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Citations de Dorothy L. Sayers (27)


Dorothy L. Sayers
J'ai une citation pour chaque chose ; cela m'évite de penser par moi-même.

I always have a quotation for everything; it saves from original thinking.
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- Mais c'était un très bon écrivain, protesta Mrs Featherstone, une dame frisant la quarantaine dont la silhouette vigoureusement corsetée révélait qu'elle livrait depuis des années un combat d'arrière-garde contre les kilos conquérants.
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Vous tombez particulièrement bien, mon cher Murbles, ce porto de 1880 a deux fois plus de montant lorsqu'on le déguste en compagnie, entendons-nous en compagnie de ceux qui savent l'apprécier. J'ai bien connu un type qui le massacrait en y ajoutant de l'eau minérale : en voilà un qui n'a jamais remis les pieds ici... Il s'est d'ailleurs suicidé quelques mois plus tard ; et c'est bien comme ça qu'il devait finir, n'est-ce pas ?
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Vous ne pouvez pas penser ça, Helen. Bon Dieu, elle écrit des romans policiers, où la vertu triomphe toujours ! C'est la littérature la plus pure que nous ayons !
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Dorothy L. Sayers
... il ne s'est jamais marié, vous savez, et il vit tout seul dans cette grande maison à côté de l'hôpital, bien qu'il soit très riche et très en vue à présent, et je sais que des tas de gens ont essayé de se l'approprier - lady Mainwaring, entre autres, qui le convoitait pour sa fille aînée -, je me rappelle pourtant avoir dit à l'époque qu'il était vain d'espérer qu'un chirurgien puisse se laisser prendre à une silhouette qui devait tout au tailleur : ils ont l'oeil si exercé pour ces choses, vous savez, mon chéri.
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Vous ne pouvez pas demander à une fille de poireauter indéfiniment ! Vous attendez une année bissextile, ou quoi ?
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- L'expérience m'a appris, révéla Peter alors qu'ils descendaient, qu'aucune situation ne prend Bunter de court. C'est un petit exemple de sa ressource énergétique qu'il ait pu nous procurer le Times ce matin en priant tout simplement le laitier de demander à la receveuse des postes de téléphoner à Broxford pour que le journal soit remis au chauffeur du car qui le lui apporterait, pour qu'elle le confie à la petite fille chargée de porter les télégrammes. Mais il serait probablement flatté si tu t'en rapportais à lui et le félicitais quand il te dira que tout a été prévu.
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- C'est quand votre anniversaire ?
- Je n'en ai pas. Je ne vieillis jamais.
- Bien. Alors je peux vous envoyer un cadeau de non-anniversaire n'importe quel jour de l'année.
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How fleeting are all human passions compared to the massive continuity of ducks.
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Miss Climpson est une preuve vivante de la déplorable gestion de notre pays...Des milliers de vieilles filles débordantes d'énergie utilisable, condamnées à l'inaction par notre stupide système social. A quoi emploie-t-on, je vous le demande, la double force qu'elles représentent : commérage et curiosité insatiable ? A rien. Et, pendant ce temps, l'argent du contribuable passe à entretenir des policemen inaptes -vous, entre autres- dans des emplois que ces femmes rempliraient à merveille.
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- Je faisais des économies, déclara-t-il avec insistance, pour avoir un garage à moi, si y avait pas eu ces quarante livres que Mr Noakes m'a extorquées.
- Peu importe, pour le moment, répliqua le commissaire. C'est perdu et ça sert à rien de pleurer.
Crutchley fut à peu près aussi convaincu de cela que les Alliés, en apprenant par Mr Keynes, après la signature du traité de paix, qu'ils pourraient toujours attendre leurs indemnités, puisque l'argent n'était pas là. Il paraît bien plus probable que l'argent est là et qu'il suffit de crier.
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Eh bien, ne vous faites surtout pas de souci, monsieur Appledore, je crois que ce que j'ai de mieux à faire est d'emmener la vieille dame chez ma mère pour vous en débarrasser, sans quoi vos sentiments chrétiens pourraient prendre le dessus un beau jour, et il n'y a rien de pire que des sentiments chrétiens pour vous gâcher le confort d'un homme.
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Harrison était un homme sincère, dépourvu d'imagination et, malheureusement pour lui, extrêmement nerveux. Théoriquement, il était très large d'idées, généreux et rempli d'admiration pour sa femme. En pratique, il était borné, jaloux et tatillon. A l'entendre parler d'elle, on l'eût pris pour le type chevaleresque idéal ; à l'entendre lui parler, on l'eût pris pour une brute méfiante. La grande vitalité de sa femme, son inconséquence et son sens du mélo (ceci est peut-être la clef de la situation) lui portaient sur les nerfs et le rendaient irritable à l'excès. Par instinct, il aimait dominer, mais il n'était pas fait pour dominer cette femme-là, n'étant ni brillant, ni désinvolte, ni énergique. Il avait pourtant deux vocations : l'aquarelle et la cuisine. Malheureusement pour lui, il était, en ce qui concerne la première, faible, conventionnel et sentimental, et c'est seulement dans la seconde qu'il se révélait original et audacieux.
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- Sauf votre respect, milord, cette possibilité s'était présentée à mon esprit.
- Ah oui ?
- Oui, milord.
