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Note moyenne 3.45 /5 (sur 4975 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Montclair, New Jersey , le 28/09/1942
Biographie :

Donna Leon est une romancière américaine.

Elle a exercé plusieurs métiers comme guide de voyage à Rome, rédactrice publicitaire à Londres et enseignante de littérature, notamment en Suisse, en Iran et en Arabie saoudite et, de 1981 à 1999, sur une des plus grosses bases européennes de l'armée américaine, située près de la Cité des Doges.

Lors de sa première visite en Italie, elle tombe amoureuse du pays. C'est à Venise qu'elle commence à écrire des romans policiers, qui prennent la même Sérénissime pour toile de fond.

Son premier roman, "Mort à la Fenice" ("Death at La Fenice", 1992) a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses.

Les enquêtes du commissaire Brunetti ont conquis des millions de lecteurs à travers le monde. Pour son travail d'écriture, elle rédige une page par jour, tous les jours de l'année. Elle publie un livre par an.

En 2015, en raison notamment, dit-elle, du flot incessant de touristes, elle quitte Venise comme domicile à plein temps, et se met à partager son temps entre ses deux domiciles de Suisse, l'un à Zurich et l'autre à Val Müstair dans les montagnes grisonnes, et Venise, où elle séjourne environ une semaine par mois.

son site : https://calmann-levy.fr/exclu/donna-leon
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Donna Leon se dévoile en répondant, avec humour et sincérité, au questionnaire de Proust.

Citations et extraits (882) Voir plus Ajouter une citation
- On dirait que vous cherchez à l’excuser, observa la vice-questeur. Est-elle jolie ? »
Brunetti comprit que Patta devait avoir compris la différence d’âge qui existait entre Wellauer et sa veuve.
« Oui, à condition d’aimer les grandes blondes.
- Vous ne les aimez pas ?
- Ma femme ne m’y autorise pas, monsieur. »

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L’un des grands charmes du commérage est son insondable inutilité.

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Du fait de sa profession, Brunetti était devenu un maitre dans l'art des silences et il était capable d'en discerner la qualité comme un chef d'orchestre distingue les timbres des diverses cordes. Il y avait les silences absolus, de vraies déclarations de guerre, après lesquels rien ne viendrait en réaction aux questions ou aux menaces. Il y avait les silences attentifs, après lesquels celui qui avait parlé mesurait l'impact de ses propos sur son auditeur. Et il y avait les silences épuisés, qu'il fallait respecter jusqu'à ce que celui qui parlait ait repris le contrôle de ses émotions.
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Il était merveilleux et en même temps effrayant d’émerger de l’hôpital pour entrer ici, au milieu du sifflement de la machine à café, du claquement des tasses sur les soucoupes, et de se trouver confronté avec un rappel de ce que nous savons tous et qu’il nous déplaît à tous de savoir : que la vie continue, quoi qu’il arrive à l’un ou l’autre d’entre nous.
(Points, p.67-68)
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Elle avait l'air d'être quelqu'un de tout à fait bien , pas le genre qu'on menace ou qu'on secoue . Ou qu'on tue . Les gens bien ne devraient jamais mourir comme ça . Brunetti resta quelques instants songeur . < Si seulement .........>
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Les vieux livres l’avaient toujours empli de nostalgie pour les siècles où il n’avait pas vécu. Ils étaient imprimés sur du papier fabriqué à partir de vieilles étoffes déchirées en lambeaux et broyées, plongées dans l’eau puis broyées à nouveau, et transformées ensuite à la main en grandes pages prêtes à l’impression, que l’on pliait et repliait, reliait et cousait, toujours à la main : Tous ces efforts pour documenter et garder en mémoire notre identité et nos idées
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Obligé de manger seul, le premier souci de Brunetti fut de trouver quelque chose à lire. Un journal prenait trop de place sur la table. On ne pouvait jamais obliger un livre de poche à rester ouvert, ou alors il fallait massacrer sa reliure et, du coup, les pages se détachaient. Les bouquins d'art, souvent volumineux, souffraient particulièrement des taches de graisse. Il se rabattit sur le Gibbon qu'il alla chercher sur sa table de nuit, Gibbon qu'i était obligé de lire en traduction, à cause de son style.
Il sortit les lasagnes du four, en mit une portion dans une assiette, se versa un verre de pinot gris et appuya le Gibbon contre deux autres livres que Paola avait laissés trainer sur la table, le maintenant ouvert à l'aide d'une planche à découper et d'ustensiles de cuisine. Satisfait de cette disposition, il s'assit et commença à manger.
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Jadis capitale des plaisirs de tout un continent, Venise n’était plus qu’une ville de province somnolente plongée dans un quasi-coma après neuf ou dix heures du soir. Pendant les mois d’été, elle pouvait s’imaginer revenue au temps de sa splendeur galante, tant que les touristes payaient et que le beau temps se prolongeait ; mais, en hiver, elle n’était plus qu’une vieille mémère fatiguée, seulement désireuse de se couler de bonne heure sous sa couette et de laisser ses rues désertées aux chats et au passé.
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Une chose la frappa : rien n'avait changé sous le soleil depuis cette époque [du XVIIe siècle]. Les rois de jadis donnaient à leurs maîtresses des titres de comtesse de Ceci ou de duchesse de Cela ; aujourd'hui, les premiers ministres les nommaient chefs de cabinet ou ambassadrices quelque part. Et le monde continuait de tourner ainsi.
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Il se détourna pour regarder en direction de Murano et au-delà, vers le lointain clocher de la basilique de Torcello, le lieu où selon certains historiens, l'idée de Venise aurait pris naissance, quinze cents ans auparavant, lorsque les peuplades de la côte allaient se réfugier dans les marais.
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Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

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