 nouvelles qui composent le livre, parmi lesquels VIVANT DENON, MAUPASSANT, VERLAINE, Pierre LOUYS.

Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
« La discrétion est ma vertu favorite ; on lui doit bien des instants de bonheur. »
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Il en est des baisers comme des confidences : ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns les autres. En effet le premier ne fut pas plutôt donné qu'un second le suivit ; puis un autre : ils se pressaient, ils entrecoupaient la conversation, ils la remplaçaient ; à peine enfin laissaient-ils aux soupirs la liberté de s'échapper. Le silence survint, on l'entendit (car on entend quelquefois le silence) : il effraya.
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J'aimais éperdument la comtesse de *** ; j'avais vingt ans, et j'étais ingénu ; elle me trompa ; je me fâchai ; elle me quitta. J'étais ingénu, je la regrettai ; j'avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes.
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L'amour veut des gages multipliés: il croit n'avoir rien obtenu tant qu'il lui reste à obtenir.
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Je montai dans la voiture qui m'attendait. Je cherchai bien la morale de toute cette aventure, et... je n'en trouvai point.
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J’aimais éperdument la comtesse de *** ; j’avais vingt ans, et j’étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J’étais ingénu, je la regrettai ; j’avais vingt ans, elle me pardonna : et comme j’avais vingt ans, que j’étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l’amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes. Elle était amie de madame de T…, qui semblait avoir quelques projets sur ma personne, mais sans que sa dignité fût compromise. Comme on le verra, madame de T… avait des principes de décence auxquels elle était scrupuleusement attachée.

Un jour que j’allais attendre la Comtesse dans sa loge, je m’entends appeler de la loge voisine. N’était-ce pas encore la décente madame de T… ? Quoi ! déjà ? me dit-on. Quel désœuvrement ! Venez donc près de moi. — J’étais loin de m’attendre à tout ce que cette rencontre allait avoir de romanesque et d’extraordinaire. On va vîte avec l’imagination des femmes ; et dans ce moment celle de madame de T… fut singulièrement inspirée. Il faut, me dit-elle, que je vous sauve le ridicule d’une pareille solitude ; puisque vous voilà, il faut… l’idée est excellente. Il semble qu’une main divine vous ait conduit ici. Auriez-vous par hasard des projets pour ce soir ? Ils seraient vains, je vous en avertis ; point de questions, point de résistance… appelez mes gens. Vous êtes charmant. — Je me prosterne… on me presse de descendre, j’obéis. — Allez chez Monsieur, dit-on à un domestique, avertissez qu’il ne rentrera pas ce soir… Puis on lui parle à l’oreille, et on le congédie. Je veux hasarder quelques mots, l’opéra commence, on me fait taire : on écoute, ou l’on fait semblant d’écouter. À peine le premier acte est-il fini, que le même domestique rapporte un billet à madame de T…, en lui disant que tout est prêt. Elle sourit, me demande la main, descend, me fait entrer dans sa voiture, et je suis déjà hors de la ville avant d’avoir pu m’informer de ce qu’on voulait faire de moi.
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— Laisserez-vous, lui dis-je, ma tête sans couronne ? Si près du trône, pourrai-je éprouver des rigueurs ? Pourriez-vous y prononcer un refus ?
— Et vos serments ? me répondit-elle en se levant.
— J'étais un mortel quand je les fis, vous m'avez fait un dieu : vous adorer, voilà mon seul serment.
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Le flambeau de l’amour me l’éclairait pour les yeux de l’âme, et le plus sûr des sens confirmait mon bonheur. Quand la crainte est bannie, les caresses cherchent les caresses : elles s’appellent plus tendrement
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Trop ardent, on est moins délicat.
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J’aimais éperdument la Comtesse de *** ; j’avais vingt ans, et j’étais ingénu ; elle me trompa ; je me fâchai ; elle me quitta. J’étais ingénu, je la regrettai ; j’avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j’avais vingt ans, que j’étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l’amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes.
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