Émilie, elle, avait toujours peur d’entreprendre quoi que soit, ou de passer à l’acte, même s’il n’existait aucun danger. Il suffisait de prendre l’exemple de ce beau mec à la salle de sport, elle mourait d’envie d’aller lui demander son numéro de téléphone, mais ne trouvait jamais le courage de le faire. Et c’était tout le temps comme ça, elle parlait beaucoup, collectionnait les rêves, les désirs, mais n’accomplissait rien, jamais rien. Indubitablement, cette fille douterait jusqu’à la fin de ses jours, comme l’âne de Buridan.