Les communications modernes se sont développées merveilleusement, très rapidement, dans un mode physique et technologique, mais il y a d’autres formes de communication, plus profondes et plus subtiles, qui restent inexploitées.
Pour l’avenir de notre monde et de nous-mêmes, nous devons maintenant commencer à utiliser ces formes plus subtiles. L’ayant fait, c’est par expérience que je veux partager mes découvertes avec d’autres, de sorte qu’eux aussi puissent pénétrer dans cette voie de communication, laquelle est réellement une communion avec l’essence, la joie et la puissance de la vie.
Il [ce livre] traite de l’unité, de la parenté créative entre ces essences et nous-mêmes, d’une unité oubliée par l’humanité occidentale. C’est l’oubli qui crée l’aliénation et tous les maux que nous rencontrons dans notre monde ; c’est le souvenir qui nous réunit.
J'ai toujours aimé les arbres. Il y a en eux quelque chose de profondément attirant, quelque chose de pacifique et pourtant grandiose, et pour moi, une promenade dans les bois est un remède à tous mes troubles.

Étant une personne pratique, terre à terre, je n’avais jamais entrepris d’apprendre à parler avec les dévas et je n’avais même jamais imaginé qu’un tel contact soit possible ou utile. Pourtant, quand cette communication commença à se produire, cela se fit d’une manière que je ne pouvais pas mettre en doute. Une preuve concrète me fut donnée dans le jardin de Findhorn et devint la base du développement de la communauté de Findhorn.
Ce jardin était planté dans le sable, dans des conditions peu hospitalières, n’offrant guère de support à la croissance d’autre chose que des buissons ou herbes écossais coriaces, peu exigeants concernant l’humidité ou la nourriture. Pourtant, dans mes contacts télépathiques avec les êtres déviques qui illuminent et dirigent la croissance des plantes, des instructions spécifiques et une assistance spirituelle me furent données.
Résultat : le jardin, qui en vint à inclure même des variétés de plantes tropicales, était si étonnant par sa croissance et sa vitalité que les experts agronomes et les horticulteurs qui le visitèrent furent incapables de trouver une explication à cela par les méthodes connues d’agriculture organique et durent se résoudre à accepter l’interprétation peu orthodoxe de l’aide dévique.

On a beaucoup écrit ces années-ci au sujet de notre culture technologique et de son aliénation de la nature. Les nouvelles de pollution de l’environnement, de menaces sur l’écosphère, de conflits entre conservateurs et écologistes d’un côté et, de l’autre, d’industriels, d’exploitants du sol et d’entreprises dans le domaine de l’énergie, sont si familières qu’elles deviennent par moments un simple bruit de fond ajouté à toutes les autres nouvelles d’agitation, de ruine et de désastre qui donnent à la vie moderne une telle tension de malaise.
Ce livre traite aussi d’aliénation, mais il n’est pas une autre description du problème. Non, il donne une réponse, il parle de guérir cette aliénation à sa source, ce qui est du domaine de notre conscience, de nos attitudes et perspectives, et de notre vision du monde. C’est un livre sur les essences créatives au sein des phénomènes naturels et, par contraste, aussi sur notre essence créative ou spirituelle. Il traite de l’unité, de la parenté créative entre ces essences et nous-mêmes, d’une unité oubliée par l’humanité occidentale.