Doris Glück est une écrivain allemand, qui écrit sous un pseudonyme, et vit sous une fausse identité en raison d'un programme de protection des témoins.
Dans son livre Niqab publié en septembre 2004, l'auteur décrit son mariage en 1988 avec un Egyptien nommé Reda Seyam , puis sa conversion à un Islam radical.
En 1994, l'auteur avait alors abandonné son travail en tant que représentante en cosmétiques et suivi son mari en Bosnie, où il commença à participer, avec d'autres musulmans, au djihad. Son époux la convainc alors de porter le niqab.
Même les exécutions au nom de «Allah akbar", au cours desquelles les prisonniers étaient assassinés sous les coups, n'ont pas détruit le mariage. Lorsque son mari épouse une seconde femme, elle ne le quitte toujours pas et le suit même en Arabie saoudite, où ils ont des contacts avec Oussama ben Laden en personne.
Elle finira par le quitter et retournera en Allemagne en 2001. Elle commence alors à coopérer avec les autorités pénales. Malgré un procès intenté contre son mari, celui-ci vit toujours en toute liberté à Berlin, faute de preuves à son encontre...
Doris Glück est l'une des rares personnes a avoir personnellement côtoyé les réseaux terroristes en Allemagne. Ses connaissances de ce milieu sont indispensables aux services secrets. Depuis qu'elle vit sous programme de protection des témoins, elle est confronté au problème de vie sous une fausse identité, sans passé, références ni CV.