Ma mère, Émily Maude, était l'aînée des enfants. Elle fut suivie de l'oncle John, puis de Muriel, laquelle se déshonora - et couvrit de honte la famille - en réintégrant la classe ouvrière par son mariage. Ce qui n'était guère surprenant, jugeait ma mère, car Muriel s'était toujours plu avec les domestiques. En d'autres termes, elle ne se plaisait pas dans l'atmosphère d'effort et de compétition imposée par l'exigence de progresser et de réussir.