- Vous est-il jamais arrivé de négliger quelque chose, Bunter ?
- Je m'efforce de donner satisfaction, milord.
- Eh bien alors, ne parlez pas comme Jeeves ! Ca m'agace.
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Lorsque les pieds de cochon arrivèrent, Miss Murchison avait acquis une dextérité remarquable avec les serrures les plus habituelles, ainsi qu'un profond respect pour la profession de cambrioleur.
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- Pas tout à fait. Savez-vous crocheter une serrure ?
- Absolument pas, hélas !
- Je me demande souvent ce que nous apprenons à l'école. Jamais rien d'utile, on dirait.
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... selon moi, plus on est franc avec les gens, plus on a de chances de les abuser tant ce monde moderne a perdu l'habitude de la main ouverte et du coeur sincère, pas vrai ?
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- Monsieur Thipps leur a téléphoné ce matin. C'était aujourd'hui qu'il devait s'y rendre, comprenez-vous? Il leur a téléphoné pour leur dire qu'il ne pourrait pas. Il était bouleversé, le pauvre petit homme. Il venait de trouver un cadavre dans sa baignoire.
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Harrison avait eu la brillante idée de nous inviter à dîner, Lathom et moi, pour nous faire goûter une de ses spécialités culinaires, le poulet frit. Nous étions tous là - Miss Milsom particulièrement féline dans une toilette brodée par elle d'arabesques persanes. Harrison, qui n'admet personne dans "sa" cuisine pendant qu'il confectionne un de ses chefs-d'oeuvre,, était absorbé par sa friture au milieu d'une forte odeur d'ail. pas de Mme Harrison. Nous entretenons la conversation avec fureur. Entre Harrison, il jette un regard sombre autour de lui et disparaît à nouveau gêné. On entend la porte d'entrée. Puis la porte de la cuisine est violemment ouverte. "Alors d'où viens-tu ? (Horreur, la porte du salon est restée ouverte !) Je dis rapidement : "Avez-vous lu le nouveau Michael Arlen, Miss Milsom ?" Nous avons tous conscience qu'un interrogatoire serré se prolonge dans le lointain. Lathom ne peut pas rester en place. La voix gronde : "Pas d'histoires. Combien de temps es-tu restée chez le coiffeur ? - Alors, qu'est-ce que tu faisais ? - Oui, mais qu'est-ce qui t'a retenue ? - Naturellement, tu as rencontré quelqu'un. - Qui ? Un collègue du bureau, probablement. - Caroline Mortimer ? Quelle histoire ! Non, je ne me tairai pas ! - Oui ou non, as-tu oublié... Là, en désespoir de cause, je mets le gramophone en marche. Entre Harrison essayant de faire bonne contenance : "Ma femme arrive en retard comme d'habitude." Nous nous mettons à table dans un silence embarrassé. Je fais l'éloge du poulet. "Trop cuit", grogne Harrison, le repoussant. - Je le trouve délicieux, monsieur Harrison", minaude Miss Milsom. "Vous autres femmes ne connaissez rien à la cuisine, dit Harrison avec acrimonie. Il est trop cuit ! Immangeable." Il est certain que nous avons tous l'appétit coupé. Il n'y a rien à reprocher au poulet, mais nous sommes là à le regarder comme si c'était un poulet de carton.
Je t'épargne la suite. Lisette, je vois comment ces choses arrivent, mais que faut-il faire pour être sûr qu'elles n'arriveront pas ? L'amour n'y fait rien. Harrison donnerait joyeusement sa vie pour sa femme, il en vaut cent comme elle, et pourtant à chaque querelle elle s'arrange adroitement pour le faire paraître dans son tort.
Cette maison devient un cauchemar. Il faut que je la quitte,...
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Et c'est alors que survinrent les Harrison. Harrison était un homme sincère, dépourvu d'imagination et, malheureusement pour lui, extrêmement nerveux. Théoriquement, il était très large d'idées, généreux et rempli d'admiration pour sa femme. En pratique, il était borné, jaloux et tatillon. A l'entendre parler d'elle, on l'eût pris pour le type chevaleresque idéal ; à l'entendre lui parler, on l'eut pris pour une brute méfiante. La grande vitalité de sa femme, son inconséquence et son sens du mélo (ceci est peut-être la clef de la situation) lui portaient sur les nerfs et le rendaient irritable à l'excès. Par instinct, il aimait dominer, mais il n'était pas fait pour dominer cette femme-là, n'étant ni brillant, ni désinvolte, ni énergique. Il avait pourtant deux vocations : l'aquarelle et la cuisine. Malheureusement pour lui, il était, en ce qui concerne la première, faible, conventionnel et sentimental, et c'est seulement dans la seconde qu'il se révélait original et audacieux.
Au début, j'étais étonné de la patience dont Lathom faisait preuve vis-à-vis de Harrison. Il laissait Harrison le raser interminablement avec son bavardage sur l'art et ses petites croûtes. Evidemment, Harrison le traitait avec une déférence flatteuse de la part d'un homme assez âgé, mais en toute autre circonstance, cela n'aurait fait qu'exaspérer Lathom qui, pour lui rendre justice, n'est pas sensible à la flatterie. Je me suis rendu compte plus tard que Harrison servait à mettre Lathom en valeur et que Lathom l'utilisait dans ce but sans honte et sans remords.
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