Vera était la coqueluche de Hollywood depuis plus de vingt ans. Depuis onze de ces années, Hugh était le mari de Vera, aussi savait-il combien la vie peut être difficile quand on fait partie de la suite d’une star de cinéma. Si fort qu’on l’aimât, il était difficile de rivaliser avec le frisson que procurait un public d’admirateurs, ou au contraire de consoler de la désaffection des fans. C’était aussi difficile de comprendre que, pour une superstar, l’égocentrisme n’était pas seulement une habitude, mais une nécessité.
Il y avait des jours, dans la vie d’un homme ou d’une femme, qui se détachaient des autres. Des moments historiques possédant un tel impact qu’ils modifiaient le cours de cette vie.
Beaucoup de femmes travaillaient parce qu’elles avaient des talents dont elles voulaient faire profiter la société et parce que, comme les hommes, elles trouvaient que le succès dans un domaine qu’on avait choisi vous épanouissait comme rien d’autre.
La plupart des femmes travaillaient parce que leurs familles avaient besoin de l’argent que cela leur procurait.
La plupart du temps, il semblait calme et maître de lui, quelles que soient les circonstances. En même temps, on sentait affleurer une force et une puissance qui diffusaient comme un champ d’énergie autour de sa personne. Il avait l’air toujours en attente et prêt à réagir, au cas où surviendrait un événement demandant une réponse rapide.
Ses yeux, ces fabuleux lacs d’azur qu’elle avait hérités de sa mère, étaient sans conteste le trait le plus frappant de son visage ; pourtant, là aussi, elle en voyait l’aspect négatif. Malgré la clarté qu’ils irradiaient, l’intelligence et la curiosité qui les animaient, ils étaient trop souvent vides d’humour.
— L’engagement n’est qu’une question d’intérêt personnel.Le degré d’engagement de quelqu’un dépend de la nature de la relation ou du projet commun, et de ce qu’il espère en retirer.
— Un peu comme pour un mariage.
Si une mère travaillait, elle avait des raisons.
La perfection est quelque chose de très surfait.