Et puis, les livres étaient un excellent antidote au silence parce qu'ils remplissaient son esprit des mots nécessaires pour combler le vide laissé par les victimes. Surtout, ils représentaient une échappatoire. Sa façon de disparaître. Elle se plongeait dans la lecture et tout le reste — y compris elle-même — cessait d'exister. Dans les livres, elle pouvait être n'importe qui. Ce qui revenait à n'être personne.