AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Donna Leon (988)


Afin de compenser la sécheresse de son interrogatoire, il lui sourit et lui promit de faire ce qui était en son pouvoir, sans lui préciser que cela ne pèserait pas lourd. Après son départ, il retourna à la fenêtre pour réfléchir à cet entretien et au chagrin de cette femme.
Commenter  J’apprécie          00
Il savait que, tout comme il ne pouvait pas faire grand-chose pour l’aider, il n’avait plus grand-chose à dire non plus. Un coup d’œil à la professoressa lui confirma qu’elle n’avait pas la capacité, et encore moins l’envie, de lui en apprendre davantage.
Commenter  J’apprécie          00
La drogue changeait tout. Des femmes s’étaient offertes à lui, des hommes lui avaient offert leur épouse, voire leur fille, pour éviter de se faire arrêter, de se faire enfermer là où ils n’y auraient plus accès.
Commenter  J’apprécie          00
Brunetti exécrait les conséquences de la drogue sur les individus, exécrait son influence nocive même sur les meilleurs esprits, alors qu’il vivait avec trois personnes convaincues qu’il fallait toutes les légaliser. Pourquoi les gens aspiraient-ils encore et toujours à la facilité ?
Commenter  J’apprécie          00
Malheureusement, les choses ne se passaient pas comme ça. On les arrêtait, on les emmenait à la questure pour les interroger, voire les menacer, tout en sachant que cela ne servirait à rien. On rédigeait un rapport formel sur leur arrestation. S’ils étaient étrangers, il fallait les sommer de quitter le pays dans les quarante-huit heures et les laisser partir. S’ils étaient italiens, on leur disait qu’ils feraient l’objet d’une enquête avant de les renvoyer chez eux.
Commenter  J’apprécie          00
Que les innocents soient protégés. Telle est la mission de la loi », rétorqua-t-il. Au fond de lui, il n’y croyait pas : les lois, promulguées par les gens au pouvoir, étaient faites pour les maintenir au pouvoir. Si elles protégeaient au passage les gens innocents, tant mieux, mais ce n’était qu’un bénéfice secondaire.
Commenter  J’apprécie          00
De temps en temps, quelques feuilles tombaient dans le canal. C’est marée basse, remarqua Brunetti. Ah, comme les poètes aimaient cette image de partance, les choses emportées par l’inexorable marée.
Commenter  J’apprécie          00
 Quelqu’un aurait pu faire courir ce bruit pour créer des frictions entre le lieutenant et son équipe. Il ne fait aucun doute que les collègues du lieutenant ont sur lui une opinion bien précise. » Il marqua un temps puis ajouta, alors que Patta tentait encore de comprendre ce qu’il entendait par là : « Je ne tiendrais pas compte de ces propos, monsieur, si j’étais vous. 
Commenter  J’apprécie          00
Le mieux était de jouer la carte de la surprise ; celle de l’outrage aurait été excessive.
Commenter  J’apprécie          00
Cela fait plaisir de voir du cousu main de cette qualité. C’est comme la mousse du café : il n’y en a pas forcément, et pour la plupart des gens, c’est sans importance, mais quand il y en a et que vous la remarquez, elle semble lui donner meilleur goût. 
Commenter  J’apprécie          00
Il est si parfaitement absurde de songer que je pourrais abuser de la confiance du vice-questeur que cette seule idée suffit à nous faire rire. » Brunetti montra les dents comme sur l’injonction d’un dentiste.
Commenter  J’apprécie          00
Ceux d’entre nous qui n’ont pas eu le privilège de fréquenter l’université ont parfois du mal à faire la différence. 
Commenter  J’apprécie          00
Si quelqu’un disait que Venise était belle – ou se risquait même à la qualifier de plus belle ville du monde –, Scarpa et Patta échangeaient un regard empli d’une désapprobation tacite. Peut-être, semblaient-ils penser tous deux, mais avez-vous déjà vu Palerme ?
Commenter  J’apprécie          00
Il se disait plus affairé qu’il ne l’était ; il ne manquait jamais une occasion de s’attribuer personnellement les compliments adressés à l’organisme pour lequel il travaillait ; il était passé maître dans l’art de rejeter la faute ou la responsabilité du moindre échec sur les autres.
Commenter  J’apprécie          00
- Pouvons-nous la voir ? demanda Claudia Griffoni avec cette déférence dont font preuve les belles femmes - si elles sont intelligentes - lorsqu'elles traitent avec des femmes moins séduisantes qu'elles.
Commenter  J’apprécie          00
Les fautes de grammaire étaient un péché véniel; la corruption volontaire du sens, un péché mortel.
Commenter  J’apprécie          00
Le lendemain matin, Brunetti se réveilla avec une sensation de douleur non plus localisée, cette fois, dans ses articulations, mais dans son esprit. Il avait passé pratiquement toute la semaine précédente à tâtonner sans résultat, en entraînant dans cette errance un autre commissaire, un magistrat, son supérieur hiérarchique, le vice-questeur Patta et sa secrétaire, la signorina Elettra. Cinq personnes pour n'aboutir qu'à la découverte d'un viol commis quinze ans auparavant, impossible à prouver et sans aucune possibilité que la victime s'en souvienne.
Commenter  J’apprécie          00
"Ah, fit Brunetti dans un brusque éclair de lucidité. J'espère qu'il est toujours disposé à...", commença-t-il, mais il fut incapable de terminer la phrase, en l'absence du terme approprié pour désigner toutes les actions que Giorgio avait accompli pour le compte de la signorina Elettra au fil des années. La plupart des termes qui lui virent à l'esprit auraient pu donner lieu, d'ordinaire, à des poursuites judiciaires.
Commenter  J’apprécie          00
S’il vous plaît. C’est un péché de jeter la nourriture, ma mère nous le disait tout le temps.
Commenter  J’apprécie          00
Les gens veulent toujours sauver les gens qu’ils aiment, n’est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Donna Leon Voir plus

Quiz Voir plus

La Venise de Donna Leon

Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

Wilhelm Furtwängler
Antonio Toscanini
Herbert von Karajan
Agostino Steffani

13 questions
67 lecteurs ont répondu
Thème : Donna LeonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}